La presse américaine soulignait hier les risques pris par le candidat à la présidence John McCain en choisissant comme colistière la jeune Sarah Palin, une stratégie qui a pris les observateurs de court mais pourrait se retourner contre lui. "Avec ce choix, McCain retrouve son image rebelle", a affirmé le Washington Post, au lendemain de la désignation par M. McCain comme vice-présidente, s'il est élu, de la gouverneure de l'Alaska, qu'il n'avait rencontrée qu'une fois auparavant. Cette option "aide McCain à consolider la base conservatrice de son parti, qui a été tout au mieux tiède quant à sa candidature", notant que Mme Palin, située à la droite du Parti républicain, allait apaiser les inquiétudes quant à son positionnement plus au centre sur certains sujets. "Le choix de Palin par McCain est risqué", titrait le Los Angeles Times, soulevant quelques questions sur ses buts politiques, ainsi que la capacité de Mme Palin à séduire les femmes plutôt classées à gauche qui ont soutenu Hillary Clinton. Dans sa volonté d'"attirer les électrices et de susciter un «buzz» médiatique à la Obama, coule le thème central de sa candidature, qui mettait «le pays en premier», au dessus des calculs politiques", selon le quotidien de la côte Ouest. Le LA Times cite un stratège républicain qualifiant ce choix de "décision hyperpolitique. Manifestement, il n'a aucun historique avec Sarah Palin. Il ne la connaît pas. Cela semble être un coup calculé pour gagner des voix féminines". Mais le New York Times doutait fortement de la capacité de Mme Palin, mère de cinq enfants qui va à la chasse, qui soutient le lobby des armes à feu et s'oppose au droit à l'avortement, à être en accord avec les inconditionnelles de Mme Clinton. Le quotidien a rappelé le précédent de Geraldine Ferraro, colistière du démocrate Walter Mondale en 1984. "Etant la première femme à être candidate pour l'un des deux grands partis, elle et Walter Mondale avaient été battus de 12 points chez les femmes par Ronald Reagan et George Bush", soulignait le NY Times. La presse américaine soulignait hier les risques pris par le candidat à la présidence John McCain en choisissant comme colistière la jeune Sarah Palin, une stratégie qui a pris les observateurs de court mais pourrait se retourner contre lui. "Avec ce choix, McCain retrouve son image rebelle", a affirmé le Washington Post, au lendemain de la désignation par M. McCain comme vice-présidente, s'il est élu, de la gouverneure de l'Alaska, qu'il n'avait rencontrée qu'une fois auparavant. Cette option "aide McCain à consolider la base conservatrice de son parti, qui a été tout au mieux tiède quant à sa candidature", notant que Mme Palin, située à la droite du Parti républicain, allait apaiser les inquiétudes quant à son positionnement plus au centre sur certains sujets. "Le choix de Palin par McCain est risqué", titrait le Los Angeles Times, soulevant quelques questions sur ses buts politiques, ainsi que la capacité de Mme Palin à séduire les femmes plutôt classées à gauche qui ont soutenu Hillary Clinton. Dans sa volonté d'"attirer les électrices et de susciter un «buzz» médiatique à la Obama, coule le thème central de sa candidature, qui mettait «le pays en premier», au dessus des calculs politiques", selon le quotidien de la côte Ouest. Le LA Times cite un stratège républicain qualifiant ce choix de "décision hyperpolitique. Manifestement, il n'a aucun historique avec Sarah Palin. Il ne la connaît pas. Cela semble être un coup calculé pour gagner des voix féminines". Mais le New York Times doutait fortement de la capacité de Mme Palin, mère de cinq enfants qui va à la chasse, qui soutient le lobby des armes à feu et s'oppose au droit à l'avortement, à être en accord avec les inconditionnelles de Mme Clinton. Le quotidien a rappelé le précédent de Geraldine Ferraro, colistière du démocrate Walter Mondale en 1984. "Etant la première femme à être candidate pour l'un des deux grands partis, elle et Walter Mondale avaient été battus de 12 points chez les femmes par Ronald Reagan et George Bush", soulignait le NY Times.