Si les élèves se préparent pour reprendre les bancs de classe, d'ici une semaine, les syndicats du secteur de l'Education, eux, annoncent une rentrée des plus chaudes. C'est dire que la rentrée scolaire s'annonce, d'ores et déjà, sous le signe de la protesta. A commencer par le Conseil national des enseignants contractuels (Cnec), qui reprendra la protestation, dès mardi prochain, par la tenue d'un rassemblement devant le siège de la Direction régionale de l'éducation de l'est d'Alger (Cinq maisons). C'est ce qu'a affirmé, en effet, Mme Meriem Maaroufi, porte-parole du Cnec, à l'issue d'une réunion tenue hier au siège du Snapap. Selon la représentante des contractuels, cette action n'est au fait que le «prélude» à d'autres actions d'envergure. Car, fait-elle savoir, le ministère de tutelle ne semble toujours pas prêt à répondre aux doléances de cette frange d'enseignants. Mme Maâroufi explique, dans ce sens, qu'à une semaine de la reprise, les contractuels ne connaissent toujours pas leur sort quant à leur intégration, ou du moins le renouvellement de leurs contrats. «Nous nous sommes présentés à l'académie d'Alger, et rien ne nous a été signifié à présent» a-t-elle révélé. Pour sa part, le Conseil national des lycées d'Alger (CLA) qui vient de clôturer son université d'été qu'il a tenue à Alger au courant de cette semaine, indique qu'il «reste persuadé que seule une forte mobilisation et une unité d'action, la plus large, dès la rentrée, pourront infléchir la tutelle et arracher les droits de la corporation de l'éducation». Tout en réitérant sa position de principe sur la contractualisation, le CLA qui été aux côtés des enseignants contractuels depuis le début de leur mouvement, revendique, cette fois-ci, carrément «la suppression» de la contractualisation. Et les cas d'exception stipulés par l'article 20 du statut général de la Fonction publique (Sgfp), selon le CLA, doivent être pris en charge par les enseignants de la matière sous forme d' «heures supplémentaires revalorisées». En outre le CLA plaide pour la réduction du volume horaire, et des effectifs dans les classes, seule condition, dit-il, pour la réussite de l'approche par compétence. Une mesure que la tutelle veut incessamment introduire dans le cadre des réformes de l'Education nationale. Pour le CLA, ces conditions ne peuvent que déboucher sur la création de postes budgétaires. Par ailleurs, le CLA dénonce le report «irresponsable», à une date ultérieure, de la promulgation du statut particulier de l'éducation et son corollaire, le régime indemnitaire. Sur ce plan, en plus de sa revendication à revaloriser le point indiciaire pour le porter à 165 DA, selon une étude sur l'actuel pouvoir d'achat du fonctionnaire, le CLA réitère sa revendication d'un régime indemnitaire qui tienne compte de la «pénibilité» et de la «place stratégique» du métier d'enseignant. Si les élèves se préparent pour reprendre les bancs de classe, d'ici une semaine, les syndicats du secteur de l'Education, eux, annoncent une rentrée des plus chaudes. C'est dire que la rentrée scolaire s'annonce, d'ores et déjà, sous le signe de la protesta. A commencer par le Conseil national des enseignants contractuels (Cnec), qui reprendra la protestation, dès mardi prochain, par la tenue d'un rassemblement devant le siège de la Direction régionale de l'éducation de l'est d'Alger (Cinq maisons). C'est ce qu'a affirmé, en effet, Mme Meriem Maaroufi, porte-parole du Cnec, à l'issue d'une réunion tenue hier au siège du Snapap. Selon la représentante des contractuels, cette action n'est au fait que le «prélude» à d'autres actions d'envergure. Car, fait-elle savoir, le ministère de tutelle ne semble toujours pas prêt à répondre aux doléances de cette frange d'enseignants. Mme Maâroufi explique, dans ce sens, qu'à une semaine de la reprise, les contractuels ne connaissent toujours pas leur sort quant à leur intégration, ou du moins le renouvellement de leurs contrats. «Nous nous sommes présentés à l'académie d'Alger, et rien ne nous a été signifié à présent» a-t-elle révélé. Pour sa part, le Conseil national des lycées d'Alger (CLA) qui vient de clôturer son université d'été qu'il a tenue à Alger au courant de cette semaine, indique qu'il «reste persuadé que seule une forte mobilisation et une unité d'action, la plus large, dès la rentrée, pourront infléchir la tutelle et arracher les droits de la corporation de l'éducation». Tout en réitérant sa position de principe sur la contractualisation, le CLA qui été aux côtés des enseignants contractuels depuis le début de leur mouvement, revendique, cette fois-ci, carrément «la suppression» de la contractualisation. Et les cas d'exception stipulés par l'article 20 du statut général de la Fonction publique (Sgfp), selon le CLA, doivent être pris en charge par les enseignants de la matière sous forme d' «heures supplémentaires revalorisées». En outre le CLA plaide pour la réduction du volume horaire, et des effectifs dans les classes, seule condition, dit-il, pour la réussite de l'approche par compétence. Une mesure que la tutelle veut incessamment introduire dans le cadre des réformes de l'Education nationale. Pour le CLA, ces conditions ne peuvent que déboucher sur la création de postes budgétaires. Par ailleurs, le CLA dénonce le report «irresponsable», à une date ultérieure, de la promulgation du statut particulier de l'éducation et son corollaire, le régime indemnitaire. Sur ce plan, en plus de sa revendication à revaloriser le point indiciaire pour le porter à 165 DA, selon une étude sur l'actuel pouvoir d'achat du fonctionnaire, le CLA réitère sa revendication d'un régime indemnitaire qui tienne compte de la «pénibilité» et de la «place stratégique» du métier d'enseignant.