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Quand la terre natale fait parler un poète
Brahim Saci, chanteur
Publié dans Le Midi Libre le 24 - 08 - 2008

Sur les traces de l'immense chanteur Slimane Azem, le poète écrit sur l'exil et ses tourments. L'auteur de « Lmoudja » (La vague), décrit les peines de toutes les personnes qui vivent loin de la terre qui les a vu naître et grandir.
Sur les traces de l'immense chanteur Slimane Azem, le poète écrit sur l'exil et ses tourments. L'auteur de « Lmoudja » (La vague), décrit les peines de toutes les personnes qui vivent loin de la terre qui les a vu naître et grandir.
Auteur, compositeur et interprète, Brahim Saci est l'un des plus grands chanteurs kabyles. Ses textes très poétiques, chantés en Kabyle ou en Français, nous bercent et nous ouvrent les yeux pour voir la vie autrement. Sur les traces de l'immense chanteur Slimane Azem, le poète écrit sur l'exil et ses tourments. L'auteur de « Lmoudja » (La vague), décrit les peines de toutes les personnes qui vivent loin de la terre qui les a vu naître et grandir. L'être humain est toujours lié au pays natal. On peut être riche et goûter à tous les plaisirs de la vie, mais rien ne peut remplacer cette seconde mère. Brahim compose aussi des chansons sur l'existence et ses paradoxes. Avec des paroles soigneusement élaborées et des mélodies exquises, le chanteur nous invite à écouter, à savourer, à méditer sans cesse de très belles chansons, qui témoignent de la lucidité et de l'humanisme d'un artiste très sensible. Le fils de la Kabylie est un intellectuel qui n'est pas indifférent devant les souffrances des autres. Par le truchement de ses créations artistiques merveilleuses, il témoigne, s'interroge sur les maux qui noircissent la vie de nombre de personnes. L'universitaire regrette toutes les valeurs qui ont tendance à être supplantées par un matérialisme farouche et rêve d'un monde meilleur. Brahim Saci est né en Algérie, dans un village de Kabylie, Tifrit Naït Oumalek, village célèbre sous la protection du très vénéré Saint, Sidi M'Hamed Oumalek. La tradition rapporte que ce dernier s'est établi dans cette belle région, probablement vers la fin du XIVe siècle. Brahim Saci est l'un de ses descendants. Jusqu'à l'âge de 10 ans, il passa une enfance heureuse au village. Puis il partit rejoindre son père à Paris. Il suit sa scolarité à l'école primaire Eugène Varlin, au collège Gustave Courbet à Pierrefitte, puis au lycée Paul Eluard à Saint-Denis.
Déjà poète- adolescent, s'inspirant de Baudelaire (1821-1867), de Rimbaud (1854-1891) et de Nerval (1808-1855), il remporta des prix aux concours de poésie organisés par le lycée Paul Eluard. Une chose qui le motive énormément. Très tôt, il a baigné dans les Arts, bercé par les chants berbères que fredonnaient sa grand-mère et sa mère. Déjà enfant, il était fort doué en dessin, il devint des années plus tard, dessinateur, caricaturiste (un métier qu'il pratiqua durant ses voyages en Allemagne, en Suisse, en Autriche, qu'il continue d'exercer à Paris). Après un Baccalauréat littéraire, philosophie, langues, il entame des études universitaires à l'Université Paris VIII, à Saint-Denis. Après une licence, langues étrangères appliquées, affaires et commerce et une maîtrise en anglais, traduction scientifique et technique, il se passionne pour la musique et approfondit l'écriture.
Il devient alors auteur, compositeur et interprète d'expression franco-berbère. Animateur à Radio Beur en 1992, à Radio France Maghreb en 1995, de 1993 à 1997 il présente des rubriques littéraires dans le domaine berbère à Bellovaque FM. A Beur FM de 1996 à 1997, à France Maghreb FM de 1998 à 2000, il présente des rubriques sur l'histoire antique des berbères. En plus de ses multiples quêtes intellectuelles, l'auteur de « Leghdar n watmatien » (la trahison des frères) continue de chanter ses belles et originales compositions. Même si les médias algériens parlent si peu de lui, Brahim Saci est un grand chanteur qui a une œuvre importante, qui est à savourer et à décrypter.
