L'arrosage des fruits et légumes avec des eaux usées revient sur les devants de la scène. La pastèque, est visiblement la plus touchée par ce phénomène. L'arrosage des fruits et légumes avec des eaux usées revient sur les devants de la scène. La pastèque, est visiblement la plus touchée par ce phénomène. L'arrosage des fruits et légumes avec des eaux usées revient sur les devants de la scène. Etant à l'origine de plusieurs cas graves d'intoxication alimentaire, les autorités publiques sont montées au créneau pour tirer la sonnette d'alarme sur ce que cela représente comme danger sur la santé publique des citoyens. La pastèque, fruit très prisé par les citoyens, notamment en cette période estivale, est visiblement la plus touchée par ce phénomène. En effet, au cours de la semaine dernière, plus de 17 cas d'intoxication ont été recensés dan l' Oranie, dans la wilaya de Ain Témouchent, au niveau de la région de Aoub Elleil, dépendant de la daïra de Ain Lkheil plus précisément. Sujettes à de fortes fièvres, ces personnes sont actuellement sous surveillance médicale. Les services de la Gendarmerie nationale ont pour leur part ouvert une enquête pour déterminer les tenants et aboutissants de cette intoxication collective. Suite à cette investigation, les analyses médicales ont fait ressortir que les causes de cette intoxication sont dues à la consommation de pastèque arrosée d'eaux usées. Depuis, les services de la Gendarmerie nationale ont procédé à la saisie d'au moins 3 quintaux de la denrée incriminée. Le responsable du groupement de ce même corps de la wilaya de Ain Témouchent a même révélé récemment que ses services mènent une lutte sans merci contre les agriculteurs au niveau des champs de pastèque puisque des informations venues de milieux citoyens révèlent que des agriculteurs irriguent leurs champs aux moyens d'eaux usées. Notons, par ailleurs, que les enquêtes menées par les services de la Gendarmerie nationale ont permis également de saisir des pompes à eau et des tracteurs. «Nous saisissons quotidiennement de la pastèque toxique et non consommable exposée sur des routes nationales ou au niveau des champs», explique un responsable d'une brigade de gendarmerie. L'arrosage de la pastèque par des eaux usées progresse aussi d'une manière alarmante dans le centre du pays notamment dans les alentours de la Mitidja. Selon des témoignages de fellahs recueillis sur place, l'assèchement des nappes phréatiques et la cherté des pompes à eau incitent les agriculteurs à détourner les eaux usées pour arroser leurs champs. « De plus en plus de fellahs recourent à cette méthode dangereuse car ils veulent à tout prix ne pas perdre leur récolte à cause du manque d'eau pour l'irrigation », nous confie un fellah de la commune de Tessala Merdja, à 35 km d'Alger, que nous avons pris le soin de contacter. Un autre fellah de la région de Bouinan, dans la wilaya de Blida, nous expliquera que les agriculteurs peuvent arroser leurs terres avec des eaux usées sans la crainte d'être inquiétés par les éléments de la Gendarmerie nationale. « C'est rare de voir les gendarmes mettre leurs pieds dans les haouchs de la région. Les agriculteurs profitent donc de cette permissivité pour arroser leurs terres avec tout ce qu'ils veulent. Cette situation, si elle perdure va occasionner de graves dégâts sur la santé de nos citoyens », prévient un responsable de la daïra de Boufarik. Pour rappel, le code des eaux prévoit dans, notamment ses articles 63 et 137, que l'irrigation avec les eaux usées brutes est interdite et que, par contre, celles épurées peuvent être utilisées pour certaines cultures. Dans l'alinéa 2 du second, on peut lire que l'utilisation des eaux même épurées pour l'irrigation des crudités est tout aussi interdite. Soulignons enfin que les intoxications alimentaires provoquent, malheureusement chaque année dans notre pays au moins 500 décès. 8 millions d'Algériens sont victimes, annuellement, d'intoxications alimentaires. 