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Les experts appellent à une «prise de conscience de chacun !»
Impact du Ramadhan sur l'économie
Publié dans Le Midi Libre le 03 - 09 - 2008

Si le Ramadhan est communément appelé le mois de piété, voir de rahma (pitié), cette définition ne s'applique pas toutefois, à tous les secteurs d'activité. Ce mois sacré est même «sans-pitié» pour l'économie nationale, notamment cette année, du fait qu'il (Ramadhan) emboîte le pas à la période des vacances.
Le Ramadhan est, certes, profitable à l'activité commerciale, mais il peut s'avérer comme une «hécatombe» pour la production. En effet, la consommation atteint son pic en cette période, alors que la production stagne, sinon recule et redescend au plus bas niveau. Généralement, les producteurs des produits de large consommation, tels les huiles, le sucre, le pain… et autres (re)vendeurs de fruits et légumes, de friandises…, sont seuls à en tirer profit, sinon les autres secteurs connaissent une réelle décadence en ce mois pourtant dit de la «Baraka !». Ainsi, si le Ramadhan est souvent bien accueilli par les commerçants, il ne reste pas moins redouté par les économistes qui tirent la sonnette d'alarme afin d'éviter l'impact «négatif» de cette période de «passivité», sur l'économie nationale.
D'aucuns s'accordent à dire en effet, que «le taux de productivité enregistre une baisse remarquable à chaque mois de Ramadhan», ce qui traduit son influence négative sur notre économie déjà fragilisée ! Mme Françoise Agli, vice-présidente de la Sève (association des femmes chefs d'entreprise), tout comme Abdelhak Lamiri, économistes, estiment qu'«il faut changer de mentalité a priori». C'est-à-dire, explique Mme Agli, «il faut qu'il y ait une prise de conscience de chacun, pour se concentrer uniquement à son travail et non pas au repas du f'tour». «C'est là la seule condition, si l'on veut éviter cette situation regrettable et construire l'économie nationale» a renchéri Mme Agli, rejetant toute autre mesure «incitative ou répressive», contre des employés adultes, comme le préconise, par exemple, M. Lamiri.
Cet économiste a en effet, estimé qu' «il faut mesurer la contribution de chaque employé en cette période de Ramadhan», avant de recommander de «prendre des mesures incitatives, financières, pour récompenser ceux qui fournissent des efforts, et d'autres, répressives, pour sanctionnés les moins productifs». Car, pour lui, la baisse de l'activité en ce mois de Ramadhan engendrée par «l'effet psychologique» sur les travailleurs, «n'est une situation inévitable, si l'on procède comme d'autres pays musulmans telle l'Indonésie». Par ailleurs, à l'heure où l'Algérie semble plus qu'engagée dans son adhésion à l'économie mondiale, par la signature de l'accord d'association avec l'Union européenne (UE) et une prochaine adhésion (?) à l'Organisation mondiale du commerce (OMC), la libre circulation des biens et des personnes entraînera, indubitablement, des changements de cap et des révisions dans un avenir proche. M. Lamiri ne manque pas de rappeler dans ce sens, que l'Algérie perd déjà quelques 500 millions de dollars, rien qu'à cause de nos week-end qui tardent toujours à s'universaliser !...à tout cela s'ajoute le marché informel qui porte un sérieux coup à notre économie…
Si le Ramadhan est communément appelé le mois de piété, voir de rahma (pitié), cette définition ne s'applique pas toutefois, à tous les secteurs d'activité. Ce mois sacré est même «sans-pitié» pour l'économie nationale, notamment cette année, du fait qu'il (Ramadhan) emboîte le pas à la période des vacances.
Le Ramadhan est, certes, profitable à l'activité commerciale, mais il peut s'avérer comme une «hécatombe» pour la production. En effet, la consommation atteint son pic en cette période, alors que la production stagne, sinon recule et redescend au plus bas niveau. Généralement, les producteurs des produits de large consommation, tels les huiles, le sucre, le pain… et autres (re)vendeurs de fruits et légumes, de friandises…, sont seuls à en tirer profit, sinon les autres secteurs connaissent une réelle décadence en ce mois pourtant dit de la «Baraka !». Ainsi, si le Ramadhan est souvent bien accueilli par les commerçants, il ne reste pas moins redouté par les économistes qui tirent la sonnette d'alarme afin d'éviter l'impact «négatif» de cette période de «passivité», sur l'économie nationale.
D'aucuns s'accordent à dire en effet, que «le taux de productivité enregistre une baisse remarquable à chaque mois de Ramadhan», ce qui traduit son influence négative sur notre économie déjà fragilisée ! Mme Françoise Agli, vice-présidente de la Sève (association des femmes chefs d'entreprise), tout comme Abdelhak Lamiri, économistes, estiment qu'«il faut changer de mentalité a priori». C'est-à-dire, explique Mme Agli, «il faut qu'il y ait une prise de conscience de chacun, pour se concentrer uniquement à son travail et non pas au repas du f'tour». «C'est là la seule condition, si l'on veut éviter cette situation regrettable et construire l'économie nationale» a renchéri Mme Agli, rejetant toute autre mesure «incitative ou répressive», contre des employés adultes, comme le préconise, par exemple, M. Lamiri.
Cet économiste a en effet, estimé qu' «il faut mesurer la contribution de chaque employé en cette période de Ramadhan», avant de recommander de «prendre des mesures incitatives, financières, pour récompenser ceux qui fournissent des efforts, et d'autres, répressives, pour sanctionnés les moins productifs». Car, pour lui, la baisse de l'activité en ce mois de Ramadhan engendrée par «l'effet psychologique» sur les travailleurs, «n'est une situation inévitable, si l'on procède comme d'autres pays musulmans telle l'Indonésie». Par ailleurs, à l'heure où l'Algérie semble plus qu'engagée dans son adhésion à l'économie mondiale, par la signature de l'accord d'association avec l'Union européenne (UE) et une prochaine adhésion (?) à l'Organisation mondiale du commerce (OMC), la libre circulation des biens et des personnes entraînera, indubitablement, des changements de cap et des révisions dans un avenir proche. M. Lamiri ne manque pas de rappeler dans ce sens, que l'Algérie perd déjà quelques 500 millions de dollars, rien qu'à cause de nos week-end qui tardent toujours à s'universaliser !...à tout cela s'ajoute le marché informel qui porte un sérieux coup à notre économie…


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