Les questions fondamentales qui sont à l'origine du différend entre le président Robert Mugabe et son principal rival et leader du mouvement démocratique Orange, Morgan Tsvangarai, continuent de diviser un pays au bord du gouffre du fait d'une crise économique sans précédent. Les questions fondamentales qui sont à l'origine du différend entre le président Robert Mugabe et son principal rival et leader du mouvement démocratique Orange, Morgan Tsvangarai, continuent de diviser un pays au bord du gouffre du fait d'une crise économique sans précédent. Encore une réunion à l'échelle régionale pour tenter de sortir le Zimbabwe de l'impasse dans laquelle il se trouve depuis le second tour de l'élection présidentielle de mars passé. Le principal rival du président réélu Robert Mugabe, le chef du mouvement démocratique Orange, Morgan Tsvangarai ne cesse de contester la validité et la légitimité de cette élection pour laquelle il s'était d'ailleurs abstenu lors du second tour en signe de protestation contre les multiples violences et intimidations dont ont été victimes des centaines de ses partisans. Les chefs d'Etat et de gouvernement de la Communauté de développement de l'Afrique australe, SADC, se sont rassemblés à huis clos avec pour principal ordre du jour, le rapport que devait remettre le médiateur pour le Zimbabwe, le président sud-africain, Thabo Mbeki. Mais les divergences sont toujours profondes entre les différents protagonistes. Entre autres questions toujours restées sans réponse, celle liée à la répartition des compétences au sein de l'Exécutif, la durée du gouvernement de transition, dit d'unité nationale, et bien entendu, la question de la nature des réformes constitutionnelles à entamer dans ce cadre. Jugée trop conciliante par nombre de ses pairs, la démarche de Thabo Mbeki ne semble pas porter ses fruits, d'autant que Robert Mugabe a maintes fois répété qu'il n'entendait absolument pas céder sur la question des prérogatives à accorder à l'éventuel premier ministre, Morgan Tsvangarai. Un autre rapport a été présenté par la troïka de politique et de sécurité qui est responsable de toutes les questions afférentes à la sécurité et à la stabilité de la région. Malgré les difficultés rencontrées, les membres de la SADC se sont dit résolus à tout mettre en œuvre pour ramener la stabilité au Zimbabwe voisin qui souffre déjà d'une crise économique aux conséquences insoupçonnées et qui pousse des milliers de citoyens zimbabwéens à chercher refuge et travail en Afrique du Sud. Morgan Tsvangarai a régulièrement accusé Robert Mugabe d'avoir détourné au su et au vu de tout le monde le processus électoral qui avait vu sa victoire lors d'un premier tour qui avait fait craindre le pire lorsque les forces de sécurité avaient déclaré qu'elles n'accepteraient jamais de céder le pouvoir à l'opposition. Après la controverse issue du premier tour de cette élection présidentielle, on se souvient que les Etats-Unis, l'Union européenne et notamment l'ancienne puissance colonisatrice, la Grande-Bretagne, avaient vivement condamné l'absence de transparence de cette élection et menacé le régime de Robert Mugabe de sanctions. La tension avait alors atteint son comble et une médiatrice de la Maison Blanche avait, sans aucun succès d'ailleurs, mené trois missions à Harare. Seul point à mettre à l'actif de Robert Mugabe, le fait qu'il ait réussi une certaine division du mouvement démocratique Orange en y installant une scission. Désormais, même si en nombre infime, une aile du MDC est, on le sait, prête à accepter les conditions imposées par Robert Mugabe. Mais son manque de légitimité internationale la rend particulièrement vulnérable, assimilant la démarche de Mugabe à une simple fuite en avant. Encore une réunion à l'échelle régionale pour tenter de sortir le Zimbabwe de l'impasse dans laquelle il se trouve depuis le second tour de l'élection présidentielle de mars passé. Le principal rival du président réélu Robert Mugabe, le chef du mouvement démocratique Orange, Morgan Tsvangarai ne cesse de contester la validité et la légitimité de cette élection pour laquelle il s'était d'ailleurs abstenu lors du second tour en signe de protestation contre les multiples violences et intimidations dont ont été victimes des centaines de ses partisans. Les chefs d'Etat et de gouvernement de la Communauté de développement de l'Afrique australe, SADC, se sont rassemblés à huis clos avec pour principal ordre du jour, le rapport que devait remettre le médiateur pour le Zimbabwe, le président sud-africain, Thabo Mbeki. Mais les divergences sont toujours profondes entre les différents protagonistes. Entre autres questions toujours restées sans réponse, celle liée à la répartition des compétences au sein de l'Exécutif, la durée du gouvernement de transition, dit d'unité nationale, et bien entendu, la question de la nature des réformes constitutionnelles à entamer dans ce cadre. Jugée trop conciliante par nombre de ses pairs, la démarche de Thabo Mbeki ne semble pas porter ses fruits, d'autant que Robert Mugabe a maintes fois répété qu'il n'entendait absolument pas céder sur la question des prérogatives à accorder à l'éventuel premier ministre, Morgan Tsvangarai. Un autre rapport a été présenté par la troïka de politique et de sécurité qui est responsable de toutes les questions afférentes à la sécurité et à la stabilité de la région. Malgré les difficultés rencontrées, les membres de la SADC se sont dit résolus à tout mettre en œuvre pour ramener la stabilité au Zimbabwe voisin qui souffre déjà d'une crise économique aux conséquences insoupçonnées et qui pousse des milliers de citoyens zimbabwéens à chercher refuge et travail en Afrique du Sud. Morgan Tsvangarai a régulièrement accusé Robert Mugabe d'avoir détourné au su et au vu de tout le monde le processus électoral qui avait vu sa victoire lors d'un premier tour qui avait fait craindre le pire lorsque les forces de sécurité avaient déclaré qu'elles n'accepteraient jamais de céder le pouvoir à l'opposition. Après la controverse issue du premier tour de cette élection présidentielle, on se souvient que les Etats-Unis, l'Union européenne et notamment l'ancienne puissance colonisatrice, la Grande-Bretagne, avaient vivement condamné l'absence de transparence de cette élection et menacé le régime de Robert Mugabe de sanctions. La tension avait alors atteint son comble et une médiatrice de la Maison Blanche avait, sans aucun succès d'ailleurs, mené trois missions à Harare. Seul point à mettre à l'actif de Robert Mugabe, le fait qu'il ait réussi une certaine division du mouvement démocratique Orange en y installant une scission. Désormais, même si en nombre infime, une aile du MDC est, on le sait, prête à accepter les conditions imposées par Robert Mugabe. Mais son manque de légitimité internationale la rend particulièrement vulnérable, assimilant la démarche de Mugabe à une simple fuite en avant.