Le chanteur populaire brésilien Gilberto Gil a démissionné mercredi de ses fonctions de ministre de la Culture qu'il exerçait depuis 2003, afin de se consacrer à la musique. Le musicien, de renommée internationale, âgé de 66 ans, a présenté officiellement sa démission lors d'une réunion avec le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva, qui l'a acceptée, a annoncé Gilberto Gil en personne lors d'une conférence de presse au Palais du gouvernement. M. Gil a déclaré qu'il avait eu l'intention de démissionner depuis la fin du premier mandat présidentiel de Lula et ce n'est qu'aujourd'hui que ce dernier a finalement accepté sa démission. «J'ai senti que le cycle était accompli et je souhaitais m'éloigner. Je ressentais une énorme pression de mes activités artistiques qui s'amoncelaient», a déclaré M. Gil. Le secrétaire exécutif du ministère, Juca Ferreira, assumera sa succession, a ajouté Gilberto Gil. «Je suis resté un artiste même après mon premier jour en tant que ministre en 2003», a-t-il affirmé. «Gil a fait une rechute parce qu'il voulait redevenir un grand artiste, il est retourné vers sa priorité, vers ce qu'il y a de plus important», a déclaré Lula un peu avant leur réunion, arguant que le pays ne pouvait pas se passer de la musique de ce grand chanteur, dont la discographie est forte de 40 albums. «J'ai à présent besoin de temps pour continuer à faire ce qui me plaît le plus dans la vie : chanter», avait-il déjà déclaré fin 2007, avant de faire marche arrière et d'annoncer qu'il conservait ses fonctions. Gilberto Gil est né en 1942, dans l'Etat de Bahia, berceau d'autres grands musiciens brésiliens tels que le pionnier de la bossa nova Joao Gilberto ou encore Caetano Veloso, Gal Costa et Maria Bethania. Avec Caetano Veloso, il a fait partie du mouvement culturel tropicaliste dans les années 1960 et furent tous deux arrêtés sous la dictature à la fin 1968 avant de s'exiler ensemble en Grande-Bretagne l'année suivante. «Il existe de nombreuses façons de faire de la musique. Je les préfère toutes», avait déclaré non sans humour le musicien qui se qualifie de «tropicaliste». Le chanteur populaire brésilien Gilberto Gil a démissionné mercredi de ses fonctions de ministre de la Culture qu'il exerçait depuis 2003, afin de se consacrer à la musique. Le musicien, de renommée internationale, âgé de 66 ans, a présenté officiellement sa démission lors d'une réunion avec le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva, qui l'a acceptée, a annoncé Gilberto Gil en personne lors d'une conférence de presse au Palais du gouvernement. M. Gil a déclaré qu'il avait eu l'intention de démissionner depuis la fin du premier mandat présidentiel de Lula et ce n'est qu'aujourd'hui que ce dernier a finalement accepté sa démission. «J'ai senti que le cycle était accompli et je souhaitais m'éloigner. Je ressentais une énorme pression de mes activités artistiques qui s'amoncelaient», a déclaré M. Gil. Le secrétaire exécutif du ministère, Juca Ferreira, assumera sa succession, a ajouté Gilberto Gil. «Je suis resté un artiste même après mon premier jour en tant que ministre en 2003», a-t-il affirmé. «Gil a fait une rechute parce qu'il voulait redevenir un grand artiste, il est retourné vers sa priorité, vers ce qu'il y a de plus important», a déclaré Lula un peu avant leur réunion, arguant que le pays ne pouvait pas se passer de la musique de ce grand chanteur, dont la discographie est forte de 40 albums. «J'ai à présent besoin de temps pour continuer à faire ce qui me plaît le plus dans la vie : chanter», avait-il déjà déclaré fin 2007, avant de faire marche arrière et d'annoncer qu'il conservait ses fonctions. Gilberto Gil est né en 1942, dans l'Etat de Bahia, berceau d'autres grands musiciens brésiliens tels que le pionnier de la bossa nova Joao Gilberto ou encore Caetano Veloso, Gal Costa et Maria Bethania. Avec Caetano Veloso, il a fait partie du mouvement culturel tropicaliste dans les années 1960 et furent tous deux arrêtés sous la dictature à la fin 1968 avant de s'exiler ensemble en Grande-Bretagne l'année suivante. «Il existe de nombreuses façons de faire de la musique. Je les préfère toutes», avait déclaré non sans humour le musicien qui se qualifie de «tropicaliste».