Les déchets produits par les Algériens mettent leurs vies en péril. C'est du moins ce que vient de révéler une récente étude de la Mission économique française qui a estimé les quantités de déchets toxiques stockés en Algérie à plus de 2,8 millions de tonnes. Des déchets qui, en l'absence d'une technologie de récupération de déchets sensibles, menacent plus que jamais la santé de nos concitoyens. Notons par ailleurs que l'étude française, commandée par nos pouvoirs publics, fait état également de la production 325 mille tonnes par an de déchets privés. Pour sa part, l'Agence nationale de balayage des décharges de déchets spéciaux a recensé, dans ses derniers rapports, plus de 1,1 million de tonnes de déchets dans les régions Est et plus de 378.000 tonnes dans les régions du Centre et plus de 500.000 tonnes dans les régions de l'Ouest. Elle a noté aussi dans ce sillage que les stocks de l'Algérie sont composés d'énormes quantités d'amiante et de produits pharmaceutiques et médicaments périmés, en plus des insecticides très nocifs pour la santé de l'homme. C'est dire donc que la situation alarmante des déchets dans notre pays nécessite une rapide prise en charge. Faute de quoi, chaque algérien risque de contracter des maladies dangereuses à même de mettre sa vie en péril. Sur un autre chapitre, la mission économique française, qui est une commission composée d'experts français et algériens, a révélé, dans un autre rapport spécial sur le marché des déchets en Algérie, les dimensions et le volume du problème de traitement des déchets spéciaux et même ménagers en Algérie. L'on apprend à cet égard que la production des déchets ménagers en Algérie est estimée actuellement à 7 millions de tonnes pas an. Les experts ont estimé, dans ce cadre, la part de déchets de chaque citadin algériens à 7 kg par jour. Cette part de déchets est estimée à 5 kg par jour par personne, dans les villes à moyenne concentration. Il est à noter que même si l'Algérie possède la technologie de récupération, de nombreux déchets sensibles, tels que le Polyéthylène, portant atteinte à l'environnement et à la santé de l'homme, ne sont guère encore recyclés. Il convient de signaler à ce propos que seul le papier est récupéré. Il est à souligner enfin que notre pays souffre depuis plusieurs années d'un manque criant d'infrastructures adaptées au recyclage des déchets sensibles. Il faut savoir que dans le cadre de la gestion des déchets, notre pays dispose jusqu'à aujourd'hui d'un agent seulement pour 1.500 habitants, et d'un véhicule pour 7.500 habitants. En Algérie, 3.000 décharges sauvages à ciel ouvert représentent quotidiennement un danger pour l'environnement et à la santé de la population. A la lumière de ces données, l'on est bien tenté de se demander si l'Etat est réellement conscient des enjeux de l'amélioration de la collecte des déchets. Les déchets produits par les Algériens mettent leurs vies en péril. C'est du moins ce que vient de révéler une récente étude de la Mission économique française qui a estimé les quantités de déchets toxiques stockés en Algérie à plus de 2,8 millions de tonnes. Des déchets qui, en l'absence d'une technologie de récupération de déchets sensibles, menacent plus que jamais la santé de nos concitoyens. Notons par ailleurs que l'étude française, commandée par nos pouvoirs publics, fait état également de la production 325 mille tonnes par an de déchets privés. Pour sa part, l'Agence nationale de balayage des décharges de déchets spéciaux a recensé, dans ses derniers rapports, plus de 1,1 million de tonnes de déchets dans les régions Est et plus de 378.000 tonnes dans les régions du Centre et plus de 500.000 tonnes dans les régions de l'Ouest. Elle a noté aussi dans ce sillage que les stocks de l'Algérie sont composés d'énormes quantités d'amiante et de produits pharmaceutiques et médicaments périmés, en plus des insecticides très nocifs pour la santé de l'homme. C'est dire donc que la situation alarmante des déchets dans notre pays nécessite une rapide prise en charge. Faute de quoi, chaque algérien risque de contracter des maladies dangereuses à même de mettre sa vie en péril. Sur un autre chapitre, la mission économique française, qui est une commission composée d'experts français et algériens, a révélé, dans un autre rapport spécial sur le marché des déchets en Algérie, les dimensions et le volume du problème de traitement des déchets spéciaux et même ménagers en Algérie. L'on apprend à cet égard que la production des déchets ménagers en Algérie est estimée actuellement à 7 millions de tonnes pas an. Les experts ont estimé, dans ce cadre, la part de déchets de chaque citadin algériens à 7 kg par jour. Cette part de déchets est estimée à 5 kg par jour par personne, dans les villes à moyenne concentration. Il est à noter que même si l'Algérie possède la technologie de récupération, de nombreux déchets sensibles, tels que le Polyéthylène, portant atteinte à l'environnement et à la santé de l'homme, ne sont guère encore recyclés. Il convient de signaler à ce propos que seul le papier est récupéré. Il est à souligner enfin que notre pays souffre depuis plusieurs années d'un manque criant d'infrastructures adaptées au recyclage des déchets sensibles. Il faut savoir que dans le cadre de la gestion des déchets, notre pays dispose jusqu'à aujourd'hui d'un agent seulement pour 1.500 habitants, et d'un véhicule pour 7.500 habitants. En Algérie, 3.000 décharges sauvages à ciel ouvert représentent quotidiennement un danger pour l'environnement et à la santé de la population. A la lumière de ces données, l'on est bien tenté de se demander si l'Etat est réellement conscient des enjeux de l'amélioration de la collecte des déchets.