L'ensemble des problèmes inhérents à l'organisation des secours médicaux d'urgence ont été traités lors d'une rencontre ayant regroupé, hier à l'Institut Pasteur d'Algérie, les responsables des services d'aide médicale urgente (SAMU) et le ministre de la Santé, de la population et de la réforme hospitalière, Said Barkat. Il s'agit de rechercher les moyens et les solutions nécessaires pour rendre les SAMU plus opérationnels et efficaces, sachant que des insuffisances entravent leur fonctionnement, tels que le manque de ressources financières et l'absence d'organisation efficiente. Les séminaristes s'accordent à dire que les SAMU ne doivent pas accomplir une simple tâche de transport des blessés et des malades, mais ils doivent s'insérer dans la chaîne des urgences médicales en dispensant des soins de haute qualité jusqu'à leur hospitalisation. Barkat précise que « les SAMU doivent jouer un rôle important et disposer de moyens et d'équipements adéquats pour une intervention médicale urgente. La formation du personnel médical requiert également des qualités et un niveau élevé des prestations offertes. Il existe une confusion chez les citoyens concernant les missions de la protection civile et les prérogatives des SAMU. Ces derniers sont censés assurer la prise en charge médicalisée urgente dans l'ambulance dotée d'équipements modernes où les patients trouvent tout le nécessaire pour une prise en charge médicale rapide et qualitative». Cela signifie que le malade devra bénéficier de soins intensifs et appropriés durant son transfert à l'hôpital, car les SAMU sont considérés comme complémentaires des hôpitaux pour les missions d'extrême urgence. Pour cela, plus de 46.000 agents paramédicaux sont indispensables pour répondre aux besoins médicaux des citoyens.Le ministre a reconnu que le citoyen algérien est insatisfait de la qualité des soins médicaux prodigués dans certains établissements hospitaliers. « Je ne serai satisfait par le système de santé national que si le peuple est satisfait de la qualité des soins qu'il reçoit » a t-il affirmé. Si un seul dysfonctionnement intervient dans la chaîne des urgences, c'est tout le réseau médical qui en pâtirait. Autrement dit, les SAMU ont pour tâche essentielle de prendre en charge le blessé ou le malade pendant le transport à l'hôpital et durant le transfert au pavillon des urgences, sans aucun retard ou lenteur. La rapidité et l'efficacité sont requises pour réussir une opération d'aide médicale d'urgence. Cependant, sachant que certains services des urgences de nos hôpitaux sont inefficaces et inhospitaliers, il y a de nombreux blessés et malades qui souffrent dans les patios de ces services censés donner les premiers secours d'urgence. Ces agents et médecins des SAMU, qui fonctionnent en Algérie depuis 10 ans, sollicitent des ressources financières et des équipements ultra-modernes pour exercer convenablement leur métier, comme c'est le cas dans les pays avancés ayant un système de santé opérant, efficace et mis au service des citoyens.Dans cet ordre d'idées, le Pr Guirinik, chef de service des urgences à l'hôpital Mustapha, estime que « que la situation relative aux urgences est certes difficile, mais nous nous attelons à faire des efforts pour essayer d'y remédier. Le problème réside dans les actions que nous allons entreprendre afin d'atteindre les objectifs assignés, à savoir rendre plus fluides les interventions médicales urgentes. Il y a lieu également d'évaluer les qualités et les défauts, les imperfections et les anomalies des services des urgences et des SAMU ». Sans une réforme hospitalière rapide et sans une contribution active des pouvoirs publics pour réhabiliter nos hôpitaux, il n'y aura pas de changement, et on assistera à une iatrogénie permanente. L'ensemble des problèmes inhérents à l'organisation des secours médicaux d'urgence ont été traités lors d'une rencontre ayant regroupé, hier à l'Institut Pasteur d'Algérie, les responsables des services d'aide médicale urgente (SAMU) et le ministre de la Santé, de la population et de la réforme hospitalière, Said Barkat. Il s'agit de rechercher les moyens et les solutions nécessaires pour rendre les SAMU plus opérationnels et efficaces, sachant que des insuffisances entravent leur fonctionnement, tels que le manque de ressources financières et l'absence d'organisation efficiente. Les séminaristes s'accordent à dire que les SAMU ne doivent pas accomplir une simple tâche de transport des blessés et des malades, mais ils doivent s'insérer dans la chaîne des urgences médicales en dispensant des soins de haute qualité jusqu'à leur hospitalisation. Barkat précise que « les SAMU doivent jouer un rôle important et disposer de moyens et d'équipements adéquats pour une intervention médicale urgente. La formation du personnel médical requiert également des qualités et un niveau élevé des prestations offertes. Il existe une confusion chez les citoyens concernant les missions de la protection civile et les prérogatives des SAMU. Ces derniers sont censés assurer la prise en charge médicalisée urgente dans l'ambulance dotée d'équipements modernes où les patients trouvent tout le nécessaire pour une prise en charge médicale rapide et qualitative». Cela signifie que le malade devra bénéficier de soins intensifs et appropriés durant son transfert à l'hôpital, car les SAMU sont considérés comme complémentaires des hôpitaux pour les missions d'extrême urgence. Pour cela, plus de 46.000 agents paramédicaux sont indispensables pour répondre aux besoins médicaux des citoyens.Le ministre a reconnu que le citoyen algérien est insatisfait de la qualité des soins médicaux prodigués dans certains établissements hospitaliers. « Je ne serai satisfait par le système de santé national que si le peuple est satisfait de la qualité des soins qu'il reçoit » a t-il affirmé. Si un seul dysfonctionnement intervient dans la chaîne des urgences, c'est tout le réseau médical qui en pâtirait. Autrement dit, les SAMU ont pour tâche essentielle de prendre en charge le blessé ou le malade pendant le transport à l'hôpital et durant le transfert au pavillon des urgences, sans aucun retard ou lenteur. La rapidité et l'efficacité sont requises pour réussir une opération d'aide médicale d'urgence. Cependant, sachant que certains services des urgences de nos hôpitaux sont inefficaces et inhospitaliers, il y a de nombreux blessés et malades qui souffrent dans les patios de ces services censés donner les premiers secours d'urgence. Ces agents et médecins des SAMU, qui fonctionnent en Algérie depuis 10 ans, sollicitent des ressources financières et des équipements ultra-modernes pour exercer convenablement leur métier, comme c'est le cas dans les pays avancés ayant un système de santé opérant, efficace et mis au service des citoyens.Dans cet ordre d'idées, le Pr Guirinik, chef de service des urgences à l'hôpital Mustapha, estime que « que la situation relative aux urgences est certes difficile, mais nous nous attelons à faire des efforts pour essayer d'y remédier. Le problème réside dans les actions que nous allons entreprendre afin d'atteindre les objectifs assignés, à savoir rendre plus fluides les interventions médicales urgentes. Il y a lieu également d'évaluer les qualités et les défauts, les imperfections et les anomalies des services des urgences et des SAMU ». Sans une réforme hospitalière rapide et sans une contribution active des pouvoirs publics pour réhabiliter nos hôpitaux, il n'y aura pas de changement, et on assistera à une iatrogénie permanente.