L'Association générale des entrepreneurs algériens (AGEA) a dressé, lors d'une récente réunion, un constat alarmant sur la situation du secteur du bâtiment, des travaux publics et de l'hydraulique (BTPH) en interpellant le ministre des Finances sur la nécessité d'assouplir les charges fiscales et parafiscales des entreprises. Ainsi, après avoir répertorié les multiples perturbations frappant de plein-fouet ce secteur, notamment la flambée des prix de matériaux de construction, les difficultés financières et bancaires…, les membres de l'AGEA ont formulé un certain nombre de recommandations afin d'améliorer les conditions de fonctionnement des entreprises confrontées à de véritables entraves, telle que l'exclusion dans le choix des marchés confiés en grandes parties à des entreprises étrangères. Considérant que le BTPH est l'un des plus importants secteurs sur lesquels repose le développement économique du pays, l'AGEA préconise des solutions à travers des résolutions tout en sollicitant l'intervention prompte du ministre des Finances, Karim Djoudi, pour tenter de sauver les entreprises privées asphyxiées par le poids des dettes fiscales. Parmi les propositions préconisées par le président de l'AGEA, Mouloud Kheloufi, on peut citer l'abaissement de la TVA à 5 % au lieu de 17 %, la réduction du taux d'intérêt de l'ordre de 3 % crédit à l'investissement pour l'ensemble des petites et moyennes entreprises et l'abaissement du taux de l'IRG, ainsi que la diminution du taux de la vignette jusqu'à 30 %. L'AGEA réclame, également, dans un souci de relancer les investissements jugés comme étant le principal pourvoyeur d'emplois, la révision par l'abaissement des charges de déclarations sociales imposées (CNAS, CAVNOS…) jusqu'à l'ordre de 30 %. Ceci devra permettre aux opérateurs économiques et aux employeurs des secteurs économiques, selon Kheloufi, d'engager des actions de recrutement. En somme, l'AGEA estime que le système des impôts instauré en Algérie est truffé de lourdeurs et de contraintes pour tous les opérateurs économiques. Par ailleurs, l'association recommande le relèvement du SMIG à 25.000 DA en raison de l'inflation galopante sévissant actuellement hypothéquant et érodant sérieusement le pouvoir d'achat des citoyens. Une autre suggestion de l'AGEA faite au gouvernement a trait à la confirmation de l'entrée en vigueur du nouveau système comptable national dont l'application est prévue au début de l'année 2009, sachant que le SCF est calqué sur le modèle international reconnu universellement. L'organisation dirigée par Kheloufi estime que le nouveau dispositif du plan comptable et financier national vise à simplifier et alléger les opérations financières en permettant une meilleure maîtrise des transactions financières des entreprises. Sur le plan international, l'AGEA envisage de mener à bien sa coopération avec des firmes espagnoles, en vertu de l'accord signé en partenariat avec l'association de renommée internationale ASECAM, stipulant que les membres adhérents de l'association des entrepreneurs algériens devront bénéficier de l'expérience et du savoir-faire des Ibériques, ainsi que d'autres avantages. Dans l'esprit de cette convention, une commission mixte sera installée au mois d'octobre à Alger, en présence d'une délégation espagnole, et où des rencontres entre les hommes d'affaires des deux pays auront lieu à travers des villes du territoire national. L'Association générale des entrepreneurs algériens (AGEA) a dressé, lors d'une récente réunion, un constat alarmant sur la situation du secteur du bâtiment, des travaux publics et de l'hydraulique (BTPH) en interpellant le ministre des Finances sur la nécessité d'assouplir les charges fiscales et parafiscales des entreprises. Ainsi, après avoir répertorié les multiples perturbations frappant de plein-fouet ce secteur, notamment la flambée des prix de matériaux de construction, les difficultés financières et bancaires…, les membres de l'AGEA ont formulé un certain nombre de recommandations afin d'améliorer les conditions de fonctionnement des entreprises confrontées à de véritables entraves, telle que l'exclusion dans le choix des marchés confiés en grandes parties à des entreprises étrangères. Considérant que le BTPH est l'un des plus importants secteurs sur lesquels repose le développement économique du pays, l'AGEA préconise des solutions à travers des résolutions tout en sollicitant l'intervention prompte du ministre des Finances, Karim Djoudi, pour tenter de sauver les entreprises privées asphyxiées par le poids des dettes fiscales. Parmi les propositions préconisées par le président de l'AGEA, Mouloud Kheloufi, on peut citer l'abaissement de la TVA à 5 % au lieu de 17 %, la réduction du taux d'intérêt de l'ordre de 3 % crédit à l'investissement pour l'ensemble des petites et moyennes entreprises et l'abaissement du taux de l'IRG, ainsi que la diminution du taux de la vignette jusqu'à 30 %. L'AGEA réclame, également, dans un souci de relancer les investissements jugés comme étant le principal pourvoyeur d'emplois, la révision par l'abaissement des charges de déclarations sociales imposées (CNAS, CAVNOS…) jusqu'à l'ordre de 30 %. Ceci devra permettre aux opérateurs économiques et aux employeurs des secteurs économiques, selon Kheloufi, d'engager des actions de recrutement. En somme, l'AGEA estime que le système des impôts instauré en Algérie est truffé de lourdeurs et de contraintes pour tous les opérateurs économiques. Par ailleurs, l'association recommande le relèvement du SMIG à 25.000 DA en raison de l'inflation galopante sévissant actuellement hypothéquant et érodant sérieusement le pouvoir d'achat des citoyens. Une autre suggestion de l'AGEA faite au gouvernement a trait à la confirmation de l'entrée en vigueur du nouveau système comptable national dont l'application est prévue au début de l'année 2009, sachant que le SCF est calqué sur le modèle international reconnu universellement. L'organisation dirigée par Kheloufi estime que le nouveau dispositif du plan comptable et financier national vise à simplifier et alléger les opérations financières en permettant une meilleure maîtrise des transactions financières des entreprises. Sur le plan international, l'AGEA envisage de mener à bien sa coopération avec des firmes espagnoles, en vertu de l'accord signé en partenariat avec l'association de renommée internationale ASECAM, stipulant que les membres adhérents de l'association des entrepreneurs algériens devront bénéficier de l'expérience et du savoir-faire des Ibériques, ainsi que d'autres avantages. Dans l'esprit de cette convention, une commission mixte sera installée au mois d'octobre à Alger, en présence d'une délégation espagnole, et où des rencontres entre les hommes d'affaires des deux pays auront lieu à travers des villes du territoire national.