La loi de finances complémentaire adoptée mercredi dernier par le Conseil des ministres n'a pas fait réagir les partis politiques. Hormis le RND qui l'a naturellement saluée, aucune autre formation n'a exprimé ses positions. Même le point relatif à l'application d'une taxe allant de 5 à 15 millions de centimes pour l'achat de véhicule neuf n'a pas fait sortir les acteurs de la scène politique nationale de leur léthargie estivale et/ou chronique. Le PT semble complètement absorbé par la pétition qu'il a lancée dans l'espoir d'abroger la loi domaniale, adoptée par les deux Chambres de l'APN. Le FNA, quant à lui, est préoccupé par le renouvellement de ses structures locales. Selon toute vraisemblance, les partis attendent la prochaine session parlementaire pour faire part de leur vision. Il faut dire, à ce sujet, que la taxe précitée constitue un bon thème de polémique et pour les amateurs des discours populistes et pour les vrais opposants à la politique du gouvernement. Ceci dans la mesure où ladite taxe donne toutes les apparences d'une décision antagonique aux aspirations de la classe moyenne algérienne. Un fait qui ne peut échapper au flair des politiques et des politiciens locaux pour lesquels la récupération d'une classe quoique réduite à sa plus simple expression, constitue toujours un gain. Outre cette celle de la loi de finances, de nombreuses autres questions traitant directement de la vie quotidienne des citoyens sont passées presque inaperçues. Citons dans ce sens le durcissement des peines à l'encontre des jeunes harragas. Les affaires de ces derniers seront traitées désormais dans le cadre du code pénal, a annoncé récemment le porte-parole du gouvernement. Là aussi, les leaders de formations politiques n'ont pas daigné bouger le petit doigt, bien qu'ils doivent savoir que la solution à ce phénomène tragique est ailleurs. C'est-à-dire, en prenant en charge les problèmes socioéconomiques d'une jeunesse désespérée. Les exemples inhérents au silence des partis politiques par rapport aux ratés du gouvernement sont légion. Le cas de la trentaine d'enseignants contractuels en grève de la faim depuis trois semaines n'a pas été assez tragique, peut-on comprendre, au point de faire sortir les partis de leur hibernation. Certaines formations, faut-il le reconnaître, ont pris la peine d'envoyer des cadres pour soutenir les grévistes. L'un des dossiers que la classe politique nationale n'a pas su assumer en dépit de son importance capitale dans la vie des Algériens a trait à l'amendement des codes communal et de wilaya. Des textes, de par leur implication directe dans la gestion des localités et de l'exercice démocratique dans notre pays, devraient faire l'objet d'une véritable mobilisation des partis. Au moins pour dire qu'un élu du peuple n'est pas censé être sous la coupe d'un fonctionnaire. La loi de finances complémentaire adoptée mercredi dernier par le Conseil des ministres n'a pas fait réagir les partis politiques. Hormis le RND qui l'a naturellement saluée, aucune autre formation n'a exprimé ses positions. Même le point relatif à l'application d'une taxe allant de 5 à 15 millions de centimes pour l'achat de véhicule neuf n'a pas fait sortir les acteurs de la scène politique nationale de leur léthargie estivale et/ou chronique. Le PT semble complètement absorbé par la pétition qu'il a lancée dans l'espoir d'abroger la loi domaniale, adoptée par les deux Chambres de l'APN. Le FNA, quant à lui, est préoccupé par le renouvellement de ses structures locales. Selon toute vraisemblance, les partis attendent la prochaine session parlementaire pour faire part de leur vision. Il faut dire, à ce sujet, que la taxe précitée constitue un bon thème de polémique et pour les amateurs des discours populistes et pour les vrais opposants à la politique du gouvernement. Ceci dans la mesure où ladite taxe donne toutes les apparences d'une décision antagonique aux aspirations de la classe moyenne algérienne. Un fait qui ne peut échapper au flair des politiques et des politiciens locaux pour lesquels la récupération d'une classe quoique réduite à sa plus simple expression, constitue toujours un gain. Outre cette celle de la loi de finances, de nombreuses autres questions traitant directement de la vie quotidienne des citoyens sont passées presque inaperçues. Citons dans ce sens le durcissement des peines à l'encontre des jeunes harragas. Les affaires de ces derniers seront traitées désormais dans le cadre du code pénal, a annoncé récemment le porte-parole du gouvernement. Là aussi, les leaders de formations politiques n'ont pas daigné bouger le petit doigt, bien qu'ils doivent savoir que la solution à ce phénomène tragique est ailleurs. C'est-à-dire, en prenant en charge les problèmes socioéconomiques d'une jeunesse désespérée. Les exemples inhérents au silence des partis politiques par rapport aux ratés du gouvernement sont légion. Le cas de la trentaine d'enseignants contractuels en grève de la faim depuis trois semaines n'a pas été assez tragique, peut-on comprendre, au point de faire sortir les partis de leur hibernation. Certaines formations, faut-il le reconnaître, ont pris la peine d'envoyer des cadres pour soutenir les grévistes. L'un des dossiers que la classe politique nationale n'a pas su assumer en dépit de son importance capitale dans la vie des Algériens a trait à l'amendement des codes communal et de wilaya. Des textes, de par leur implication directe dans la gestion des localités et de l'exercice démocratique dans notre pays, devraient faire l'objet d'une véritable mobilisation des partis. Au moins pour dire qu'un élu du peuple n'est pas censé être sous la coupe d'un fonctionnaire.