Après la folie des télénovelas, voilà aujourd'hui au tour des feuilletons turcs d'envahir les petits écrans du Monde arabe. On ne parle que d'eux. Ce ne sont ni des champions olympiques ni des gagnants de la Star'Ac. Il s'agit de Noor et Mohannad, héros d'un feuilleton turc doublé en arabe qui tient en haleine depuis des mois des millions de téléspectateurs à travers le Monde arabe. Après la folie des télénovelas, voilà aujourd'hui au tour des feuilletons turcs d'envahir les petits écrans du Monde arabe. On ne parle que d'eux. Ce ne sont ni des champions olympiques ni des gagnants de la Star'Ac. Il s'agit de Noor et Mohannad, héros d'un feuilleton turc doublé en arabe qui tient en haleine depuis des mois des millions de téléspectateurs à travers le Monde arabe. Des pays du Golfe à Alger, en passant par le Liban et la Syrie, ils sont des millions à ne pas rater un seul épisode de cette saga familiale qui raconte les péripéties d'un jeune couple turc tiraillé entre tradition et modernité. Le feuilleton Noor est, en ce sens, celui qui connaît aujourd'hui un engouement singulier et annonce avec « sanouat eddayaa » (les années de perdition), un autre feuilleton turc, l'entrée en force du cinéma turc. On parle même de «nourmania dans le Monde arabe» tant ce feuilleton attire à plus d'un titre l'attention du grand public. Ces feuilletons, annoncent selon bon nombre d'observateurs, l'arrivée en force du cinéma turc sur nos écrans à travers les chaînes arabes. Le feuilleton Noor diffusée par MBC one en prime time, retransmis par d'autres chaînes de ce même groupe de télévision à minuit et le lendemain vers quatorze heures est devenu en l'espace de trois mois, un véritable phénomène de société. Dans les salons de coiffure, on ne parle que de Noor et de Mohannad, les héros du feuilleton. Même les jeunes dans les rues commencent à s'identifier au personnage principal, Le beau blanc turc qui suscite l'admiration des jeunes filles. Beaucoup d'indicateurs sur l'audience de ce feuilleton permettent de mesurer l'ampleur du phénomène qui gagne le grand public depuis la diffusion de Noor et de « sanouat eddayaa ». La presse jaune en a fait des photos des acteurs principaux du feuilleton et des rumeurs qui circulent à leur égard une matière inépuisable pour faire vendre leur produit. «La vraie fiancée de Mohannad est jalouse », « Noor risque de divorcer de son mari », «le grand public demande le mariage réel de Noor et de Mohannad » sont les grands titres qui reviennent incessamment à la une de ces journaux qui se vendent comme des petits pains. La toile, les forums de discussion, les blogs évoquant le feuilleton, ses acteurs, son histoire, témoignent de sa popularité. Mohannad et Noor, totalement inconnu jusqu'ici, sont devenu de vraies icônes du cinéma turc. «L'amour est le point fort de ce feuilleton turc qui fait fureur dans le Monde arabe», affirme une psychologue. Ce feuilleton accusé d'être un briseur de couple, ne représente selon la spécialiste, qu'une fuite en avant des problèmes de la réalité rencontrés par de nombreux couples incapables de résoudre leurs différends. «Ils serait vraiment réducteur d'accuser un feuilleton des défaillances au niveau de la communication qu'observent de nombreux foyers algériens dans lesquelles la tendresse et le dialogue font défaut». La psychologue affirme, par ailleurs, que l'engouement du grand public pour les feuilletons turcs est attribuable au fait que ces derniers proposent une représentation réelle de la famille musulmane tiraillée entre conservatisme et modernisme. En ce sens, le feuilleton Noor offre au grand public l'image d'une famille tolérante, au sein de laquelle on peut parler d'amour, de couple et d'autres sujets délicats sans pour autant attenter la sensibilité des téléspectateurs. Concernant l'attraction des jeunes à ce feuilleton, la psychologue affirme que cela varie d'une personne à une autre. Ainsi, alors que les jeunes hommes sont attirés par la personnalité de Yahia, le personnage de sanouat eddayaa, viril, fort, et très amoureux, les filles ne cachent par leur amour pour Mohannad, le beau blanc, au sourire dévastateur, qui nourrit leurs illusions. L'on conçoit, par ailleurs, que tout en ce feuilleton