Les pays de l'Union européenne ont décidé d'appliquer de manière ferme les sanctions imposées à l'Iran par la résolution 1803 de l'ONU, en allant un peu plus loin que ce que prévoit le texte stricto sensu. Une «position commune», publiée hier sur le site Internet du Conseil européen, entérine une décision en ce sens prise fin juillet au niveau des ambassadeurs de l'UE. Dans ce texte, il est demandé aux Etats membres «de faire preuve de retenue lorsqu'ils souscrivent de nouveaux engagements d'appui financier public aux échanges commerciaux avec l'Iran, notamment en consentant des crédits, des garanties ou une assurance à l'exportation». La résolution de l'ONU appelait seulement les Etats à «faire preuve de vigilance». La position commune européenne appelle en outre les Etats membres à «être vigilants» concernant les «activités menées par les institutions financières avec les banques domiciliées en Iran, en particulier la banque Saderat». Ils doivent aussi «faire inspecter dans leurs aéroports et leurs ports maritimes les chargements à destination et en provenance d'Iran des aéronefs et navires, en particulier ceux que possèdent ou contrôlent Iran Air Cargo et l'Islamic Republic of Iran Shipping Line». La résolution 1803 limitait ces inspections aux cargaisons suspectes transportées par les seules compagnies iraniennes. Les six pays impliqués dans les discussions sur le nucléaire iranien (Etats-Unis, Grande-Bretagne, France, Russie, Chine et Allemagne) envisagent de nouvelles sanctions allant au-delà de celles prévues par la résolution 1803 après la réponse ambiguë faite cette semaine par Téhéran à leur offre de coopération. Les Six ont offert une alternative à l'Iran: soit il accepte la coopération et suspend ses activités controversées d'enrichissement de l'uranium, que les Occidentaux soupçonnent d'être destinées à acquérir l'arme nucléaire, soit il fait face à des sanctions croissantes de la communauté internationale. Les pays de l'Union européenne ont décidé d'appliquer de manière ferme les sanctions imposées à l'Iran par la résolution 1803 de l'ONU, en allant un peu plus loin que ce que prévoit le texte stricto sensu. Une «position commune», publiée hier sur le site Internet du Conseil européen, entérine une décision en ce sens prise fin juillet au niveau des ambassadeurs de l'UE. Dans ce texte, il est demandé aux Etats membres «de faire preuve de retenue lorsqu'ils souscrivent de nouveaux engagements d'appui financier public aux échanges commerciaux avec l'Iran, notamment en consentant des crédits, des garanties ou une assurance à l'exportation». La résolution de l'ONU appelait seulement les Etats à «faire preuve de vigilance». La position commune européenne appelle en outre les Etats membres à «être vigilants» concernant les «activités menées par les institutions financières avec les banques domiciliées en Iran, en particulier la banque Saderat». Ils doivent aussi «faire inspecter dans leurs aéroports et leurs ports maritimes les chargements à destination et en provenance d'Iran des aéronefs et navires, en particulier ceux que possèdent ou contrôlent Iran Air Cargo et l'Islamic Republic of Iran Shipping Line». La résolution 1803 limitait ces inspections aux cargaisons suspectes transportées par les seules compagnies iraniennes. Les six pays impliqués dans les discussions sur le nucléaire iranien (Etats-Unis, Grande-Bretagne, France, Russie, Chine et Allemagne) envisagent de nouvelles sanctions allant au-delà de celles prévues par la résolution 1803 après la réponse ambiguë faite cette semaine par Téhéran à leur offre de coopération. Les Six ont offert une alternative à l'Iran: soit il accepte la coopération et suspend ses activités controversées d'enrichissement de l'uranium, que les Occidentaux soupçonnent d'être destinées à acquérir l'arme nucléaire, soit il fait face à des sanctions croissantes de la communauté internationale.