Comme il fallait s'y attendre, l'université d'été du FLN qui a débuté ses travaux dimanche par un discours d'ouverture du secrétaire général de l'Instance exécutive, Abdelaziz Belkhadem, a attisé l'ire des contestataires regroupés autour de la cellule centrale de suivi des affaires du vieux parti. « C'est un non-évènement », tel est résumé le conclave de Blida par un membre de ce regroupement de la région centre, le Dr Laouchi ex-élu de l'APW d'Alger. L'université d'été du vieux parti, qui tient ses assises dans les locaux de l'université Saâd Dahlab et à laquelle ont été conviés des universitaires et des professeurs pour débattre de l'université société : transformation et perspectives, a été préparée, selon notre interlocuteur « sans la participation des cadres et des élites du FLN ». Il déplore encore plus, la «ségrégation», dont sont victimes les vrais militants du FLN qui ont été exclus du débat. Cette situation explique, selon lui, le fait que « l'on tourne en rond depuis dix ans ». Pour le Dr Laouchi, « il est désolant pour le FLN, qui méritait plus de considération, de courber l'échine par la faute d'une direction exécutive incapable d'engager une réflexion sur la situation qui prévaut au sein du parti et de tirer des enseignements de la stagnation dans laquelle il s'est embourbé». Commentant l'intervention, lors de l'ouverture des travaux de l'université d'été par le secrétaire général du FLN, l'ex-membre de l'APW d'Alger et de la cellule de la région centre a été plus incisif. Il estime que Abdelaziz Belkhadem a commis une grave erreur en n'abordant pas la situation politique et économique et surtout sociale du pays. «Le FLN est un parti populaire, enfanté par le peuple», déclare-t-il, soulignant que «c'est grave que le parti tourne le dos au peuple qui se débat dans de grandes difficultés sociales ». Plus tranchant encore, le Dr Laouchi juge que « la fuite en avant de la classe exécutive du parti est une offense pour les couches démunies et la classe moyenne de la population ». Pour autant, le secrétaire général du parti «devait dire la vérité sur la situation du pays au lieu d'aborder des thèmes qui sont aux antipodes des préoccupations de la population», a-t-il confié, réitérant les exigences de la cellule centrale de suivi des affaires du FLN, à savoir le départ de toute la classe dirigeante du parti et la réunion du Conseil national. « Le SG du parti, n'a pas tenu ses engagements pris lors de la réunion avec les représentants de cette cellule », déplore-t-il, considérant cette absence d'écho du premier responsable du vieux parti comme « un mépris et une trompérie ». Pour notre interlocuteur, « c'est sûr que des actions seront entreprises par la cellule centrale dans les prochains jours », sans qu'il en définisse le genre. Comme il fallait s'y attendre, l'université d'été du FLN qui a débuté ses travaux dimanche par un discours d'ouverture du secrétaire général de l'Instance exécutive, Abdelaziz Belkhadem, a attisé l'ire des contestataires regroupés autour de la cellule centrale de suivi des affaires du vieux parti. « C'est un non-évènement », tel est résumé le conclave de Blida par un membre de ce regroupement de la région centre, le Dr Laouchi ex-élu de l'APW d'Alger. L'université d'été du vieux parti, qui tient ses assises dans les locaux de l'université Saâd Dahlab et à laquelle ont été conviés des universitaires et des professeurs pour débattre de l'université société : transformation et perspectives, a été préparée, selon notre interlocuteur « sans la participation des cadres et des élites du FLN ». Il déplore encore plus, la «ségrégation», dont sont victimes les vrais militants du FLN qui ont été exclus du débat. Cette situation explique, selon lui, le fait que « l'on tourne en rond depuis dix ans ». Pour le Dr Laouchi, « il est désolant pour le FLN, qui méritait plus de considération, de courber l'échine par la faute d'une direction exécutive incapable d'engager une réflexion sur la situation qui prévaut au sein du parti et de tirer des enseignements de la stagnation dans laquelle il s'est embourbé». Commentant l'intervention, lors de l'ouverture des travaux de l'université d'été par le secrétaire général du FLN, l'ex-membre de l'APW d'Alger et de la cellule de la région centre a été plus incisif. Il estime que Abdelaziz Belkhadem a commis une grave erreur en n'abordant pas la situation politique et économique et surtout sociale du pays. «Le FLN est un parti populaire, enfanté par le peuple», déclare-t-il, soulignant que «c'est grave que le parti tourne le dos au peuple qui se débat dans de grandes difficultés sociales ». Plus tranchant encore, le Dr Laouchi juge que « la fuite en avant de la classe exécutive du parti est une offense pour les couches démunies et la classe moyenne de la population ». Pour autant, le secrétaire général du parti «devait dire la vérité sur la situation du pays au lieu d'aborder des thèmes qui sont aux antipodes des préoccupations de la population», a-t-il confié, réitérant les exigences de la cellule centrale de suivi des affaires du FLN, à savoir le départ de toute la classe dirigeante du parti et la réunion du Conseil national. « Le SG du parti, n'a pas tenu ses engagements pris lors de la réunion avec les représentants de cette cellule », déplore-t-il, considérant cette absence d'écho du premier responsable du vieux parti comme « un mépris et une trompérie ». Pour notre interlocuteur, « c'est sûr que des actions seront entreprises par la cellule centrale dans les prochains jours », sans qu'il en définisse le genre.