La secrétaire d'Etat américaine, Condoleezza Rice, a achevé sa tournée au Maghreb en insistant tout particulièrement sur la nécessité d'une coopération des pays concernés notamment dans le cadre du renseignement et ce, pour améliorer le cadre global de la lutte antiterroriste. La secrétaire d'Etat américaine, Condoleezza Rice, a achevé sa tournée au Maghreb en insistant tout particulièrement sur la nécessité d'une coopération des pays concernés notamment dans le cadre du renseignement et ce, pour améliorer le cadre global de la lutte antiterroriste. La tournée de quatre jours menée par la secrétaire d'Etat américaine, Condoleezza Rice, au Maghreb où elle a eu successivement des entretiens avec les dirigeants libyen, tunisien, algérien et marocain, vient de s'achever. Indépendamment de la normalisation des relations entre Washington et Triploi, l'essentiel de ces entretiens aura tourné autour de deux axes essentiels, la question de la coopération dans le cadre de la lutte antiterroriste et particulièrement contre la nébuleuse Al Qaida, et celle liée au conflit du Sahara Occidental. Mouamar Kadhafi ayant officiellement annoncé en pleine guerre d'Irak que son pays renoncer définitivement à obtenir l'arme atomique, la porte était dès lors ouverte pour une prise en ligne de compte par la Maison Blanche de la possibilité de permettre à la Libye de réintégrer le concert des nations. C'est chose faite, et de la façon la plus officielle qui soit avec cette première de haut niveau à Tripoli par un membre du gouvernement américain depuis plus de cinquante ans. A Tunis, Alger et Rabat, la secrétaire d'Etat US a eu à réitérer les positions de son pays en matière de guerre internationale contre le terrorisme mais aussi du fait qu'il serait très utile que les pays maghrébins coopèrent ensemble, notamment au niveau du renseignement pour une plus grande efficacité de cette lutte. Dans ce sens, elle a soutenu que pour les Etats-Unis, il était très important que «Rabat et Alger entretiennent de bonnes relations.» Or, il n'est pas un secret que la raison majeure du différend persistant entre les deux pays est bien cette question sahraouie que rien ni personne ne semble en mesure de mener à terme, c'est-à-dire au respect par le Maroc du principe d'un référendum d'autodétermination conformément au plan de paix cosigné par les deux belligérants et parrainé par l'ONU et l'OUA, stipulant que le référendum d'autodétermination était l'étape obligée pour connaître l'intention et la volonté réelle des Sahraouis : le rattachement au Maroc ou l'indépendance. Un énième round de négociations directes doit en principe s'ouvrir prochainement précisément aux Etats-Unis et Condoleezza Rice a réitéré l'appui de son pays à ces négociations. Elle a précisé qu'«il est temps que le conflit soit résolu.» Mais la secrétaire d'Etat s'est bien gardée d'expliquer comment. Tout ce qu'elle a pu dire est que Washington est « favorable à un règlement du conflit qui puisse ne léser aucune partie.» Pour rappel, on se souvient que profitant de la présence de Mme Rice dans la région, le président sahraoui, Mohamed Abdelaziz lui avait adressé une lettre ouverte dans laquelle il lui demandait de tout mettre en œuvre pour aller, justement, dans ce sens. Or, il semble bien qu'hormis des déclarations de bonne intention, aucune idée ou avancée notoire n'ait pu être enregistrée lors de ce périple même si, au reste, là n'était pas le but annoncé pour ce déplacement. La tournée de quatre jours menée par la secrétaire d'Etat américaine, Condoleezza Rice, au Maghreb où elle a eu successivement des entretiens avec les dirigeants libyen, tunisien, algérien et marocain, vient de s'achever. Indépendamment de la normalisation des relations entre Washington et Triploi, l'essentiel de ces entretiens aura tourné autour de deux axes essentiels, la question de la coopération dans le cadre de la lutte antiterroriste et particulièrement contre la nébuleuse Al Qaida, et celle liée au conflit du Sahara Occidental. Mouamar Kadhafi ayant officiellement annoncé en pleine guerre d'Irak que son pays renoncer définitivement à obtenir l'arme atomique, la porte était dès lors ouverte pour une prise en ligne de compte par la Maison Blanche de la possibilité de permettre à la Libye de réintégrer le concert des nations. C'est chose faite, et de la façon la plus officielle qui soit avec cette première de haut niveau à Tripoli par un membre du gouvernement américain depuis plus de cinquante ans. A Tunis, Alger et Rabat, la secrétaire d'Etat US a eu à réitérer les positions de son pays en matière de guerre internationale contre le terrorisme mais aussi du fait qu'il serait très utile que les pays maghrébins coopèrent ensemble, notamment au niveau du renseignement pour une plus grande efficacité de cette lutte. Dans ce sens, elle a soutenu que pour les Etats-Unis, il était très important que «Rabat et Alger entretiennent de bonnes relations.» Or, il n'est pas un secret que la raison majeure du différend persistant entre les deux pays est bien cette question sahraouie que rien ni personne ne semble en mesure de mener à terme, c'est-à-dire au respect par le Maroc du principe d'un référendum d'autodétermination conformément au plan de paix cosigné par les deux belligérants et parrainé par l'ONU et l'OUA, stipulant que le référendum d'autodétermination était l'étape obligée pour connaître l'intention et la volonté réelle des Sahraouis : le rattachement au Maroc ou l'indépendance. Un énième round de négociations directes doit en principe s'ouvrir prochainement précisément aux Etats-Unis et Condoleezza Rice a réitéré l'appui de son pays à ces négociations. Elle a précisé qu'«il est temps que le conflit soit résolu.» Mais la secrétaire d'Etat s'est bien gardée d'expliquer comment. Tout ce qu'elle a pu dire est que Washington est « favorable à un règlement du conflit qui puisse ne léser aucune partie.» Pour rappel, on se souvient que profitant de la présence de Mme Rice dans la région, le président sahraoui, Mohamed Abdelaziz lui avait adressé une lettre ouverte dans laquelle il lui demandait de tout mettre en œuvre pour aller, justement, dans ce sens. Or, il semble bien qu'hormis des déclarations de bonne intention, aucune idée ou avancée notoire n'ait pu être enregistrée lors de ce périple même si, au reste, là n'était pas le but annoncé pour ce déplacement.