L'affaire dite des subprimes, les crédits immobiliers à risque, a été l'un des premiers signes de la crise économique dans lequel les Etats-Unis s'empêtrent de plus en plus. Elle continue de faire des ravages alors même que les autorités bancaires et politiques prétendent contrôler la situation. Les frais faramineux des guerres d'Irak et d'Afghanistan s'approchent d'un trillion de dollars. Les observateurs qui ne voient, entre temps, aucun signe de la fin de ces guerres, n'hésitent plus et il n'est pas étonnant de les entendre aujourd'hui parler de récession qui menace l'économie américaine voire mondiale. Ils n'ont pas exclu la chute de la croissance américaine en 2008. Les économistes prévoient que l'année 2008 sera celle de la régression économique des Etats-Unis. Une régression qui pourrait entraîner des retombées négatives sur l'économie américaine et du monde. Comment la plus grande puissance économique mondiale en est-elle arrivée à cette situation. Il s'agit en fait d'un endettement. Les ménages américains sont endettés. Donc le pays aussi. Il pompe les capitaux des autres pays, la Chine notamment. Sauf qu'avec la crise des subprimes, la valeur de leur maison baisse. Les gens vont décider de limiter leur consommation pour rembourser. Donc l'activité va ralentir. Il faut souligner que les Etats-Unis, c'est 20% de l'économie mondiale. Une récession aux USA et c'est le reste du monde qui sera frappé lui aussi du même phénomène. Il y a quelques semaines le président Georges Bush a annoncé un plan de relance de l'économie américaine à hauteur de 145 milliards de dollars pour sauver les américains de la récession. Plan qui sera approuvé par les deux partis américains (démocrate et républicain), mais critiqué par des analystes qui considèrent que ce n'est pas assez. De tels projets sont-ils en mesure de tirer l'administration américaine du bourbier dans lequel elle s'enlise. Dès son arrivée à la Maison Blanche, Bush a ordonné les réductions fiscales. A contrario, il a fait tout pour augmenter les budgets militaires, défensifs et sécuritaires. Voilà pourquoi les Etats-Unis sont pour l'instant confronté à un déficit budgétaire de 500 milliards de dollars et, sur la base de la consommation démesurée des citoyens américains, ce chiffre a atteint les 700 milliards de dollars. Un signe qui peut relativiser ce tableau sombre de l'économie américaine. Le dollar reprend des couleurs face à l'euro ces derniers jours. Par contre, le taux de chômage a augmenté le deuxième trimestre 2008 pour frôler les 5%. A en croire les économistes, tant que l'équipe au pouvoir ne change de cap et ne revoit les frais militaires, la récession économique se poursuivra. Et il est peu probable qu'à quelques semaines des élections présidentielles, on assiste à un changement d'orientation de la politique économique américain. Le prochain locataire de la Maison Blanche aura la lourde tâche de la remettre sur rails. L'affaire dite des subprimes, les crédits immobiliers à risque, a été l'un des premiers signes de la crise économique dans lequel les Etats-Unis s'empêtrent de plus en plus. Elle continue de faire des ravages alors même que les autorités bancaires et politiques prétendent contrôler la situation. Les frais faramineux des guerres d'Irak et d'Afghanistan s'approchent d'un trillion de dollars. Les observateurs qui ne voient, entre temps, aucun signe de la fin de ces guerres, n'hésitent plus et il n'est pas étonnant de les entendre aujourd'hui parler de récession qui menace l'économie américaine voire mondiale. Ils n'ont pas exclu la chute de la croissance américaine en 2008. Les économistes prévoient que l'année 2008 sera celle de la régression économique des Etats-Unis. Une régression qui pourrait entraîner des retombées négatives sur l'économie américaine et du monde. Comment la plus grande puissance économique mondiale en est-elle arrivée à cette situation. Il s'agit en fait d'un endettement. Les ménages américains sont endettés. Donc le pays aussi. Il pompe les capitaux des autres pays, la Chine notamment. Sauf qu'avec la crise des subprimes, la valeur de leur maison baisse. Les gens vont décider de limiter leur consommation pour rembourser. Donc l'activité va ralentir. Il faut souligner que les Etats-Unis, c'est 20% de l'économie mondiale. Une récession aux USA et c'est le reste du monde qui sera frappé lui aussi du même phénomène. Il y a quelques semaines le président Georges Bush a annoncé un plan de relance de l'économie américaine à hauteur de 145 milliards de dollars pour sauver les américains de la récession. Plan qui sera approuvé par les deux partis américains (démocrate et républicain), mais critiqué par des analystes qui considèrent que ce n'est pas assez. De tels projets sont-ils en mesure de tirer l'administration américaine du bourbier dans lequel elle s'enlise. Dès son arrivée à la Maison Blanche, Bush a ordonné les réductions fiscales. A contrario, il a fait tout pour augmenter les budgets militaires, défensifs et sécuritaires. Voilà pourquoi les Etats-Unis sont pour l'instant confronté à un déficit budgétaire de 500 milliards de dollars et, sur la base de la consommation démesurée des citoyens américains, ce chiffre a atteint les 700 milliards de dollars. Un signe qui peut relativiser ce tableau sombre de l'économie américaine. Le dollar reprend des couleurs face à l'euro ces derniers jours. Par contre, le taux de chômage a augmenté le deuxième trimestre 2008 pour frôler les 5%. A en croire les économistes, tant que l'équipe au pouvoir ne change de cap et ne revoit les frais militaires, la récession économique se poursuivra. Et il est peu probable qu'à quelques semaines des élections présidentielles, on assiste à un changement d'orientation de la politique économique américain. Le prochain locataire de la Maison Blanche aura la lourde tâche de la remettre sur rails.