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ça commence quand ?
Drogue,dépendance
Publié dans Le Midi Libre le 26 - 08 - 2008

Brutale ou progressive selon les produits, la dépendance est installée quand on ne peut plus se passer de consommer, sous peine de souffrances physiques et/ou psychiques.
Brutale ou progressive selon les produits, la dépendance est installée quand on ne peut plus se passer de consommer, sous peine de souffrances physiques et/ou psychiques.
La vie quotidienne tourne largement ou exclusivement autour de la recherche et de la prise du produit : on est pharmacodépendant.
Il existe deux dépendances
Associées ou non, elles se caractérisent par des symptômes généraux :
- l'impossibilité de résister au besoin de consommer
- l'accroissement d'une tension interne, d'une anxiété avant la consommation habituelle
- le soulagement ressenti lors de la consommation
- le sentiment de perte de contrôle de soi pendant la consommation.
La dépendance psychique
La privation d'un produit entraîne une sensation de malaise, d'angoisse, allant parfois jusqu'à la dépression. Une fois qu'elle a cessé de consommer, la personne peut mettre du temps à s'adapter à cette vie sans le produit. Cet arrêt bouleverse ses habitudes, laisse un vide et permet la réapparition d'un mal-être que la consommation visait à supprimer. Cela explique la survenue possible de rechutes ; elles font partie du lent processus qui, à terme, peut permettre d'envisager la vie sans consommation problématique.
La dépendance physique
Certains produits entraînent une dépendance physique : l'organisme réclame le produit à travers des symptômes physiques qui traduisent un état de manque.
La privation de certains produits tels que les opiacés, le tabac, l'alcool et certains médicaments psychoactifs engendre des malaises physiques qui varient selon le produit : douleurs avec les opiacés, tremblements majeurs avec l'alcool, convulsions avec les barbituriques et les benzodiazépines.
Ces symptômes peuvent être accompagnés de troubles du comportement (anxiété, irascibilité, angoisse, agitation...).
Lorsqu'une personne arrête de manière brutale ou progressive la prise d'une substance psychoactive, on parle de sevrage. Pour libérer l'organisme du besoin de la substance sans les effets physiques du manque, les personnes pharmacodépendantes peuvent trouver une aide médicale et psychologique. Il leur est proposé un traitement approprié qui peut prendre la forme d'un sevrage sous contrôle médical ou d'un traitement de substitution. Le suivi et l'accompagnement psychologique apportent une aide précieuse pour surmonter les difficultés du sevrage. Généralement, ce soutien favorise et renforce les résultats attendus.
La polyconsommation : multiplication des produits et des dangers
Parfois, les comportements d'usage se compliquent lorsque la même personne consomme plusieurs produits. La consommation d'un produit entraîne souvent des consommations associées :
- alcool et cigarette
- cannabis, tabac et alcool
- ecstasy et médicaments psychoactifs, etc.
La personne fait un usage régulier de plusieurs produits. Exemple : tabac + alcool + anxiolytiques plusieurs fois par semaine .
La personne associe plusieurs produits à la fois dans un même momet. Exemple : cannabis, alcool et tabac dans une soirée.
Dans ces deux cas, on parle de polyconsommation. Les dangers sont souvent méconnus. Conjugués, les effets des produits peuvent être amplifiés, entraînant des risques plus graves pour la santé.
Autres exemples de polyconsommation
- 29 % des hommes qui prennent des somnifères ou des tranquillisants ont une consommation d'alcool problématique. Les fumeurs réguliers de tabac ont plus souvent que les autres une consommation excessive d'alcool (selon une enquête de 1996.
- 3/4 des expérimentateurs de cannabis déclarent fumer du tabac de temps en temps. 55 % d'entre eux fument régulièrement du tabac, sans compter qu'un joint se confectionne en mélangeant cannabis et tabac.
La vie quotidienne tourne largement ou exclusivement autour de la recherche et de la prise du produit : on est pharmacodépendant.
Il existe deux dépendances
Associées ou non, elles se caractérisent par des symptômes généraux :
- l'impossibilité de résister au besoin de consommer
- l'accroissement d'une tension interne, d'une anxiété avant la consommation habituelle
- le soulagement ressenti lors de la consommation
- le sentiment de perte de contrôle de soi pendant la consommation.
La dépendance psychique
La privation d'un produit entraîne une sensation de malaise, d'angoisse, allant parfois jusqu'à la dépression. Une fois qu'elle a cessé de consommer, la personne peut mettre du temps à s'adapter à cette vie sans le produit. Cet arrêt bouleverse ses habitudes, laisse un vide et permet la réapparition d'un mal-être que la consommation visait à supprimer. Cela explique la survenue possible de rechutes ; elles font partie du lent processus qui, à terme, peut permettre d'envisager la vie sans consommation problématique.
La dépendance physique
Certains produits entraînent une dépendance physique : l'organisme réclame le produit à travers des symptômes physiques qui traduisent un état de manque.
La privation de certains produits tels que les opiacés, le tabac, l'alcool et certains médicaments psychoactifs engendre des malaises physiques qui varient selon le produit : douleurs avec les opiacés, tremblements majeurs avec l'alcool, convulsions avec les barbituriques et les benzodiazépines.
Ces symptômes peuvent être accompagnés de troubles du comportement (anxiété, irascibilité, angoisse, agitation...).
Lorsqu'une personne arrête de manière brutale ou progressive la prise d'une substance psychoactive, on parle de sevrage. Pour libérer l'organisme du besoin de la substance sans les effets physiques du manque, les personnes pharmacodépendantes peuvent trouver une aide médicale et psychologique. Il leur est proposé un traitement approprié qui peut prendre la forme d'un sevrage sous contrôle médical ou d'un traitement de substitution. Le suivi et l'accompagnement psychologique apportent une aide précieuse pour surmonter les difficultés du sevrage. Généralement, ce soutien favorise et renforce les résultats attendus.
La polyconsommation : multiplication des produits et des dangers
Parfois, les comportements d'usage se compliquent lorsque la même personne consomme plusieurs produits. La consommation d'un produit entraîne souvent des consommations associées :
- alcool et cigarette
- cannabis, tabac et alcool
- ecstasy et médicaments psychoactifs, etc.
La personne fait un usage régulier de plusieurs produits. Exemple : tabac + alcool + anxiolytiques plusieurs fois par semaine .
La personne associe plusieurs produits à la fois dans un même momet. Exemple : cannabis, alcool et tabac dans une soirée.
Dans ces deux cas, on parle de polyconsommation. Les dangers sont souvent méconnus. Conjugués, les effets des produits peuvent être amplifiés, entraînant des risques plus graves pour la santé.
Autres exemples de polyconsommation
- 29 % des hommes qui prennent des somnifères ou des tranquillisants ont une consommation d'alcool problématique. Les fumeurs réguliers de tabac ont plus souvent que les autres une consommation excessive d'alcool (selon une enquête de 1996.
- 3/4 des expérimentateurs de cannabis déclarent fumer du tabac de temps en temps. 55 % d'entre eux fument régulièrement du tabac, sans compter qu'un joint se confectionne en mélangeant cannabis et tabac.


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