est conçu de manière à accrocher l'attention du grand public. Les personnages sont beaux, séduisants, brillants, ils exercent des métiers à envier; Noor, l'actrice principale qui a donné son prénom au feuilleton, est modéliste et conceptrice de mode, alors que son époux est un important homme d'affaires. D'ailleurs, les téléspectateurs de ce feuilleton, en majorité des femmes au foyer et des jeunes filles, disent craquer au charme de l'acteur Kivanç Tatlitug, alias Mohannad, blond, yeux bleus, sourire ravageur, qui fait palpiter le coeur de la gent féminine au point où de nombreux articles dans la presse arabe et les magazines people ont fait état des cas de divorces en rapport avec ce feuilleton. A leur tour, les sociologues arabes n'ont pas manqué d'analyser le phénomène de société que sont devenus les feuilletons turcs. Pour eux, ce genre de feuilleton reflète une dualité entre modernité et tradition que les Arabes vivent mais assument difficilement. La série serait, en ce sens, un soulagement d'une angoisse fort présente entre incapacité d'équilibrer entre traditionalisme et modernisme. Sur un autre chapitre, le feuilleton propose des schémas familiaux bien réel. «Une femme active opprimée par son époux, un époux machiste forcés d'accepter l'égalité avec la femme, une mère célibataire qui se fait avorter, une épouse blessée après une trahison. Par un processus d'identification, beaucoup de téléspectateurs se mettent à la place de ces personnages, et vont jusqu'à comparer leur existence à celle de ces acteurs. La série Noor a également joué sur un point fort délicat, la tolérance en Islam. Ainsi, le feuilleton, de l'avis de nombreux sociologues, montre de jeunes musulmans libéraux. Ce à quoi aspirent beaucoup de téléspectateurs et qui n'est pas toujours évident dans des contextes régis par un conservatisme aveuglant. En résumé, Noor réunit tous les ingrédients qui permettent d'échapper, l'espace de sa diffusion, à l'emprise de la réalité. Il est à signaler, par ailleurs, que le phénomène est tel que le mufti d'Arabie saoudite a lancé récemment une fetwa contre ce feuilleton jugé "subversif" et "anti-islamique", affirmant que toute chaîne qui le diffuse est "ennemie de Dieu et de son prophète (QSSSL)". Le cinéma turc a apparemment de longs jours devant lui. La Turquie est d'ailleurs devenue la destination de rêve de beaucoup de familles et de couples qui rêvent de rencontrer les personnages du feuilleton Noor et même de visiter les lieux du tournage. Des pays du Golfe à Alger, en passant par le Liban et la Syrie, ils sont des millions à ne pas rater un seul épisode de cette saga familiale qui raconte les péripéties d'un jeune couple turc tiraillé entre tradition et modernité. Le feuilleton Noor est, en ce sens, celui qui connaît aujourd'hui un engouement singulier et annonce avec « sanouat eddayaa » (les années de perdition), un autre feuilleton turc, l'entrée en force du cinéma turc. On parle même de «nourmania dans le Monde arabe» tant ce feuilleton attire à plus d'un titre l'attention du grand public. Ces feuilletons, annoncent selon bon nombre d'observateurs, l'arrivée en force du cinéma turc sur nos écrans à travers les chaînes arabes. Le feuilleton Noor diffusée par MBC one en prime time, retransmis par d'autres chaînes de ce même groupe de télévision à minuit et le lendemain vers quatorze heures est devenu en l'espace de trois mois, un véritable phénomène de société. Dans les salons de coiffure, on ne parle que de Noor et de Mohannad, les héros du feuilleton. Même les jeunes dans les rues commencent à s'identifier au personnage principal, Le beau blanc turc qui suscite l'admiration des jeunes filles. Beaucoup d'indicateurs sur l'audience de ce feuilleton permettent de mesurer l'ampleur du phénomène qui gagne le grand public depuis la diffusion de Noor et de « sanouat eddayaa ». La presse jaune en a fait des photos des acteurs principaux du feuilleton et des rumeurs qui circulent à leur égard une matière inépuisable pour faire vendre leur produit. «La vraie fiancée de Mohannad est jalouse », « Noor risque de divorcer de son mari », «le grand public demande le mariage réel de Noor et de Mohannad » sont les grands titres qui reviennent