Entré en vigueur depuis mars 2005, l'actuel code de la route n'a pas atteint les objectifs ayant été à l'origine de sa révision. Les chiffres macabres sont là (prés de 2.000 morts au cours du premier trimestre 2008), pour démontrer que le durcissement de ce code n'a rien apporté sinon plus de désagréments pour les automobilistes. Entré en vigueur depuis mars 2005, l'actuel code de la route n'a pas atteint les objectifs ayant été à l'origine de sa révision. Les chiffres macabres sont là (prés de 2.000 morts au cours du premier trimestre 2008), pour démontrer que le durcissement de ce code n'a rien apporté sinon plus de désagréments pour les automobilistes. Chaque semaine, la gendarmerie et la police font état de centaines de cas de retraits de permis de conduire. Usage de téléphone portable, non utilisation de la ceinture de sécurité et excès de vitesses sont, entre autres, les motifs de ces peines infligées aux conducteurs peu respectueux de cette loi censée assurer une bonne fluidité de la circulation automobile et surtout préserver les vies humaines. Ces annonces de retrait et les bilans mortels ne cessent d'augmenter. Un état de fait qui laisse croire que l'on n'a pas mis le doigt sur le problème ou du moins, le nouveau code n'a pas embrassé la totalité du drame des accidents de la route. L'inefficacité des ces mesures répressives est expliquée, en partie, par le fait que certains citoyens « hors paires » arrivent, le plus souvent, à récupérer le soir le permis qu'on leur a retiré le matin. La loi, dans certains cas, ne s'applique que sur les simples algériens. Il convient de souligner, à ce sujet, que les limites du code actuel ont été constatées par la gendarmerie, une année seulement, après son entrée en vigueur. Le corps en question a formulé des demandes officielles au gouvernement et à l'APN pour le réviser après avoir enregistré une hausse du nombre d'accidents. La demande de révision, faut-il rappeler, est intervenue fin 2006, une année au cours de laquelle le nombre de personnes tuées sur les routes s'est élèvé à 2.849 et plus 20.000 blessées. La gendarmerie a proposé, en ce sens, de revoir le code de la route, à travers un atelier national ouvert classée comme priorité par les pouvoirs publics. La croissance vertigineuse du parc automobile, la commercialisation à grande échelle de la pièces détachée contrefaite, ajoutés à l'état des routes sont souvent désignés comme des autres facteurs ayant aggravé les phénomène du «terrorisme routier». L'autre point qui mérite toute l'attention quant à ce drame des accidents de la route a trait à la vente des permis de conduire. Bien qu'aucune affaire de ce genre n'ait été rendue publique, les mauvaises langues affirment que les prix d'acquisition de ce «sésame» varient, d'une région à l'autre, suivant la demande et la rigueur des autorités compétentes. L'on prétend qu'au niveau de la capitale, un permis de conduire est acquis, sans aucun test ou le cas échéant en passant des épreuves formelles, est accessible à hauteur de 40.000 dinars. Dans les petites villes de l'intérieur, ce document pourrait être acquis pour 20.000 dinars, soit à peine quelques 5.000 dinars du montant des frais du dossier de candidature pour l'obtention du permis de conduire. Certains observateurs du phénomène des accidents de la route n'hésitent pas à proposer de « passer au crible » l'ensemble des conducteurs algériens. Les détenteurs, non formés, de permis de conduire constituent « un danger public », estime-t-on. Ceci, propose-t-on, en soumettant l'ensemble des personnes titulaire de permis de conduire à des tests rigoureux. Notons, en ce sens, que le facteur humain est toujours classé principale cause des accidents de la route. Chaque semaine, la gendarmerie et la police font état de centaines de cas de retraits de permis de conduire. Usage de téléphone portable, non utilisation de la ceinture de sécurité et excès de vitesses sont, entre autres, les motifs de ces peines infligées aux conducteurs peu respectueux de cette loi censée assurer une bonne fluidité de la circulation automobile et surtout préserver les vies humaines. Ces annonces de retrait et les bilans mortels ne cessent d'augmenter. Un état de fait qui laisse croire que l'on n'a pas mis le doigt sur le problème ou du moins, le nouveau code n'a pas embrassé la totalité du drame des accidents de la route. L'inefficacité des ces mesures répressives est expliquée, en partie, par le fait que certains citoyens « hors paires » arrivent, le plus souvent, à récupérer le soir le permis qu'on leur a retiré le matin. La loi, dans certains cas, ne s'applique que sur les simples algériens. Il convient de souligner, à ce sujet, que les limites du code actuel ont été constatées par la gendarmerie, une année seulement, après son entrée en vigueur. Le corps en question a formulé des demandes officielles au gouvernement et à l'APN pour le réviser après avoir enregistré une hausse du nombre d'accidents. La demande de révision, faut-il rappeler, est intervenue fin 2006, une année au cours de laquelle le nombre de personnes tuées sur les routes s'est élèvé à 2.849 et plus 20.000 blessées. La gendarmerie a proposé, en ce sens, de revoir le code de la route, à travers un atelier national ouvert classée comme priorité par les pouvoirs publics. La croissance vertigineuse du parc automobile, la commercialisation à grande échelle de la pièces détachée contrefaite, ajoutés à l'état des routes sont souvent désignés comme des autres facteurs ayant aggravé les phénomène du «terrorisme routier». L'autre point qui mérite toute l'attention quant à ce drame des accidents de la route a trait à la vente des permis de conduire. Bien qu'aucune affaire de ce genre n'ait été rendue publique, les mauvaises langues affirment que les prix d'acquisition de ce «sésame» varient, d'une région à l'autre, suivant la demande et la rigueur des autorités compétentes. L'on prétend qu'au niveau de la capitale, un permis de conduire est acquis, sans aucun test ou le cas échéant en passant des épreuves formelles, est accessible à hauteur de 40.000 dinars. Dans les petites villes de l'intérieur, ce document pourrait être acquis pour 20.000 dinars, soit à peine quelques 5.000 dinars du montant des frais du dossier de candidature pour l'obtention du permis de conduire. Certains observateurs du phénomène des accidents de la route n'hésitent pas à proposer de « passer au crible » l'ensemble des conducteurs algériens. Les détenteurs, non formés, de permis de conduire constituent « un danger public », estime-t-on. Ceci, propose-t-on, en soumettant l'ensemble des personnes titulaire de permis de conduire à des tests rigoureux. Notons, en ce sens, que le facteur humain est toujours classé principale cause des accidents de la route.