L'attentat a ciblé l'Ecole de la Gendarmerie nationale où une dizaine de jeunes universitaires étaient rassemblés attendant devant l'entrée principale pour un concours d'entrée à cette école de formation de gendarmes. L'attentat a ciblé l'Ecole de la Gendarmerie nationale où une dizaine de jeunes universitaires étaient rassemblés attendant devant l'entrée principale pour un concours d'entrée à cette école de formation de gendarmes. Un attentat suicide à la voiture piégée a été perpétré, hier, à 7h00 du matin, aux Issers, à quelques vingt kilomètres du chef-lieu de la wilaya de Boumerdès. L'attentat a ciblé l'Ecole de la Gendarmerie nationale où une dizaine de jeunes universitaires étaient rassemblés attendant devant l'entrée principale pour un concours d'entrée à cette école de formation de gendarmes. Le bilan de cet attentat est sans appel :43 morts et 45 blessés, selon un bilan provisoire du ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales. Parmi les personnes décédées, on dénombre 42 civils et un (1) gendarme, alors que 32 blessés sont des civils et 13 autres sont des gendarmes. Selon des témoins, le kamikaze a dirigé sa voiture de marque Hilux, de couleur verte, chargée d'explosifs contre l'entrée principale de cette école causant ainsi un vrai carnage. Sur place, l'on a constaté que cette explosion a creusé un cratère de plusieurs mètres de diamètre et d'environ un mètre de profondeur. Le souffle de l'explosion a causé des dégâts énormes aux façades de plusieurs habitations environnantes. La clôture de l'école de formation a été soufflée et des arbres arrachés. L'habitation qui fait face à cette école s'est totalement effondrée. Les vitres de la caserne de l'Armée nationale populaire, Abane-Ramdhan, à 150 mètres de là, ont volé en éclats. Plusieurs véhicules qui se trouvaient dans le périmètre étaient également endommagés. La carcasse d'une voiture Peugeot 307 immatriculée à Béjaïa, au bord de laquelle se trouvait une famille, reflète la puissance de la déflagration. Les membres de cette famille ont tous péri, selon des témoins oculaires. «J'étais en train de prendre mon café, quand, soudain, les vitres du café ont été soufflées. Une scène indescriptible s'était suivie. Les gens couraient dans tous les sens, les ambulances allaient et venaient… c'était vraiment indescriptible », raconte un jeune rencontré sur place. La scène était vraiment horrible. Les corps des victimes étaient éparpillés un peu partout dans les environs. Ces corps déchiquetés étaient ramassés rapidement par les éléments de la police scientifique avant d'être enveloppés dans des couvertures et placés dans les ambulances qui les ont transférés dans les morgues des hôpitaux les plus proches. «C'est vraiment un choc. L'explosion était très puissante et la maison a été fortement secouée. Quand je suis sorti pour voir ce qu'il y a, c'était le choc. Le nombre de ceux qui étaient éparpillés sur le sol était supérieur à celui des vivants », nous a révélé un quadragénaire habitant non loin du lieu de l'attentat. Juste après l'attentat, un impressionnant dispositif sécuritaire a été déployé sur les lieux. Les gendarmes et les militaires qui étaient mobilisés étaient sur le qui-vive. Le périmètre de l'attentat a été encerclé et les citoyens sommés de quitter les lieux pour laisser les éléments de la Protection civile et de la police scientifique faire leur travail. Les agents de nettoyage de la Direction des travaux publics s'affairent à nettoyer les lieux et à couvrir le cratère creusé par la déflagration. Par ailleurs, selon des témoignages recueillis sur place, la déflagration a été entendue à plusieurs kilomètres à la ronde. Un citoyen qui habite à quelque deux kilomètres du lieu nous a dit que la détonation a été fortement entendue et que même une secousse a été ressentie. Aux environs de 11h00, l'accès à cette commune était quasiment difficile. Le seul échangeur