Du côté des clients, c'est la désillusion. On ne sait pas à quel saint se vouer et l'on ne comprend pas cette subite augmentation. Du côté des clients, c'est la désillusion. On ne sait pas à quel saint se vouer et l'on ne comprend pas cette subite augmentation. Alors que la décision d'instaurer une taxe sur les véhicules neufs est rendue effective puisque publiée au Journal Officiel depuis vendredi, côté des concessionnaires automobiles chacun prêche pour sa paroisse. Ainsi les concessionnaires ont décidé d'appliquer l'augmentation des prix, d'autres continuent de pratiquer les anciens prix. Et même chez ceux qui ont décidé de revoir à la hausse les prix, les augmentations ne sont pas unifiées, en somme chaque concessionnaire augmentant comme il veut. Ce qui illustre parfaitement le flou et le degré d'improvisation qui entourent cette mesure qui reste pour le moins incomprise. Chez Ival, le distributeur de Fiat, les augmentations sont entrées en vigueur depuis hier. 70.000 DA pour toute la gamme Fiat, sauf pour le modèle «Bravo» qui a augmenté de 90.000 DA, nous dit-on. Peugeot a également décidé d'augmenter ses tarifs illico presto. De 70.000 à 100.000 DA, selon la puissance et la carburation du véhicule. Fait curieux, sur le document que nous a communiqué Peugeot Algérie illustrant l'évolution tarifaire découlant de l'instauration de la taxe, nous avons constaté une autre taxe en sus de celle dédiée au fonds spécial transports publics. Mais de quoi s'agit-il alors ? On nous répond que cette augmentation de 6.000 à 40.000 DA «correspond à la taxe de 1% imposée sur le chiffre d'affaires annuel des concessionnaires», alors qu'elle est bel et bien répercutée sur le tarif final proposé au client. Etrange ! Si certains concessionnaires ont appliqué sans rechigner ladite taxe sur les véhicules neufs, d'autres font dans l'attentisme pour gagner du temps et continuer d'appliquer les anciens prix. Stratégie de marketing en vue de récupérer les mécontents ? Du côté d'Elsecom, le distributeur de la marque qui a le vent en poupe, à savoir la Maruti, ce sont toujours les anciens tarifs qui sont en vigueur. «Nous ne pouvons pas augmenter les prix pour la simple et bonne raison que nous n'avons reçu aucun document officiel stipulant stricto sensu cette loi», nous indique M. Igoudjil, directeur de la communication et relations avec la presse. Il précise dans la foulée que «les compétences d'Elsecom s'accordent un temps de réflexion pour prendre la décision qui ne pénalise pas nos clients», avant d'ajouter : «Notre seule loi, c'est le client». Même cas de figure chez Hyundai Motors où il n'y a pas d'augmentation prévue pour l'heure. «On continue d'appliquer les anciens prix qui ne sont pas concernés par les augmentations décidées», indique un agent commercial chez Hyundai. Pour autant, si l'augmentation des tarifs semble irréversible, les concessionnaires automobiles qui ont opté pour l'attentisme et la «réflexion» iront-ils alors jusqu'à couper la poire en deux en supportant l'augmentation avec le client ? Les jours à venir nous le diront. Du côté des clients, c'est la désillusion. On ne sait pas à quel saint se vouer et l'on ne comprend pas cette subite augmentation. «On nous dit qu'il s'agit d'une taxe imposée aux concessionnaires. C'est archi-faux. A vrai dire, on veut tout simplement pénaliser le pauvre citoyen qui trime pour s'offrir une voiture», lance un vieux monsieur en colère rencontré au niveau d'un show-room. Au fil de notre discussion, les langues se délient, et le monsieur, plus prolixe, ajoute : «L'autre vérité qu'on veut cacher sous de faux prétextes, c'est que cette taxe servira à alimenter un fonds pour subventionner les prix des tickets de transport public. Mais le citoyen n'est pas dupe. Les pouvoirs publics ont semble-t-il fait de faux calculs et s'aperçoivent que la facture pour réaliser les projets de métro et de tramway s'est avérée salée, alors on a tout simplement opté pour une taxe sur les véhicules neufs », confie-t-il en guise d'explication. Dans tout ça, les futurs acquéreurs ne savent plus s'ils doivent se précipiter pour acheter une voiture ou attendre encore. Une chose est sûre, le client n'échappera pas, quoi qu'il en soit, à l'augmentation puisqu'il est astreint à la payer rubis