incessamment à la une de ces journaux qui se vendent comme des petits pains. La toile, les forums de discussion, les blogs évoquant le feuilleton, ses acteurs, son histoire, témoignent de sa popularité. Mohannad et Noor, totalement inconnu jusqu'ici, sont devenu de vraies icônes du cinéma turc. «L'amour est le point fort de ce feuilleton turc qui fait fureur dans le Monde arabe», affirme une psychologue. Ce feuilleton accusé d'être un briseur de couple, ne représente selon la spécialiste, qu'une fuite en avant des problèmes de la réalité rencontrés par de nombreux couples incapables de résoudre leurs différends. «Ils serait vraiment réducteur d'accuser un feuilleton des défaillances au niveau de la communication qu'observent de nombreux foyers algériens dans lesquelles la tendresse et le dialogue font défaut». La psychologue affirme, par ailleurs, que l'engouement du grand public pour les feuilletons turcs est attribuable au fait que ces derniers proposent une représentation réelle de la famille musulmane tiraillée entre conservatisme et modernisme. En ce sens, le feuilleton Noor offre au grand public l'image d'une famille tolérante, au sein de laquelle on peut parler d'amour, de couple et d'autres sujets délicats sans pour autant attenter la sensibilité des téléspectateurs. Concernant l'attraction des jeunes à ce feuilleton, la psychologue affirme que cela varie d'une personne à une autre. Ainsi, alors que les jeunes hommes sont attirés par la personnalité de Yahia, le personnage de sanouat eddayaa, viril, fort, et très amoureux, les filles ne cachent par leur amour pour Mohannad, le beau blanc, au sourire dévastateur, qui nourrit leurs illusions. L'on conçoit, par ailleurs, que tout en ce feuilleton est conçu de manière à accrocher l'attention du grand public. Les personnages sont beaux, séduisants, brillants, ils exercent des métiers à envier; Noor, l'actrice principale qui a donné son prénom au feuilleton, est modéliste et conceptrice de mode, alors que son époux est un important homme d'affaires. D'ailleurs, les téléspectateurs de ce feuilleton, en majorité des femmes au foyer et des jeunes filles, disent craquer au charme de l'acteur Kivanç Tatlitug, alias Mohannad, blond, yeux bleus, sourire ravageur, qui fait palpiter le coeur de la gent féminine au point où de nombreux articles dans la presse arabe et les magazines people ont fait état des cas de divorces en rapport avec ce feuilleton. A leur tour, les sociologues arabes n'ont pas manqué d'analyser le phénomène de société que sont devenus les feuilletons turcs. Pour eux, ce genre de feuilleton reflète une dualité entre modernité et tradition que les Arabes vivent mais assument difficilement. La série serait, en ce sens, un soulagement d'une angoisse fort présente entre incapacité d'équilibrer entre traditionalisme et modernisme. Sur un autre chapitre, le feuilleton propose des schémas familiaux bien réel. «Une femme active opprimée par son époux, un époux machiste forcés d'accepter l'égalité avec la femme, une mère célibataire qui se fait avorter, une épouse blessée après une trahison. Par un processus d'identification, beaucoup de téléspectateurs se mettent à la place de ces personnages, et vont jusqu'à comparer leur existence à celle de ces acteurs. La série Noor a également joué sur un point fort délicat, la tolérance en Islam. Ainsi, le feuilleton, de l'avis de nombreux sociologues, montre de jeunes musulmans libéraux. Ce à quoi aspirent beaucoup de téléspectateurs et qui n'est pas toujours évident dans des contextes régis par un conservatisme aveuglant. En résumé, Noor réunit tous les ingrédients qui permettent d'échapper, l'espace de sa diffusion, à l'emprise de la réalité. Il est à signaler, par ailleurs, que le phénomène est tel que le mufti d'Arabie saoudite a lancé récemment une fetwa contre ce feuilleton jugé "subversif" et "anti-islamique", affirmant que toute chaîne qui le diffuse est "ennemie de Dieu et de son prophète (QSSSL)". Le cinéma turc a apparemment de longs jours devant lui. La Turquie est d'ailleurs devenue la destination de rêve de beaucoup de familles et de couples qui rêvent de rencontrer les personnages du feuilleton Noor et même de visiter les lieux du tournage.