«Comment truquer un match» est un livre qui en choquera plus d'un ! L'auteur Declan Hill, un journaliste d'investigation anglo-américain a mené une enquête de huit ans pour mettre au jour les pratiques les plus incroyables de ce que l'on appelle la mafia du foot. «Comment truquer un match» est un livre qui en choquera plus d'un ! L'auteur Declan Hill, un journaliste d'investigation anglo-américain a mené une enquête de huit ans pour mettre au jour les pratiques les plus incroyables de ce que l'on appelle la mafia du foot. Corruption, matches truqués, diktat des bookmakers, parieurs professionnels et complicité des joueurs et arbitres y sont exposés. L'auteur donne un vrai scoop au public en établissant qu'au moins trois résultats de matches de la dernière Coupe du monde en Allemagne étaient connus avant que ces matches ne soient joués. Au banc des accusés l'équipe du Ghana qui termina deuxième du groupe E derrière l'Italie, mais devant les Tchèques et les Américains. Hill n'hésite pas à mettre en cause certains joueurs ghanéens ainsi qu'un personnage trouble, surnommé dans l'ouvrage Lee Chin et qui serait un truqueur professionnel impliqué dans les plus grands trucages de ces dix dernières années. Ainsi «le trucage de certains matches de la Coupe du monde 2006 fut décidé dans un fast food (KFC) au nord de Bangkok». Le journaliste était présent aux tractations auxquelles prenait part le fameux Chin. Utilisant des téléphones portables, le journaliste a réussi à enregistrer la conversation. Une conversation qui portait sur la façon d'arnaquer le marché du jeu. D'après ce que j'ai entendu et ce que Chin m'a dit ensuite, l'homme noir (présent dans ce fast-food ndlr) était le coursier d'une équipe et il disait qu'il y avait des responsables et des joueurs de son pays qui étaient prêts à saboter un match. Mais Chin et ses associés n'avaient pas assez d'argent pour le versement initial qui sert à s'assurer la confiance de l'équipe. Le coursier était prêt à travailler avec eux, mais il lui fallait «un pourboire» pour convaincre les membres corrompus de l'équipe. La somme dépend du niveau du match. Pour une rencontre locale, ou un championnat junior, mille dollars suffisent. Mais pour une coupe du monde c'est autre chose. Le coursier demandait 100.000 dollars pour tout le réseau. Le coursier dit que deux responsables de l'équipe voulaient faire partie du deal, mais Chin n'aimait pas cette idée. L'auteur rapporte plus loin une conversation qu'il a eue avec le «truqueur». D'après ce dernier, aux jeux Olympiques de 2004, à Athènes, il avait fait saboter le dernier match du Ghana contre le Japon. «Tu crois que le Japon aurait pu battre le Ghana. Tu rigoles, c'est une bonne équipe. J'ai payé un joueur 15000 dollars. Je sais tout de suite s'ils vont accepter un pot-de-vin ou non. S'ils disent qu'ils veulent bien me rencontrer, c'est bon. Le match m'a coûté 550.000 dollars».Tout le livre est de cette teneur avec comme par exemple Angleterre-Equateur, Brésil-Ghana; et des propos cyniques de ce Chin qui règne sur le monde des parieurs illégaux et fait balancer à coup de pots-de-vin les résultats en faveur de ses complices et de lui-même bien entendu. On a aucun mal à croire Hill après tous les scandales qui ont secoué le monde du foot. Arbitre corrompu comme Robert Hoyzer en Allemagne, magouille de responsables comme Moggi, le directeur général de la Juventus ou le patron de Saint-Etienne en France en 1982 et bien d'autres affaires. Le livre de Hill aura le mérite de renseigner le public et les supporters des clubs, mais surtout inciter les autorités a davantage de vigilance. Corruption, matches truqués, diktat des bookmakers, parieurs professionnels et complicité des joueurs et arbitres y sont exposés. L'auteur donne un vrai scoop au public en établissant qu'au moins trois résultats de matches de la dernière Coupe du monde en Allemagne étaient connus avant que ces matches ne soient joués. Au banc des accusés l'équipe du Ghana qui termina deuxième du groupe E derrière l'Italie, mais devant les Tchèques et les Américains. Hill n'hésite pas à mettre en cause certains joueurs ghanéens ainsi qu'un personnage trouble, surnommé dans l'ouvrage Lee Chin et qui serait un truqueur professionnel impliqué dans les plus grands trucages de ces dix dernières années. Ainsi «le trucage de certains matches de la Coupe du monde 2006 fut décidé dans un fast food (KFC) au nord de Bangkok». Le journaliste était présent aux tractations auxquelles prenait part le fameux Chin. Utilisant des téléphones portables, le journaliste a réussi à enregistrer la conversation. Une conversation qui portait sur la façon d'arnaquer le marché du jeu. D'après ce que j'ai entendu et ce que Chin m'a dit ensuite, l'homme noir (présent dans ce fast-food ndlr) était le coursier d'une équipe et il disait qu'il y avait des responsables et des joueurs de son pays qui étaient prêts à saboter un match. Mais Chin et ses associés n'avaient pas assez d'argent pour le versement initial qui sert à s'assurer la confiance de l'équipe. Le coursier était prêt à travailler avec eux, mais il lui fallait «un pourboire» pour convaincre les membres corrompus de l'équipe. La somme dépend du niveau du match. Pour une rencontre locale, ou un championnat junior, mille dollars suffisent. Mais pour une coupe du monde c'est autre chose. Le coursier demandait 100.000 dollars pour tout le réseau. Le coursier dit que deux responsables de l'équipe voulaient faire partie du deal, mais Chin n'aimait pas cette idée. L'auteur rapporte plus loin une conversation qu'il a eue avec le «truqueur». D'après ce dernier, aux jeux Olympiques de 2004, à Athènes, il avait fait saboter le dernier match du Ghana contre le Japon. «Tu crois que le Japon aurait pu battre le Ghana. Tu rigoles, c'est une bonne équipe. J'ai payé un joueur 15000 dollars. Je sais tout de suite s'ils vont accepter un pot-de-vin ou non. S'ils disent qu'ils veulent bien me rencontrer, c'est bon. Le match m'a coûté 550.000 dollars».Tout le livre est de cette teneur avec comme par exemple Angleterre-Equateur, Brésil-Ghana; et des propos cyniques de ce Chin qui règne sur le monde des parieurs illégaux et fait balancer à coup de pots-de-vin les résultats en faveur de ses complices et de lui-même bien entendu. On a aucun mal à croire Hill après tous les scandales qui ont secoué le monde du foot. Arbitre corrompu comme Robert Hoyzer en Allemagne, magouille de responsables comme Moggi, le directeur général de la Juventus ou le patron de Saint-Etienne en France en 1982 et bien d'autres affaires. Le livre de Hill aura le mérite de renseigner le public et les supporters des clubs, mais surtout inciter les autorités a davantage de vigilance.