Auteur, compositeur et interprète, Brahim Saci est l'un des plus grands chanteurs kabyles. Ses textes très poétiques, chantés en Kabyle ou en Français, nous bercent et nous ouvrent les yeux pour voir la vie autrement. Sur les traces de l'immense chanteur Slimane Azem, le poète écrit sur l'exil et ses tourments. L'auteur de « Lmoudja » (La vague), décrit les peines de toutes les personnes qui vivent loin de la terre qui les a vu naître et grandir. L'être humain est toujours lié au pays natal. On peut être riche et goûter à tous les plaisirs de la vie, mais rien ne peut remplacer cette seconde mère. Brahim compose aussi des chansons sur l'existence et ses paradoxes. Avec des paroles soigneusement élaborées et des mélodies exquises, le chanteur nous invite à écouter, à savourer, à méditer sans cesse de très belles chansons, qui témoignent de la lucidité et de l'humanisme d'un artiste très sensible. Le fils de la Kabylie est un intellectuel qui n'est pas indifférent devant les souffrances des autres. Par le truchement de ses créations artistiques merveilleuses, il témoigne, s'interroge sur les maux qui noircissent la vie de nombre de personnes. L'universitaire regrette toutes les valeurs qui ont tendance à être supplantées par un matérialisme farouche et rêve d'un monde meilleur. Brahim Saci est né en Algérie, dans un village de Kabylie, Tifrit Naït Oumalek, village célèbre sous la protection du très vénéré Saint, Sidi M'Hamed Oumalek. La tradition rapporte que ce dernier s'est établi dans cette belle région, probablement vers la fin du XIVe siècle. Brahim Saci est l'un de ses descendants. Jusqu'à l'âge de 10 ans, il passa une enfance heureuse au village. Puis il partit rejoindre son père à Paris. Il suit sa scolarité à l'école primaire Eugène Varlin, au collège Gustave Courbet à Pierrefitte, puis au lycée Paul Eluard à Saint-Denis.
Déjà poète- adolescent, s'inspirant de Baudelaire (1821-1867), de Rimbaud (1854-1891) et de Nerval (1808-1855), il remporta des prix aux concours de poésie organisés par le lycée Paul Eluard. Une chose qui le motive énormément. Très tôt, il a baigné dans les Arts, bercé par les chants berbères que fredonnaient sa grand-mère et sa mère. Déjà enfant, il était fort doué en dessin, il devint des années plus tard, dessinateur, caricaturiste (un métier qu'il pratiqua durant ses voyages en Allemagne, en Suisse, en Autriche, qu'il continue d'exercer à Paris). Après un Baccalauréat littéraire, philosophie, langues, il entame des études universitaires à l'Université Paris VIII, à Saint-Denis. Après une licence, langues étrangères appliquées, affaires et commerce et une maîtrise en anglais, traduction scientifique et technique, il se passionne pour la musique et approfondit l'écriture.
Il devient alors auteur, compositeur et interprète d'expression franco-berbère. Animateur à Radio Beur en 1992, à Radio France Maghreb en 1995, de 1993 à 1997 il présente des rubriques littéraires dans le domaine berbère à Bellovaque FM. A Beur FM de 1996 à 1997, à France Maghreb FM de 1998 à 2000, il présente des rubriques sur l'histoire antique des berbères. En plus de ses multiples quêtes intellectuelles, l'auteur de « Leghdar n watmatien » (la trahison des frères) continue de chanter ses belles et originales compositions. Même si les médias algériens parlent si peu de lui, Brahim Saci est un grand chanteur qui a une œuvre importante, qui est à savourer et à décrypter.


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