sur l'ongle, au moment de la livraison de son véhicule, même si la commande a été passée avant l'entrée en vigueur de ladite loi. Alors que la décision d'instaurer une taxe sur les véhicules neufs est rendue effective puisque publiée au Journal Officiel depuis vendredi, côté des concessionnaires automobiles chacun prêche pour sa paroisse. Ainsi les concessionnaires ont décidé d'appliquer l'augmentation des prix, d'autres continuent de pratiquer les anciens prix. Et même chez ceux qui ont décidé de revoir à la hausse les prix, les augmentations ne sont pas unifiées, en somme chaque concessionnaire augmentant comme il veut. Ce qui illustre parfaitement le flou et le degré d'improvisation qui entourent cette mesure qui reste pour le moins incomprise. Chez Ival, le distributeur de Fiat, les augmentations sont entrées en vigueur depuis hier. 70.000 DA pour toute la gamme Fiat, sauf pour le modèle «Bravo» qui a augmenté de 90.000 DA, nous dit-on. Peugeot a également décidé d'augmenter ses tarifs illico presto. De 70.000 à 100.000 DA, selon la puissance et la carburation du véhicule. Fait curieux, sur le document que nous a communiqué Peugeot Algérie illustrant l'évolution tarifaire découlant de l'instauration de la taxe, nous avons constaté une autre taxe en sus de celle dédiée au fonds spécial transports publics. Mais de quoi s'agit-il alors ? On nous répond que cette augmentation de 6.000 à 40.000 DA «correspond à la taxe de 1% imposée sur le chiffre d'affaires annuel des concessionnaires», alors qu'elle est bel et bien répercutée sur le tarif final proposé au client. Etrange ! Si certains concessionnaires ont appliqué sans rechigner ladite taxe sur les véhicules neufs, d'autres font dans l'attentisme pour gagner du temps et continuer d'appliquer les anciens prix. Stratégie de marketing en vue de récupérer les mécontents ? Du côté d'Elsecom, le distributeur de la marque qui a le vent en poupe, à savoir la Maruti, ce sont toujours les anciens tarifs qui sont en vigueur. «Nous ne pouvons pas augmenter les prix pour la simple et bonne raison que nous n'avons reçu aucun document officiel stipulant stricto sensu cette loi», nous indique M. Igoudjil, directeur de la communication et relations avec la presse. Il précise dans la foulée que «les compétences d'Elsecom s'accordent un temps de réflexion pour prendre la décision qui ne pénalise pas nos clients», avant d'ajouter : «Notre seule loi, c'est le client». Même cas de figure chez Hyundai Motors où il n'y a pas d'augmentation prévue pour l'heure. «On continue d'appliquer les anciens prix qui ne sont pas concernés par les augmentations décidées», indique un agent commercial chez Hyundai. Pour autant, si l'augmentation des tarifs semble irréversible, les concessionnaires automobiles qui ont opté pour l'attentisme et la «réflexion» iront-ils alors jusqu'à couper la poire en deux en supportant l'augmentation avec le client ? Les jours à venir nous le diront. Du côté des clients, c'est la désillusion. On ne sait pas à quel saint se vouer et l'on ne comprend pas cette subite augmentation. «On nous dit qu'il s'agit d'une taxe imposée aux concessionnaires. C'est archi-faux. A vrai dire, on veut tout simplement pénaliser le pauvre citoyen qui trime pour s'offrir une voiture», lance un vieux monsieur en colère rencontré au niveau d'un show-room. Au fil de notre discussion, les langues se délient, et le monsieur, plus prolixe, ajoute : «L'autre vérité qu'on veut cacher sous de faux prétextes, c'est que cette taxe servira à alimenter un fonds pour subventionner les prix des tickets de transport public. Mais le citoyen n'est pas dupe. Les pouvoirs publics ont semble-t-il fait de faux calculs et s'aperçoivent que la facture pour réaliser les projets de métro et de tramway s'est avérée salée, alors on a tout simplement opté pour une taxe sur les véhicules neufs », confie-t-il en guise d'explication. Dans tout ça, les futurs acquéreurs ne savent plus s'ils doivent se précipiter pour acheter une voiture ou attendre encore. Une chose est sûre, le client n'échappera pas, quoi qu'il en soit, à l'augmentation puisqu'il est astreint à la payer rubis sur l'ongle, au moment de la livraison de son véhicule, même si la commande a été passée avant l'entrée en vigueur de ladite loi.