36.000 d'entre eux nécessitent une hospitalisation pour des soins intensifs. C'est dire que la situation est loin d'être réjouissante… L'arrosage des fruits et légumes avec des eaux usées revient sur les devants de la scène. Etant à l'origine de plusieurs cas graves d'intoxication alimentaire, les autorités publiques sont montées au créneau pour tirer la sonnette d'alarme sur ce que cela représente comme danger sur la santé publique des citoyens. La pastèque, fruit très prisé par les citoyens, notamment en cette période estivale, est visiblement la plus touchée par ce phénomène. En effet, au cours de la semaine dernière, plus de 17 cas d'intoxication ont été recensés dan l' Oranie, dans la wilaya de Ain Témouchent, au niveau de la région de Aoub Elleil, dépendant de la daïra de Ain Lkheil plus précisément. Sujettes à de fortes fièvres, ces personnes sont actuellement sous surveillance médicale. Les services de la Gendarmerie nationale ont pour leur part ouvert une enquête pour déterminer les tenants et aboutissants de cette intoxication collective. Suite à cette investigation, les analyses médicales ont fait ressortir que les causes de cette intoxication sont dues à la consommation de pastèque arrosée d'eaux usées. Depuis, les services de la Gendarmerie nationale ont procédé à la saisie d'au moins 3 quintaux de la denrée incriminée. Le responsable du groupement de ce même corps de la wilaya de Ain Témouchent a même révélé récemment que ses services mènent une lutte sans merci contre les agriculteurs au niveau des champs de pastèque puisque des informations venues de milieux citoyens révèlent que des agriculteurs irriguent leurs champs aux moyens d'eaux usées. Notons, par ailleurs, que les enquêtes menées par les services de la Gendarmerie nationale ont permis également de saisir des pompes à eau et des tracteurs. «Nous saisissons quotidiennement de la pastèque toxique et non consommable exposée sur des routes nationales ou au niveau des champs», explique un responsable d'une brigade de gendarmerie. L'arrosage de la pastèque par des eaux usées progresse aussi d'une manière alarmante dans le centre du pays notamment dans les alentours de la Mitidja. Selon des témoignages de fellahs recueillis sur place, l'assèchement des nappes phréatiques et la cherté des pompes à eau incitent les agriculteurs à détourner les eaux usées pour arroser leurs champs. « De plus en plus de fellahs recourent à cette méthode dangereuse car ils veulent à tout prix ne pas perdre leur récolte à cause du manque d'eau pour l'irrigation », nous confie un fellah de la commune de Tessala Merdja, à 35 km d'Alger, que nous avons pris le soin de contacter. Un autre fellah de la région de Bouinan, dans la wilaya de Blida, nous expliquera que les agriculteurs peuvent arroser leurs terres avec des eaux usées sans la crainte d'être inquiétés par les éléments de la Gendarmerie nationale. « C'est rare de voir les gendarmes mettre leurs pieds dans les haouchs de la région. Les agriculteurs profitent donc de cette permissivité pour arroser leurs terres avec tout ce qu'ils veulent. Cette situation, si elle perdure va occasionner de graves dégâts sur la santé de nos citoyens », prévient un responsable de la daïra de Boufarik. Pour rappel, le code des eaux prévoit dans, notamment ses articles 63 et 137, que l'irrigation avec les eaux usées brutes est interdite et que, par contre, celles épurées peuvent être utilisées pour certaines cultures. Dans l'alinéa 2 du second, on peut lire que l'utilisation des eaux même épurées pour l'irrigation des crudités est tout aussi interdite. Soulignons enfin que les intoxications alimentaires provoquent, malheureusement chaque année dans notre pays au moins 500 décès. 8 millions d'Algériens sont victimes, annuellement, d'intoxications alimentaires. 36.000 d'entre eux nécessitent une hospitalisation pour des soins intensifs. C'est dire que la situation est loin d'être réjouissante…