L'ambiance ramadanesque de ces derniers jours vient de nous confirmer un constat amer : la prolifération du marché informel en Algérie menace plus que jamais l'économie nationale. Force est de constater que depuis le mois sacré du Ramadan, les rues, les ruelles et les artères de nos villes sont squattées par des vendeurs informels de pâtisseries orientales. Ainsi, le temps de deux journées, nos espaces publics se sont transformés, en dépit de toutes les mises en garde lancées par les pouvoirs publics, en une véritable aire commerciale où l'on vend tout et n'importe quoi sans aucun contrôle de la part des autorités concernées. A ce propos, plusieurs cadres de l'UGCA se sont élevés lors d'une conférence organisée récemment à Constantine au sujet du marché informel et ses menaces sur l'économie nationale. L'immobilisme de l'Etat dans la lutte contre ce fléau a été pointé du doigt par les responsables de l'UGCA qui n'ont cesse de condamner les proportions alarmantes que revêt à chaque Ramadan le commerce informel. En effet, durant ce mois, la très forte consommation de nos citoyens encourage de nombreux commerçants informels à intensifier leurs activités. En conséquences de cette situation, nos interlocuteurs de l'UGCA nous apprennent que durant les 10 dernières années, plus de 100 mille commerçants ont arrêté leurs activités à cause de la concurrence déloyale du secteur informel. Un secteur qui a enregistré un ban, selon l'UGCA, de 60 % au cours de ces dernières années. Inutile de préciser à ce sujet que les caisses de l'Etat, notamment le Trésor Public, perdent des dizaines, voire des centaines, de milliards chaque année. Par ailleurs, l'expansion rapide et ravageuse du marché informel a poussé plus de 5.000 boulangers, parmi les 17.0000 qui exercent à travers le pays, à mettre la clef sous le paillasson. Aussi, 30 autres commerçants, indiquent encore l'UGCA, activant dans l'électroménager, le cosmétique et l'habillement, ont du arrêter leurs activités au cours des dix dernières années. En tout, quelques 70 commerçants, sur les 100.000 qui ont arrêté leurs activités ont déclaré faillite à cause de la concurrence déloyale, explique également l'UGCA. Sur un autre registre, l'UGCA a averti le gouvernement sur le danger qui pèse sur les 250.000 commerçants établis dans notre pays. D'autre part, l'organisation, qui regroupe les commerçants et artisans algériens, estime qu'une meilleure organisation des marchés et une véritable prise en charge de la question du commerce informel, permettra de régulariser pas moins de 3 millions de commerçants. Enfin, il est à souligner que l'UGCA a appelé les commerçants à faire preuve de vigilance pour ne pas alimenter toute manœuvre visant à plonger les marchés dans la flambée des prix. En contrepartie, l'organisation appelle le gouvernement à baisser les impôts auquels sont soumis les commerçants et ce afin de prévenir également tout risque de flambée. L'ambiance ramadanesque de ces derniers jours vient de nous confirmer un constat amer : la prolifération du marché informel en Algérie menace plus que jamais l'économie nationale. Force est de constater que depuis le mois sacré du Ramadan, les rues, les ruelles et les artères de nos villes sont squattées par des vendeurs informels de pâtisseries orientales. Ainsi, le temps de deux journées, nos espaces publics se sont transformés, en dépit de toutes les mises en garde lancées par les pouvoirs publics, en une véritable aire commerciale où l'on vend tout et n'importe quoi sans aucun contrôle de la part des autorités concernées. A ce propos, plusieurs cadres de l'UGCA se sont élevés lors d'une conférence organisée récemment à Constantine au sujet du marché informel et ses menaces sur l'économie nationale. L'immobilisme de l'Etat dans la lutte contre ce fléau a été pointé du doigt par les responsables de l'UGCA qui n'ont cesse de condamner les proportions alarmantes que revêt à chaque Ramadan le commerce informel. En effet, durant ce mois, la très forte consommation de nos citoyens encourage de nombreux commerçants informels à intensifier leurs activités. En conséquences de cette situation, nos interlocuteurs de l'UGCA nous apprennent que durant les 10 dernières années, plus de 100 mille commerçants ont arrêté leurs activités à cause de la concurrence déloyale du secteur informel. Un secteur qui a enregistré un ban, selon l'UGCA, de 60 % au cours de ces dernières années. Inutile de préciser à ce sujet que les caisses de l'Etat, notamment le Trésor Public, perdent des dizaines, voire des centaines, de milliards chaque année. Par ailleurs, l'expansion rapide et ravageuse du marché informel a poussé plus de 5.000 boulangers, parmi les 17.0000 qui exercent à travers le pays, à mettre la clef sous le paillasson. Aussi, 30 autres commerçants, indiquent encore l'UGCA, activant dans l'électroménager, le cosmétique et l'habillement, ont du arrêter leurs activités au cours des dix dernières années. En tout, quelques 70 commerçants, sur les 100.000 qui ont arrêté leurs activités ont déclaré faillite à cause de la concurrence déloyale, explique également l'UGCA. Sur un autre registre, l'UGCA a averti le gouvernement sur le danger qui pèse sur les 250.000 commerçants établis dans notre pays. D'autre part, l'organisation, qui regroupe les commerçants et artisans algériens, estime qu'une meilleure organisation des marchés et une véritable prise en charge de la question du commerce informel, permettra de régulariser pas moins de 3 millions de commerçants. Enfin, il est à souligner que l'UGCA a appelé les commerçants à faire preuve de vigilance pour ne pas alimenter toute manœuvre visant à plonger les marchés dans la flambée des prix. En contrepartie, l'organisation appelle le gouvernement à baisser les impôts auquels sont soumis les commerçants et ce afin de prévenir également tout risque de flambée.