qui donnait, à partir de la RN 12, à cette localité était fermé par les forces de l'ordre. Des files interminables de voitures se sont alors formées le long de la route nationale 12, atteignant jusqu'à un kilomètre. Un attentat suicide à la voiture piégée a été perpétré, hier, à 7h00 du matin, aux Issers, à quelques vingt kilomètres du chef-lieu de la wilaya de Boumerdès. L'attentat a ciblé l'Ecole de la Gendarmerie nationale où une dizaine de jeunes universitaires étaient rassemblés attendant devant l'entrée principale pour un concours d'entrée à cette école de formation de gendarmes. Le bilan de cet attentat est sans appel :43 morts et 45 blessés, selon un bilan provisoire du ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales. Parmi les personnes décédées, on dénombre 42 civils et un (1) gendarme, alors que 32 blessés sont des civils et 13 autres sont des gendarmes. Selon des témoins, le kamikaze a dirigé sa voiture de marque Hilux, de couleur verte, chargée d'explosifs contre l'entrée principale de cette école causant ainsi un vrai carnage. Sur place, l'on a constaté que cette explosion a creusé un cratère de plusieurs mètres de diamètre et d'environ un mètre de profondeur. Le souffle de l'explosion a causé des dégâts énormes aux façades de plusieurs habitations environnantes. La clôture de l'école de formation a été soufflée et des arbres arrachés. L'habitation qui fait face à cette école s'est totalement effondrée. Les vitres de la caserne de l'Armée nationale populaire, Abane-Ramdhan, à 150 mètres de là, ont volé en éclats. Plusieurs véhicules qui se trouvaient dans le périmètre étaient également endommagés. La carcasse d'une voiture Peugeot 307 immatriculée à Béjaïa, au bord de laquelle se trouvait une famille, reflète la puissance de la déflagration. Les membres de cette famille ont tous péri, selon des témoins oculaires. «J'étais en train de prendre mon café, quand, soudain, les vitres du café ont été soufflées. Une scène indescriptible s'était suivie. Les gens couraient dans tous les sens, les ambulances allaient et venaient… c'était vraiment indescriptible », raconte un jeune rencontré sur place. La scène était vraiment horrible. Les corps des victimes étaient éparpillés un peu partout dans les environs. Ces corps déchiquetés étaient ramassés rapidement par les éléments de la police scientifique avant d'être enveloppés dans des couvertures et placés dans les ambulances qui les ont transférés dans les morgues des hôpitaux les plus proches. «C'est vraiment un choc. L'explosion était très puissante et la maison a été fortement secouée. Quand je suis sorti pour voir ce qu'il y a, c'était le choc. Le nombre de ceux qui étaient éparpillés sur le sol était supérieur à celui des vivants », nous a révélé un quadragénaire habitant non loin du lieu de l'attentat. Juste après l'attentat, un impressionnant dispositif sécuritaire a été déployé sur les lieux. Les gendarmes et les militaires qui étaient mobilisés étaient sur le qui-vive. Le périmètre de l'attentat a été encerclé et les citoyens sommés de quitter les lieux pour laisser les éléments de la Protection civile et de la police scientifique faire leur travail. Les agents de nettoyage de la Direction des travaux publics s'affairent à nettoyer les lieux et à couvrir le cratère creusé par la déflagration. Par ailleurs, selon des témoignages recueillis sur place, la déflagration a été entendue à plusieurs kilomètres à la ronde. Un citoyen qui habite à quelque deux kilomètres du lieu nous a dit que la détonation a été fortement entendue et que même une secousse a été ressentie. Aux environs de 11h00, l'accès à cette commune était quasiment difficile. Le seul échangeur qui donnait, à partir de la RN 12, à cette localité était fermé par les forces de l'ordre. Des files interminables de voitures se sont alors formées le long de la route nationale 12, atteignant jusqu'à un kilomètre.