Une foule immense de passagers se bouscule devant les guichets d'Air Algérie, ce qui a transformé l'aéroport en une foire bruyante. Une foule immense de passagers se bouscule devant les guichets d'Air Algérie, ce qui a transformé l'aéroport en une foire bruyante. Une débandade sans précédent règne actuellement à l'aéroport international d'Alger. Une foule immense de passagers se bouscule devant les guichets d'Air Algérie, ce qui a transformé l'aéroport en une foire bruyante. En effet, ils sont des centaines et des centaines de personnes qui attendent depuis plus de 3 jours pour embarquer dans des avions battant pavillon national. Munis de leurs billets achetés jusqu'à 600 euros, nos émigrés qui rentrent, en France, en cette période de l'année subissent depuis plus de 48h00, les effets des dysfonctionnements incompréhensifs. En compagnie de leurs enfants, nos citoyens installés à l'étranger ont dû passer la nuit dans l'enceinte même de l'aéroport à cause de cette gestion cahoteuse orchestrée par des managers inconscients. «J'ai acheté mon billet comme tout le monde et je devais embarquer hier. Mais en me présentant à l'aéroport on m'a signifié qu'il n'y a plus assez de places ! Pour quelle raison ? Personne ne m'a tendu une oreille attentive. Par conséquent, j'ai dû passer la nuit à l'aéroport et jusqu'à l'heure actuelle, je ne sais pas si je peux embarquer», nous confie Yacine, 28 ans, dont la colère se lit aisément sur les traits de son visage. «C'est vraiment honteux. Notre pays ne changera jamais. J'ai moi-même vu des gens qui n'ont pas un billet pour aujourd'hui embarquer dans le premier vol. Des agents d'Air Algérie ont revendu des places à leurs proches et amis. C'est une pratique courante en cette saison. C'est vraiment honteux», tempête pour sa part un père de famille qui en est à son 3e jour dans un hôtel à cause d'un soi-disant manque de places. Plusieurs témoignages recueillis sur place nous ont fait état de cette pratique qui a suscité au niveau de l'aéroport une grande protestation. «C'est toujours la même situation. Chaque année, c'est le même problème. J'ai un ami qui a pu embarquer bien avant moi, alors qu'il n'avait même pas de réservation. En glissant une enveloppe bien garnie à une connaissance d'Air Algérie, il a réussi à trouver une place dans un vol régulier. Quant à moi, je me débats toujours avec mes bagages et mes petits enfants qui auront ainsi une très belle image de leur pays natal», nous révèle encore un autre émigré qui ne peut s'empêcher d'user de tous les jurons lorsqu'on lui évoque la manière dont il est traité par les services d'Air Algérie. De son côté, un responsable d'Air Algérie a démenti l'existence d'une quelconque pratique frauduleuse relative à « la revente des billets». «Les émigrés sont une clientèle indisciplinée. Ces gens ont tous des réservations pour le 8 ou 9 septembre, mais ils viennent ici tout même pour tenter d'arracher des places dans des vols programmés le 29 ou le 30 août», rétorque-t-il. Notre source nous apprendra même que la compagnie nationale a même prévu 5 à 6 vols supplémentaires en cette période où le rush sur l'aéroport se fait amplement sentir. 3 vols de gros porteurs seraient même programmés pour répondre à la très forte demande des émigrés. Mais, sur place, force est enfin de constater qu'il faut souffrir le martyre pour embarquer de la manière la plus ordinaire. Car la fraude demeure plus que jamais un passage obligé pour ceux qui veulent quitter l'Algérie tranquillement. Une débandade sans précédent règne actuellement à l'aéroport international d'Alger. Une foule immense de passagers se bouscule devant les guichets d'Air Algérie, ce qui a transformé l'aéroport en une foire bruyante. En effet, ils sont des centaines et des centaines de personnes qui attendent depuis plus de 3 jours pour embarquer dans des avions battant pavillon national. Munis de leurs billets achetés jusqu'à 600 euros, nos émigrés qui rentrent, en France, en cette période de l'année subissent depuis plus de 48h00, les effets des dysfonctionnements incompréhensifs. En compagnie de leurs enfants, nos citoyens installés à l'étranger ont dû passer la nuit dans l'enceinte même de l'aéroport à cause de cette gestion cahoteuse orchestrée par des managers inconscients. «J'ai acheté mon billet comme tout le monde et je devais embarquer hier. Mais en me présentant à l'aéroport on m'a signifié qu'il n'y a plus assez de places ! Pour quelle raison ? Personne ne m'a tendu une oreille attentive. Par conséquent, j'ai dû passer la nuit à l'aéroport et jusqu'à l'heure actuelle, je ne sais pas si je peux embarquer», nous confie Yacine, 28 ans, dont la colère se lit aisément sur les traits de son visage. «C'est vraiment honteux. Notre pays ne changera jamais. J'ai moi-même vu des gens qui n'ont pas un billet pour aujourd'hui embarquer dans le premier vol. Des agents d'Air Algérie ont revendu des places à leurs proches et amis. C'est une pratique courante en cette saison. C'est vraiment honteux», tempête pour sa part un père de famille qui en est à son 3e jour dans un hôtel à cause d'un soi-disant manque de places. Plusieurs témoignages recueillis sur place nous ont fait état de cette pratique qui a suscité au niveau de l'aéroport une grande protestation. «C'est toujours la même situation. Chaque année, c'est le même problème. J'ai un ami qui a pu embarquer bien avant moi, alors qu'il n'avait même pas de réservation. En glissant une enveloppe bien garnie à une connaissance d'Air Algérie, il a réussi à trouver une place dans un vol régulier. Quant à moi, je me débats toujours avec mes bagages et mes petits enfants qui auront ainsi une très belle image de leur pays natal», nous révèle encore un autre émigré qui ne peut s'empêcher d'user de tous les jurons lorsqu'on lui évoque la manière dont il est traité par les services d'Air Algérie. De son côté, un responsable d'Air Algérie a démenti l'existence d'une quelconque pratique frauduleuse relative à « la revente des billets». «Les émigrés sont une clientèle indisciplinée. Ces gens ont tous des réservations pour le 8 ou 9 septembre, mais ils viennent ici tout même pour tenter d'arracher des places dans des vols programmés le 29 ou le 30 août», rétorque-t-il. Notre source nous apprendra même que la compagnie nationale a même prévu 5 à 6 vols supplémentaires en cette période où le rush sur l'aéroport se fait amplement sentir. 3 vols de gros porteurs seraient même programmés pour répondre à la très forte demande des émigrés. Mais, sur place, force est enfin de constater qu'il faut souffrir le martyre pour embarquer de la manière la plus ordinaire. Car la fraude demeure plus que jamais un passage obligé pour ceux qui veulent quitter l'Algérie tranquillement.