Dans notre pays, il est des mesures aussi strictes soient-elles qui n'ont aucun effet sur la réalité. Il en est ainsi des retraits de permis dont le nombre ne cesse ces dernières années d'augmenter substantiellement, mais sans que cela ne puisse faire fléchir la courbe ascendante des tueries perpétrées par des chauffards sur nos routes. A ce titre, il est à signaler que dans la perspective de sécuriser les routes d'Algérie, la Gendarmerie nationale annonce avoir procédé à 3.870 retraits immédiats de permis de conduire à l'échelle nationale durant la semaine dernière. Par ailleurs, durant la période s'étalant du 6 au 12 août, les services de la gendarmerie ont enregistré un record jamais égalé auparavant, en procédant au retrait de pas moins de 552 permis de conduire par jour. Dans ce même sillage, les régions du Centre et de l'Est du pays viennent en tête du classement établi par la Gendarmerie nationale. A titre d'exemple, la wilaya de Sétif est l'une des wilayas qui revient souvent dans les premières places de ce classement. Il faut savoir que la commission de cette wilaya des retraits de permis de conduire a recensé, depuis le début de l'année en cours, pas moins de 600 permis de conduire par semaine. En effet, selon le directeur de la réglementation et des affaires générales au niveau de la wilaya de Sétif, avec ce nombre élevé de dossiers à étudier, la wilaya de Sétif occupe la deuxième place au niveau national après Alger. Ce grand nombre risque d'entraver la bonne marche du service et de retarder les autres missions des services de la direction, surtout avec le manque significatif de personnel et l'exiguïté des locaux. «Dès la réception du permis retiré par la police ou la gendarmerie, nous procédons à son classement et son étude pour préparer le travail de la commission ; ces nombreux dossiers nous rendent la mission très difficile», a affirmé un responsable à ce sujet. Toutefois, un constat s'impose aujourd'hui : aucune de ces mesures très strictes prises à l'encontre des chauffards n'a pu freiner les drames routiers. C'est dire donc que la punition sans la sensibilisation et la prévention n'est guère une arme efficace contre le terrorisme routier. En plus, dans notre pays, l'on est encore loin des campagnes chocs diffusées à la télévision. Selon les dernières statistiques, 85% des personnes qui comparaissent devant la commission sont des jeunes adultes ; l'on comprend ainsi aisément la nécessité vitale d'adopter une nouvelle approche dans le traitement de l'hécatombe routière dans notre pays. Quant aux infractions, elles sont, selon plusieurs témoignages recueillis, généralement relatives au non-respect du code de la route, notamment l'excès de vitesse, le non-port de la ceinture de sécurité et le non-respect du stop. Enfin, comme nous l'a confié un responsable à la daïra de Birtouta, tant que "la mission des commissions demeure beaucoup plus répressive qu'éducative, toutes les mesures strictes adoptées n'auront pas l'impact escompté sur la réalité". Dans notre pays, il est des mesures aussi strictes soient-elles qui n'ont aucun effet sur la réalité. Il en est ainsi des retraits de permis dont le nombre ne cesse ces dernières années d'augmenter substantiellement, mais sans que cela ne puisse faire fléchir la courbe ascendante des tueries perpétrées par des chauffards sur nos routes. A ce titre, il est à signaler que dans la perspective de sécuriser les routes d'Algérie, la Gendarmerie nationale annonce avoir procédé à 3.870 retraits immédiats de permis de conduire à l'échelle nationale durant la semaine dernière. Par ailleurs, durant la période s'étalant du 6 au 12 août, les services de la gendarmerie ont enregistré un record jamais égalé auparavant, en procédant au retrait de pas moins de 552 permis de conduire par jour. Dans ce même sillage, les régions du Centre et de l'Est du pays viennent en tête du classement établi par la Gendarmerie nationale. A titre d'exemple, la wilaya de Sétif est l'une des wilayas qui revient souvent dans les premières places de ce classement. Il faut savoir que la commission de cette wilaya des retraits de permis de conduire a recensé, depuis le début de l'année en cours, pas moins de 600 permis de conduire par semaine. En effet, selon le directeur de la réglementation et des affaires générales au niveau de la wilaya de Sétif, avec ce nombre élevé de dossiers à étudier, la wilaya de Sétif occupe la deuxième place au niveau national après Alger. Ce grand nombre risque d'entraver la bonne marche du service et de retarder les autres missions des services de la direction, surtout avec le manque significatif de personnel et l'exiguïté des locaux. «Dès la réception du permis retiré par la police ou la gendarmerie, nous procédons à son classement et son étude pour préparer le travail de la commission ; ces nombreux dossiers nous rendent la mission très difficile», a affirmé un responsable à ce sujet. Toutefois, un constat s'impose aujourd'hui : aucune de ces mesures très strictes prises à l'encontre des chauffards n'a pu freiner les drames routiers. C'est dire donc que la punition sans la sensibilisation et la prévention n'est guère une arme efficace contre le terrorisme routier. En plus, dans notre pays, l'on est encore loin des campagnes chocs diffusées à la télévision. Selon les dernières statistiques, 85% des personnes qui comparaissent devant la commission sont des jeunes adultes ; l'on comprend ainsi aisément la nécessité vitale d'adopter une nouvelle approche dans le traitement de l'hécatombe routière dans notre pays. Quant aux infractions, elles sont, selon plusieurs témoignages recueillis, généralement relatives au non-respect du code de la route, notamment l'excès de vitesse, le non-port de la ceinture de sécurité et le non-respect du stop. Enfin, comme nous l'a confié un responsable à la daïra de Birtouta, tant que "la mission des commissions demeure beaucoup plus répressive qu'éducative, toutes les mesures strictes adoptées n'auront pas l'impact escompté sur la réalité".