Le chef de la majorité parlementaire antisyrienne au Liban, Saad Hariri, a accusé Damas d'"exporter le terrorisme" au Liban à la suite de déclarations du président syrien Bachar al-Assad sur les violences à Tripoli (nord). Lors du sommet quadripartite (Syrie, France, Qatar, Turquie) jeudi à Damas, M. Assad a exprimé son "inquiétude" devant les récentes violences confessionnelles à Tripoli et affirmé avoir dit à son homologue libanais Michel Sleimane d'"envoyer d'urgence davantage de troupes au nord". La Syrie est accusée par la majorité de déstabiliser le Liban en soutenant notamment le Fatah al-Islam et les mouvements alaouites qui ont affronté de mai à juillet derniers à Tripoli des partisans sunnites du camp de la majorité. "Nous craignons que le président syrien n'ordonne à son armée d'intervenir au Liban nord s'il réussit à convaincre ceux qui lui déblaient le terrain de lui confier la tutelle sur le Liban, sous prétexte de la lutte antiterroriste", a dit le vice-président du Parlement, Farid Makari. Le député Antoine Andraos, du bloc du chef druze Walid Joumblatt, membre de la majorité, a accusé la France d'avoir "reconnu le rôle du dictateur et du criminel Bachar al-Assad, qui a multiplié meurtres et attentats au Liban". Le chef de la majorité parlementaire antisyrienne au Liban, Saad Hariri, a accusé Damas d'"exporter le terrorisme" au Liban à la suite de déclarations du président syrien Bachar al-Assad sur les violences à Tripoli (nord). Lors du sommet quadripartite (Syrie, France, Qatar, Turquie) jeudi à Damas, M. Assad a exprimé son "inquiétude" devant les récentes violences confessionnelles à Tripoli et affirmé avoir dit à son homologue libanais Michel Sleimane d'"envoyer d'urgence davantage de troupes au nord". La Syrie est accusée par la majorité de déstabiliser le Liban en soutenant notamment le Fatah al-Islam et les mouvements alaouites qui ont affronté de mai à juillet derniers à Tripoli des partisans sunnites du camp de la majorité. "Nous craignons que le président syrien n'ordonne à son armée d'intervenir au Liban nord s'il réussit à convaincre ceux qui lui déblaient le terrain de lui confier la tutelle sur le Liban, sous prétexte de la lutte antiterroriste", a dit le vice-président du Parlement, Farid Makari. Le député Antoine Andraos, du bloc du chef druze Walid Joumblatt, membre de la majorité, a accusé la France d'avoir "reconnu le rôle du dictateur et du criminel Bachar al-Assad, qui a multiplié meurtres et attentats au Liban".