La phobie du dentiste se traduit par une terreur irraisonnée de l'acte dentaire ou d'un élément de celui-ci (bruit de la roulette, piqûre, etc.). Elle ne doit pas être confondue avec une simple crainte ou appréhension et encore moins avec un caprice. Le phénomène est loin d'être marginal, puisque pour 11% de la population, prendre place dans un fauteuil dentaire serait une épreuve insurmontable. La phobie du dentiste se traduit par une terreur irraisonnée de l'acte dentaire ou d'un élément de celui-ci (bruit de la roulette, piqûre, etc.). Elle ne doit pas être confondue avec une simple crainte ou appréhension et encore moins avec un caprice. Le phénomène est loin d'être marginal, puisque pour 11% de la population, prendre place dans un fauteuil dentaire serait une épreuve insurmontable. La terreur phobique ne se raisonne pas, ne se discute pas. Elle handicape véritablement la personne qui en est victime. La personne phobique est condamnée à laisser se dégrader son état bucco-dentaire avec des conséquences lourdes en terme de santé et de vie sociale. Nombre de phobiques n'osent plus ni sourire ni sortir pour aller par exemple au restaurant. Chez l'enfant en croissance, c'est encore pire car le délabrement des dents de lait a des répercussions dramatiques sur le développement des mâchoires, entraînant un déficit de croissance cause directe de malocclusions, difficilement traitables à l'âge adulte. Dans tous les cas s'alimenter devient un véritable calvaire. La honte d'avoir un état buccal aussi dégradé empêche beaucoup de patients phobiques de consulter pour demander de l'aide. Thérapie L'aide thérapeutique qui peut permettre à la personne phobique de surmonter son problème tourne autour de trois axes. L'anesthésie générale Elle permet une prise en charge intégrale du patient et de réaliser les soins chirurgicaux en une fois. En outre, elle n'exige aucune coopération du patient, raison pour laquelle on l'emploie souvent chez l'enfant. Elle est bien adaptée aux extractions, en revanche les autres soins (obturations, couronnes) sont plus difficilement réalisables. Ainsi, il est impossible de régler l'occlusion sous anesthésie générale. Certaines cliniques, spécialement équipées, proposent néanmoins des soins complets sous anesthésie générale. La thérapie par les mouvements occulaires La technique EMDR (Eye Movement Desensitization and Reprocessing) fait appel à la stimulation oculaire pour déprogrammer un événement traumatisant à l'origine de la peur phobique. Cette technique de psychothérapie, testée à la polyclinique de prothétique dentaire de l'Université de Münster, s'est révélée d'une relative efficacité. Cette méthode est également utilisée en Hollande et reconnue depuis peu par les Caisses d'assurance maladie en Allemagne. La thérapie par l'hypnose Sous-employée, l'hypnose se révèle une aide en cas de peur phobique. On utilise cette fois la transe hypnotique pour accéder à l'inconscient et y induire une re-programmation comportementale. Cette technique est particulièrement répandue en Suisse. La terreur phobique ne se raisonne pas, ne se discute pas. Elle handicape véritablement la personne qui en est victime. La personne phobique est condamnée à laisser se dégrader son état bucco-dentaire avec des conséquences lourdes en terme de santé et de vie sociale. Nombre de phobiques n'osent plus ni sourire ni sortir pour aller par exemple au restaurant. Chez l'enfant en croissance, c'est encore pire car le délabrement des dents de lait a des répercussions dramatiques sur le développement des mâchoires, entraînant un déficit de croissance cause directe de malocclusions, difficilement traitables à l'âge adulte. Dans tous les cas s'alimenter devient un véritable calvaire. La honte d'avoir un état buccal aussi dégradé empêche beaucoup de patients phobiques de consulter pour demander de l'aide. Thérapie L'aide thérapeutique qui peut permettre à la personne phobique de surmonter son problème tourne autour de trois axes. L'anesthésie générale Elle permet une prise en charge intégrale du patient et de réaliser les soins chirurgicaux en une fois. En outre, elle n'exige aucune coopération du patient, raison pour laquelle on l'emploie souvent chez l'enfant. Elle est bien adaptée aux extractions, en revanche les autres soins (obturations, couronnes) sont plus difficilement réalisables. Ainsi, il est impossible de régler l'occlusion sous anesthésie générale. Certaines cliniques, spécialement équipées, proposent néanmoins des soins complets sous anesthésie générale. La thérapie par les mouvements occulaires La technique EMDR (Eye Movement Desensitization and Reprocessing) fait appel à la stimulation oculaire pour déprogrammer un événement traumatisant à l'origine de la peur phobique. Cette technique de psychothérapie, testée à la polyclinique de prothétique dentaire de l'Université de Münster, s'est révélée d'une relative efficacité. Cette méthode est également utilisée en Hollande et reconnue depuis peu par les Caisses d'assurance maladie en Allemagne. La thérapie par l'hypnose Sous-employée, l'hypnose se révèle une aide en cas de peur phobique. On utilise cette fois la transe hypnotique pour accéder à l'inconscient et y induire une re-programmation comportementale. Cette technique est particulièrement répandue en Suisse.