Jusqu'au bout, le médiateur africain, Thabo Mbeki, y aura cru. Finalement ses efforts auront payé puisque, malgré les critiques dont il a pu faire l'objet, son plan de partage du pouvoir aura été accepté par Robert Mugabe, le leader de l'opposition, Morgan Tsvangarai et le dissident du mouvement démocratique Orange, Artur Mutambara. Jusqu'au bout, le médiateur africain, Thabo Mbeki, y aura cru. Finalement ses efforts auront payé puisque, malgré les critiques dont il a pu faire l'objet, son plan de partage du pouvoir aura été accepté par Robert Mugabe, le leader de l'opposition, Morgan Tsvangarai et le dissident du mouvement démocratique Orange, Artur Mutambara. Après plusieurs semaines de paralysie du fait de divergences profondes concernant essentiellement le partage du pouvoir, le Zimbabwe parait en passe de s'extraire de la crise politique sévère dans laquelle il s'est retrouvé englué au lendemain de l'annonce des résultats du deuxième tour de l'élection présidentielle tenue le 29 mars passé. L'annonce d'un accord entre le pouvoir et l'opposition a été fait, on le sait, dans la journée de vendredi. Par ailleurs, la cérémonie officielle de paraphe du document en question doit se faire demain, lundi, dans la capitale zimbabwéenne, Harare, en présence de nombreux chefs d'état africains, et notamment ceux de la communauté de développement de l'Afrique australe (SADC). Les négociations difficiles et parfois ombrageuses ont débuté en août passé en Afrique du Sud sous la conduite du médiateur désigné par ses pairs de la SADC, le président sud africain, Thabo Mbeki. Immédiatement après l'annonce de cet accord passé entre le Président Robert Mugabe le leader de l'opposition du mouvement démocratique Orange, Morgan Tsvangarai, et un dissident de cette même mouvance, Artur Mutambara, la communauté internationale a été unanime à estimer que c'était là un pas plus qu'encourageant vers un retour de la paix et de la stabilité au Zimbabwe. Ainsi, pour le président de la commission africaine de l'UA, Jean Ping, «il y a lieu maintenant de tout faire pour soutenir l'application de cet accord et pour venir en aide sous toutes les formes possibles au Zimbabwe. C'est notamment la responsabilité de la communauté internationale.»Pour ce qui le concerne , le Haut représentant de l'Union européenne en matière de politique extérieure, l'Espagnol Fernando Solana, a assuré être «encouragé» par cet accord. Et d'ajouter que «je suis convaincu que cet accord permettra au Zimbabwe de trouver un moyen de sortie de crise dans l'intérêt de l'ensemble de la population zimbabwéenne.» Plusieurs chefs d'Etat africains se sont déjà exprimé ou ont envoyé des messages de solidarité et d'encouragement à l'annonce de cet accord. C'est demain, qu'outre la signature de l'accord en question, sera annoncée la composition du gouvernement d'union nationale qui, en principe, devrait permettre au Zimbabwe de tourner la page d'un conflit qui aurait pu être beaucoup plus grave après les agressions dont ont été victimes des partisans de Morgan Tsvangarai à la veille de la tenue du deuxième tour de cette élection présidentielle qui, rappelons le, n'a enregistré que la candidature unique de Robert Mugabe, Tsvangarai s'étant retiré au dernier moment pour, justement, protester contre cette vague de violence contre ses partisans et militants. Cet accord, et surtout la médiation du président sud africain, Thabo Mbeki, montrent aussi une chose et non des moindres : c'est la capacité des Africains à régler leurs problèmes eux-mêmes, indépendamment des menaces de sanctions et d'isolement dont a fait l'objet le pouvoir zimbabwéen de la part tant de l'Union européenne que des Etats-Unis. Après plusieurs semaines de paralysie du fait de divergences profondes concernant essentiellement le partage du pouvoir, le Zimbabwe parait en passe de s'extraire de la crise politique sévère dans laquelle il s'est retrouvé englué au lendemain de l'annonce des résultats du deuxième tour de l'élection présidentielle tenue le 29 mars passé. L'annonce d'un accord entre le pouvoir et l'opposition a été fait, on le sait, dans la journée de vendredi. Par ailleurs, la cérémonie officielle de paraphe du document en question doit se faire demain, lundi, dans la capitale zimbabwéenne, Harare, en présence de nombreux chefs d'état africains, et notamment ceux de la communauté de développement de l'Afrique australe (SADC). Les négociations difficiles et parfois ombrageuses ont débuté en août passé en Afrique du Sud sous la conduite du médiateur désigné par ses pairs de la SADC, le président sud africain, Thabo Mbeki. Immédiatement après l'annonce de cet accord passé entre le Président Robert Mugabe le leader de l'opposition du mouvement démocratique Orange, Morgan Tsvangarai, et un dissident de cette même mouvance, Artur Mutambara, la communauté internationale a été unanime à estimer que c'était là un pas plus qu'encourageant vers un retour de la paix et de la stabilité au Zimbabwe. Ainsi, pour le président de la commission africaine de l'UA, Jean Ping, «il y a lieu maintenant de tout faire pour soutenir l'application de cet accord et pour venir en aide sous toutes les formes possibles au Zimbabwe. C'est notamment la responsabilité de la communauté internationale.»Pour ce qui le concerne , le Haut représentant de l'Union européenne en matière de politique extérieure, l'Espagnol Fernando Solana, a assuré être «encouragé» par cet accord. Et d'ajouter que «je suis convaincu que cet accord permettra au Zimbabwe de trouver un moyen de sortie de crise dans l'intérêt de l'ensemble de la population zimbabwéenne.» Plusieurs chefs d'Etat africains se sont déjà exprimé ou ont envoyé des messages de solidarité et d'encouragement à l'annonce de cet accord. C'est demain, qu'outre la signature de l'accord en question, sera annoncée la composition du gouvernement d'union nationale qui, en principe, devrait permettre au Zimbabwe de tourner la page d'un conflit qui aurait pu être beaucoup plus grave après les agressions dont ont été victimes des partisans de Morgan Tsvangarai à la veille de la tenue du deuxième tour de cette élection présidentielle qui, rappelons le, n'a enregistré que la candidature unique de Robert Mugabe, Tsvangarai s'étant retiré au dernier moment pour, justement, protester contre cette vague de violence contre ses partisans et militants. Cet accord, et surtout la médiation du président sud africain, Thabo Mbeki, montrent aussi une chose et non des moindres : c'est la capacité des Africains à régler leurs problèmes eux-mêmes, indépendamment des menaces de sanctions et d'isolement dont a fait l'objet le pouvoir zimbabwéen de la part tant de l'Union européenne que des Etats-Unis.