La loi sur les énergies renouvelables promulguée en 2004 n'est pas complète. C'est du moins l'opinion d'Abdelkrim Saadi, chercheur au sein du Centre pour le développement des énergies renouvelable sis à Bouzréah. « Cette loi n'a pas été complétée par les textes et décrets pour définir le cadre de son application » a-t-il avancé. Ce spécialiste a expliqué que la loi en question est dépourvue d'éléments nécessaires à établir le cadre approprié susceptible de garantir le développement des énergies renouvelables. «Il n'y a pas d'horizon, pas de chiffre, pas d'argent dans cette loi», a-t-il déploré. Selon ce chercheur, l'Algérie ne s'est pas encore débarrassée de ses vielles mœurs énergétiques. Les énergies fossiles demeurent toujours en tête de liste de ses préoccupations. C'est ce qui explique la lente avancée du développement des énergies nouvelles. Les observateurs affirment que les discours dépassent de beaucoup la réalité de l'intérêt que portent les pouvoirs publics aux énergies renouvelables. Sur ce point, M. Saadi juge qu'«une vraie politique énergétique repose sur trois axes : des projets, des échéances et des budgets. Sans ces trois paramètres, ça ne serait que des discours creux». Sur un autre volet, ce chercheur préconise une diversification des sources d'énergie. « En Algérie, on a l'embarras du choix. On a du soleil, du vent, de la géothermie, des déchets (biomasse) et de l'uranium», a-t-il énuméré. «Il me semble que la politique énergétique la plus juste doit reposer sur une diversification des ces différentes sources d'énergies, toutesdisponibles en Algérie», a-t-il prôné. Il convient de noter que l'attention des pouvoirs publics se concentre sur le solaire en première position et l'éolien en seconde position. Le restant des sources est marginalisé. Il serait normal de dresser un ordre de priorités et placer le solaire en tête selon M. Saadi. Cependant, il serait désolant de complètement omettre les autres sources. La géothermie, qui est l'eau chaude qui sort des entrailles de la terre, est l'une des sources sous exploitées en Algérie selon le même interlocuteur. «En Algérie, l'exploitation de ces gisements ne concerne que la balnéothérapie», a-t-il a affirmé. Ce genre de gisementsÒ peut être exploité dans divers domaines notamment le chauffage urbain et le chauffage des serres. «Le comble c'est que nos hammams sont chauffés avec du gaz», s'est il exclamé. Le processus de le faire en géothermie serait pourtant simple selon ce spécialiste. Il suffit de prendre l'eau géothermale et l'expédier dans un circuit isolant pour réchauffer des habitations, à en croire ses propos. La loi sur les énergies renouvelables promulguée en 2004 n'est pas complète. C'est du moins l'opinion d'Abdelkrim Saadi, chercheur au sein du Centre pour le développement des énergies renouvelable sis à Bouzréah. « Cette loi n'a pas été complétée par les textes et décrets pour définir le cadre de son application » a-t-il avancé. Ce spécialiste a expliqué que la loi en question est dépourvue d'éléments nécessaires à établir le cadre approprié susceptible de garantir le développement des énergies renouvelables. «Il n'y a pas d'horizon, pas de chiffre, pas d'argent dans cette loi», a-t-il déploré. Selon ce chercheur, l'Algérie ne s'est pas encore débarrassée de ses vielles mœurs énergétiques. Les énergies fossiles demeurent toujours en tête de liste de ses préoccupations. C'est ce qui explique la lente avancée du développement des énergies nouvelles. Les observateurs affirment que les discours dépassent de beaucoup la réalité de l'intérêt que portent les pouvoirs publics aux énergies renouvelables. Sur ce point, M. Saadi juge qu'«une vraie politique énergétique repose sur trois axes : des projets, des échéances et des budgets. Sans ces trois paramètres, ça ne serait que des discours creux». Sur un autre volet, ce chercheur préconise une diversification des sources d'énergie. « En Algérie, on a l'embarras du choix. On a du soleil, du vent, de la géothermie, des déchets (biomasse) et de l'uranium», a-t-il énuméré. «Il me semble que la politique énergétique la plus juste doit reposer sur une diversification des ces différentes sources d'énergies, toutesdisponibles en Algérie», a-t-il prôné. Il convient de noter que l'attention des pouvoirs publics se concentre sur le solaire en première position et l'éolien en seconde position. Le restant des sources est marginalisé. Il serait normal de dresser un ordre de priorités et placer le solaire en tête selon M. Saadi. Cependant, il serait désolant de complètement omettre les autres sources. La géothermie, qui est l'eau chaude qui sort des entrailles de la terre, est l'une des sources sous exploitées en Algérie selon le même interlocuteur. «En Algérie, l'exploitation de ces gisements ne concerne que la balnéothérapie», a-t-il a affirmé. Ce genre de gisementsÒ peut être exploité dans divers domaines notamment le chauffage urbain et le chauffage des serres. «Le comble c'est que nos hammams sont chauffés avec du gaz», s'est il exclamé. Le processus de le faire en géothermie serait pourtant simple selon ce spécialiste. Il suffit de prendre l'eau géothermale et l'expédier dans un circuit isolant pour réchauffer des habitations, à en croire ses propos.