Intitulé « Une seule année de télévision dans le monde, édition 2009 », ce rapport, couvrant plus de 80 pays et autres régions de par le monde, est réalisé par « Média- métrie », une société internationale spécialisée dans la mesure d'audience et d'audimat des programmes audiovisuels et interactifs. Aussi, Noor et Bab El Hara figurent dans le Top Ten de la catégorie fiction, se jouant dans un « mouchoir », après CSI (Crime Scene Investigation (USA), CSI Miami (USA), Yo Soy Betty, la Fla (Uggly Betty, Colombie), Tayana's Day et The Apostle (Russie). Mazen Hayek, directeur marketing, relations publiques et affaires commerciales du Groupe MBC, commente cette place honorable au Top Ten télévisuel mondial : « Les statistiques et les rapports internationaux confirment encore une fois la suprématie du groupe MBC dans la région et sa capacité à fournir une expérience télévisée unique aux téléspectateurs arabes, basée sur une large gamme d'émissions et de séries mondiales produites localement. Ces programmes, hautement concurrentiels, ont un taux de suivi qui n'a rien à envier aux programmes les plus regardés à travers le monde... Cela est dû bien évidemment à la fidélité des téléspectateurs et la confiance des annonceurs dans toutes les chaînes du groupe MBC qui est conscient que ses réalisations sont à la hauteur de ses responsabilités. Ce qui nous pousse à améliorer constamment les contenus télé aux niveaux quantitatif et qualitatif, tout en aspirant à un rayonnement au niveau mondial. » Pour rappel, en septembre 2008, un sondage d'Ipsos a fait ressortir que 85 millions de téléspectateurs de plus de 15 ans des deux sexes, dont 50 millions de femmes du Moyen-Orient et du Maghreb, ont suivi le dernier épisode du feuilleton turc Noor, doublé en langue arabe parlée (syrienne, du Cham). Et pour le feuilleton Sanawat Dayaa, ce sont 67 millions de téléspectateurs, dont 39 millions de femmes, soit plus d'un tiers du nombre de femmes ayant la majorité dans le Monde arabe. Ils sont 14,928 millions de téléspectateurs algériens à avoir suivi la fin du soap opéra turc Noor, dont 8,414 millions sont une audience féminine et 6,514 millions masculine de plus de 15 ans. Rencontrée à Beyrouth, celle qui a explosé l'audimat, Sungül Öden, alias Noor, nous avait confié :« J'ai joué dans plusieurs séries TV avant Noor. Mais depuis, Noor a changé ma vie. Je suis une actrice qui a évolué. Je suis très prise et sollicitée (rires), pour ne pas dire une célébrité en Turquie et dans le Monde arabe. Mon agenda est surbooké de propositions de films et de feuilletons. Pour vous dire, n'importe où dans le monde, il existe les mêmes problèmes : l'amour, le chagrin d'amour, les problèmes de couple, les choses de la vie quoi ! Les gens qui attendaient que je meurs à la fin du feuilleton ont été déçus. Noor, c'est une série positive exprimant l'espoir. J'ai vécu et “habité” le rôle de Noor. Puis je rentre chez moi, je vis ma vie. Pour l'amour, pour l'homme que je chéris et que j'aime, je donnerai mon âme, ma vie. Je parle de ma vie... Noor a eu un impact indirect sur la condition féminine. Je suis active dans mon investissement humain auprès des femmes. J'œuvre pour des projets caritatifs. » Et par voie de conséquence, le phénomène Noor a intéressé l'Occident. La preuve ! NBC, ABC News, The Washington Post, The Financial Times, Le Monde, El Pais se sont intéressés à ce ‘‘téléphénomène'' de société en lui consacrant des reportages et autres articles.