Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, qui a entamé depuis hier une visite d'Etat de deux jours en Iran, à l'invitation de son homologue iranien, s'est entretenu en tête à tête, avec le président. Mahmoud Ahmadinejad. Les discussions des deux chefs d'Etat ont porté sur les relations entre les deux pays et les questions d'actualité internationale. La visite du président Bouteflika en Iran, qui intervient après celle effectuée par le président iranien en Algérie au mois d'août 2007, s'inscrit dans le cadre du renforcement de la coopération bilatérale et de la concertation entre les deux pays sur les questions régionales et internationales d'intérêt commun. Plusieurs accords de coopération économique, scientifique et culturelle ont été signés entre l'Algérie et l'Iran. Depuis la visite du président iranien à Alger, les relations entre les deux pays se sont renforcées, notamment sur le plan économique. Alger et Téhéran ouvrent, à la faveur de cette visite, une nouvelle page dans leurs relations politiques et économiques. Mais des efforts restent encore à faire pour hisser la coopération entre les deux pays à un niveau appréciable conforme aux énormes potentialités et opportunités que recèlent les économies des deux Etats. La volonté politique existe. Il reste à trouver la formule ou les mécanismes à même de booster le partenariat et les échanges commerciaux qui demeurent en deçà de ceux qu'ils devraient être même s'ils augmentent en cadence depuis 2006. La coopération économique, qui était pratiquement à un état embryonnaire, a récemment connu un certain essor qui s'est traduit par une légère augmentation du volume des échanges commerciaux, qui est passé de 9 millions de dollars en 2006 à 25 millions de dollars en 2007. Si les échanges commerciaux bilatéraux demeurent toujours modestes, il demeure que des efforts sont, actuellement, déployés par les deux pays afin d'insuffler une nouvelle dynamique à la coopération bilatérale. Une coopération bilatérale qui trouvera sa pleine mesure dans le domaine des hydrocarbures. Un domaine où les deux pays, producteurs et exportateurs et membres de l'OPEP, affrontent les mêmes problèmes et contraintes du marché dominés par les firmes multinationales occidentales. Il va sans dire que sur le plan politique et actualité internationale, les deux chefs d'Etat ne devraient pas ne pas évoquer la crise du nucléaire iranien. Téhéran est soumis à d'intenses pressions des pays occidentaux, via le Conseil de sécurité des Nations Unies, pour abondonner son programme de développement du nucléaire. Un programme que Téhéran estime en droit de développer, appuyée par la démarche solidaire de l'Algérie qui reconnaît le droit légitime de tout pays, y compris l'Iran, d'accéder à la technologie nucléaire à des fins pacifiques. Outre les entretiens avec le président Mahmoud Ahmadinejad, dans l'après-midi, le président Bouteflika devra notamment se rendre au Parlement iranien (madjlis echoura) où il rencontrera Ali Laridjani, visiter la Banque centrale iranienne et accorder des audiences aux ministres iraniens de l'Habitat, des Affaires étrangères et de la Défense. Le chef de l'Etat aura, d'autre part, des entretiens avec le Guide de la révolution iranienne, l'ayatollah Ali Khamenei, avec lequel il devra examiner divers dossiers, notamment, les relations entre les deux pays et les questions d'actualité internationale. Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, qui a entamé depuis hier une visite d'Etat de deux jours en Iran, à l'invitation de son homologue iranien, s'est entretenu en tête à tête, avec le président. Mahmoud Ahmadinejad. Les discussions des deux chefs d'Etat ont porté sur les relations entre les deux pays et les questions d'actualité internationale. La visite du président Bouteflika en Iran, qui intervient après celle effectuée par le président iranien en Algérie au mois d'août 2007, s'inscrit dans le cadre du renforcement de la coopération bilatérale et de la concertation entre les deux pays sur les questions régionales et internationales d'intérêt commun. Plusieurs accords de coopération économique, scientifique et culturelle ont été signés entre l'Algérie et l'Iran. Depuis la visite du président iranien à Alger, les relations entre les deux pays se sont renforcées, notamment sur le plan économique. Alger et Téhéran ouvrent, à la faveur de cette visite, une nouvelle page dans leurs relations politiques et économiques. Mais des efforts restent encore à faire pour hisser la coopération entre les deux pays à un niveau appréciable conforme aux énormes potentialités et opportunités que recèlent les économies des deux Etats. La volonté politique existe. Il reste à trouver la formule ou les mécanismes à même de booster le partenariat et les échanges commerciaux qui demeurent en deçà de ceux qu'ils devraient être même s'ils augmentent en cadence depuis 2006. La coopération économique, qui était pratiquement à un état embryonnaire, a récemment connu un certain essor qui s'est traduit par une légère augmentation du volume des échanges commerciaux, qui est passé de 9 millions de dollars en 2006 à 25 millions de dollars en 2007. Si les échanges commerciaux bilatéraux demeurent toujours modestes, il demeure que des efforts sont, actuellement, déployés par les deux pays afin d'insuffler une nouvelle dynamique à la coopération bilatérale. Une coopération bilatérale qui trouvera sa pleine mesure dans le domaine des hydrocarbures. Un domaine où les deux pays, producteurs et exportateurs et membres de l'OPEP, affrontent les mêmes problèmes et contraintes du marché dominés par les firmes multinationales occidentales. Il va sans dire que sur le plan politique et actualité internationale, les deux chefs d'Etat ne devraient pas ne pas évoquer la crise du nucléaire iranien. Téhéran est soumis à d'intenses pressions des pays occidentaux, via le Conseil de sécurité des Nations Unies, pour abondonner son programme de développement du nucléaire. Un programme que Téhéran estime en droit de développer, appuyée par la démarche solidaire de l'Algérie qui reconnaît le droit légitime de tout pays, y compris l'Iran, d'accéder à la technologie nucléaire à des fins pacifiques. Outre les entretiens avec le président Mahmoud Ahmadinejad, dans l'après-midi, le président Bouteflika devra notamment se rendre au Parlement iranien (madjlis echoura) où il rencontrera Ali Laridjani, visiter la Banque centrale iranienne et accorder des audiences aux ministres iraniens de l'Habitat, des Affaires étrangères et de la Défense. Le chef de l'Etat aura, d'autre part, des entretiens avec le Guide de la révolution iranienne, l'ayatollah Ali Khamenei, avec lequel il devra examiner divers dossiers, notamment, les relations entre les deux pays et les questions d'actualité internationale.