Les choses ont précipitamment évolué depuis de 8 août qui a vu le Kremlin lancer ses troupes en territoire géorgien pour une opération de protection des populations russophones d'Ossétie du sud attaquées par l'armée géorgienne. Aujourd'hui, le principal constat que l'on peut tirer, est que nous sommes bel et bien face à un bras de fer russo-américain dont le contrôle des ressources énergétiques de la région n'est pas le moindre des arguments. Les choses ont précipitamment évolué depuis de 8 août qui a vu le Kremlin lancer ses troupes en territoire géorgien pour une opération de protection des populations russophones d'Ossétie du sud attaquées par l'armée géorgienne. Aujourd'hui, le principal constat que l'on peut tirer, est que nous sommes bel et bien face à un bras de fer russo-américain dont le contrôle des ressources énergétiques de la région n'est pas le moindre des arguments. Tout juste un mois après le début des évènements survenus en Géorgie et qui ont vu l'armée russe prendre position à travers pratiquement tout le territoire de ce pays pour une cause réputée de « maintien de la paix », les chose commencent à s'éclaircir quant aux véritables préoccupations et enjeux ayant provoqué cette situation. C'est le président russe, Dmitri Medvedev, lui-meme qui en parle en ces termes : » le monde a considérablement changé depuis le huit août dernier. » Le fait est, fait on remarquer, que la majorité des analystes et des observateurs mondiaux sont exactement du même avis. D'aucuns allant même jusqu'à annoncer une intensification du bras de fer oppose depuis les russes aux américains. Le président russe a ainsi expliqué que son pays demande ni plus ni moins qu'une nouvelle structure mondiale multipolaire face à la domination américaine. D'une part donc, les américains résolus à lutter partout dans le monde au nom de la démocratie, les européens qui peinent à trouver position commune face aux grands évènements secouent la planète et en face, l'Asie pus que prudente et qui observe avant de prendre position. On voit même apparaître la Turquie sous un jour nouveau puisque voulant vraisemblablement jouer un rôle de plus en plus dans cette partie du monde qu'est le Caucase, La visite, la première depuis plus d'un siècle, du président turc, Abdullah Gull en Arménie et la volonté affichée par Ankara de trouver les voies et moyens pour définitivement dépasser les différents avec son voisin arménien s'inscrit dans cette nouvelle orientation turque. Si l'on ajoute à ce tableau le fait qu'il semble que les Nations Unies s'avèrent totalement incapables de formuler une position cohérente face à tous ces changements, alors l'on ne voit qu'encore plus clairement combien le conflit russo géorgien était dès le départ lourd de sens. Il n'est un secret pour personne qu'aujourd'hui nous assistons à une intensification du bras de fer entre Moscou et Washington et l'on voit mal ce qui pourrait l'arrêter. Ce samedi le président russe a une nouvelle fois porté des accusations lourdes contre Washington estimant qu'au travers de leur aide humanitaire les américains cherchent à réarmer la Géorgie. Ces propos ont été tenus après qu'un vaisseau américain eut accosté dans le port géorgien stratégique de Poti pour y débarquer, du moins en sa version officielle, une aide humanitaire. Le vice-président américain Dick Cheney a immédiatement répliqué à ces propos estimant que «Le Kremlin a commis des actes de guerre contre la jeune démocratie géorgienne.» Au cours d'un périple qui l'a notamment mené en Azerbaidjan et en Ukraine, Cheney ne s'est pas privé de renouveler tout l'intérêt de son pays pour la sécurité et la paix dans cette région particulièrement riche en hydrocarbures. La visite a essentiellement consisté en une nouvelle preuve de la détermination US à imprimer sa marque politique et économique dans cette partie du Caucase. Il a expliqué que son pays souhaitait voir la réalisation de « couloirs énergétiques » dans cette région et que ces couloirs puissent être totalement hors d'influence ou de domination probables des russes. La Russie a-t-il précisé ne doit pouvoir jouir d'aucun contrôle sur ces couloirs énergétiques qui devraient faciliter le transport des hydrocarbures via la Turquie notamment. Tout juste un mois après le début des évènements survenus en Géorgie et qui ont vu l'armée russe prendre position à travers pratiquement tout le territoire de ce pays pour une cause réputée de « maintien de la paix », les chose commencent à s'éclaircir quant aux véritables préoccupations et enjeux ayant provoqué cette situation. C'est le président russe, Dmitri Medvedev, lui-meme qui en parle en ces termes : » le monde a considérablement changé depuis le huit août dernier. » Le fait est, fait on remarquer, que la majorité des analystes et des observateurs mondiaux sont exactement du même avis. D'aucuns allant même jusqu'à annoncer une intensification du bras de fer oppose depuis les russes aux américains. Le président russe a ainsi expliqué que son pays demande ni plus ni moins qu'une nouvelle structure mondiale multipolaire face à la domination américaine. D'une part donc, les américains résolus à lutter partout dans le monde au nom de la démocratie, les européens qui peinent à trouver position commune face aux grands évènements secouent la planète et en face, l'Asie pus que prudente et qui observe avant de prendre position. On voit même apparaître la Turquie sous un jour nouveau puisque voulant vraisemblablement jouer un rôle de plus en plus dans cette partie du monde qu'est le Caucase, La visite, la première depuis plus d'un siècle, du président turc, Abdullah Gull en Arménie et la volonté affichée par Ankara de trouver les voies et moyens pour définitivement dépasser les différents avec son voisin arménien s'inscrit dans cette nouvelle orientation turque. Si l'on ajoute à ce tableau le fait qu'il semble que les Nations Unies s'avèrent totalement incapables de formuler une position cohérente face à tous ces changements, alors l'on ne voit qu'encore plus clairement combien le conflit russo géorgien était dès le départ lourd de sens. Il n'est un secret pour personne qu'aujourd'hui nous assistons à une intensification du bras de fer entre Moscou et Washington et l'on voit mal ce qui pourrait l'arrêter. Ce samedi le président russe a une nouvelle fois porté des accusations lourdes contre Washington estimant qu'au travers de leur aide humanitaire les américains cherchent à réarmer la Géorgie. Ces propos ont été tenus après qu'un vaisseau américain eut accosté dans le port géorgien stratégique de Poti pour y débarquer, du moins en sa version officielle, une aide humanitaire. Le vice-président américain Dick Cheney a immédiatement répliqué à ces propos estimant que «Le Kremlin a commis des actes de guerre contre la jeune démocratie géorgienne.» Au cours d'un périple qui l'a notamment mené en Azerbaidjan et en Ukraine, Cheney ne s'est pas privé de renouveler tout l'intérêt de son pays pour la sécurité et la paix dans cette région particulièrement riche en hydrocarbures. La visite a essentiellement consisté en une nouvelle preuve de la détermination US à imprimer sa marque politique et économique dans cette partie du Caucase. Il a expliqué que son pays souhaitait voir la réalisation de « couloirs énergétiques » dans cette région et que ces couloirs puissent être totalement hors d'influence ou de domination probables des russes. La Russie a-t-il précisé ne doit pouvoir jouir d'aucun contrôle sur ces couloirs énergétiques qui devraient faciliter le transport des hydrocarbures via la Turquie notamment.