Les opérateurs privés, quant à eux, n'ont pas rendu beaucoup d'espoir à nos citoyens qui rêvent d'une alimentation en électricité beaucoup plus efficiente. Le dernier incident à la SKS de Skikda en est un exemple illustrateur. Les opérateurs privés, quant à eux, n'ont pas rendu beaucoup d'espoir à nos citoyens qui rêvent d'une alimentation en électricité beaucoup plus efficiente. Le dernier incident à la SKS de Skikda en est un exemple illustrateur. Le récent incident survenu à la centrale électrique de Shariket Kahraba Skikda (SKS) a relancé le débat sur l'une des préoccupations majeures des algériens, à savoir l'évolution du marché de l'électricité et son ouverture au privé. La centrale électrique de Skikda, d'une puissance totale de 800 mégas Watts, est en réalité gérée par un opérateur à capitaux mixtes, détenu à 20 % par SNS Lavalin. Les 80 % restant sont répartis entre Sonatrach, Sonelgaz et AEC et enfin la société SKH (Shariket Kahraba Hadjret Ennous). Il faut savoir, à cet égard, que le système électrique national a été énormément perturbé par la perte de production de la centrale électrique de Shariket Kahraba Skikda (SKS). En effet, de nombreuses perturbations de la fourniture électrique ont été relevées dans plusieurs localités des différentes régions du pays. Les équipes du groupe Sonelgaz ont été certes mobilisées, mais ils n'ont pu minimiser les désagréments causés à leurs abonnés et ne rétablir le service graduellement qu'après la remise en service de la centrale de SKS, dont le contrôle échappe entièrement à la Sonelgaz. Si Sonelgaz s'est attirée ces derniers jours les foudres de nos citoyens à cause des coupures fréquents de l'électricité, plongeant une grande partie du pays dans le noir à l'heure même du F'tour, les opérateurs privés, quant à eux, n'ont pas rendu beaucoup d'espoir à nos citoyens qui rêvent d'une alimentation en électricité beaucoup plus efficiente. Le dernier incident à la SKS de Skikda en est un exemple illustrateur. Il faut savoir que depuis l'adoption d'une loi consacrant l'ouverture totale du secteur de l'électricité à la concurrence et à l'investissement privé en 2002, les groupes étrangers ayant consenti à des investissements dans ce domaine se comptent sur les doigts de la main. Outre Sonelgaz, il existe, indique-t-on, quatre nouveaux producteurs indépendants organiquement de cette entreprise. Ce sont Kahrama à Arzew, Sks à Skikda, Skb à Berouaguia et Skh, la société Charikat kahrab Hadjrat Ennouss, une centrale de 1.200 MW, dont le capital est dans sa globalité détenu par des étrangers. Cette dernière sera opérationnelle vers la fin de l'année 2008. Ce sont des opérateurs indépendants qui peuvent évoluer et dont le capital peut être ouvert. Cependant, pour de nombreux experts, cette libéralisation de l'électricité impose cette concurrence tant recherchée sur le marché. Et pour cause, jusqu'à aujourd'hui, nous n'avons pas une abondance de l'offre en quantité et une multitude d'acheteurs qui permettront de vitaliser le marché comme il se doit. Force est de constater, par ailleurs, que dans l'état actuel de la réglementation, seul les distributeurs peuvent acheter de l'électricité. Les autres consommateurs potentiels n'ont pas encore le droit d'acheter de l'électricité à des producteurs. La promulgation de nouveaux textes sur ce point est attendue prochainement. Toutefois, selon d'autres analystes, une libéralisation du marché ne résoudra jamais le problème de la distribution de l'électricité en Algérie. Le rôle de Sonelgaz demeure incontournable et c'est à elle qu'il incombe de moderniser le réseau et de promouvoir une qualité des services. Il est à souligner que la demande actuelle se situe entre 6.000 et 6.400 MW sur le réseau interconnecté du pays. Les capacités installées en Algérie sont estimées à 7.000 MW alors que les réserves sont relativement faibles par rapport à ce qu'elles devraient être. Sonelgaz doit, selon plusieurs observateurs avertis, développer son réseau de transport et le gérer suivant les meilleurs standards. Quant au segment de la production, des efforts doivent être consentis pour pouvoir amener le parc de Sonelgaz à rivaliser de façon concurrencée avec les nouveaux investisseurs qui, pour le moment, ne sont pas venus avec des moyens modernes et performants. C'est dire enfin que dans un pareil contexte, il ne reste au consommateur algérien que ses prières adressées au Créateur pour espérer ne pas passer les deux dernières semaines du Ramadan dans le noir. Le récent incident survenu à la centrale électrique de Shariket Kahraba Skikda (SKS) a relancé le débat sur l'une des préoccupations majeures des algériens, à savoir l'évolution du marché de l'électricité et son ouverture au privé. La centrale électrique de Skikda, d'une puissance totale de 800 mégas Watts, est en réalité gérée par un opérateur à capitaux mixtes, détenu à 20 % par SNS Lavalin. Les 80 % restant sont répartis entre Sonatrach, Sonelgaz et AEC et enfin la société SKH (Shariket Kahraba Hadjret Ennous). Il faut savoir, à cet égard, que le système électrique national a été énormément perturbé par la perte de production de la centrale électrique de Shariket Kahraba Skikda (SKS). En effet, de nombreuses perturbations de la fourniture électrique ont été relevées dans plusieurs localités des différentes régions du pays. Les équipes du groupe Sonelgaz ont été certes mobilisées, mais ils n'ont pu minimiser les désagréments causés à leurs abonnés et ne rétablir le service graduellement qu'après la remise en service de la centrale de SKS, dont le contrôle échappe entièrement à la Sonelgaz. Si Sonelgaz s'est attirée ces derniers jours les foudres de nos citoyens à cause des coupures fréquents de l'électricité, plongeant une grande partie du pays dans le noir à l'heure même du F'tour, les opérateurs privés, quant à eux, n'ont pas rendu beaucoup d'espoir à nos citoyens qui rêvent d'une alimentation en électricité beaucoup plus efficiente. Le dernier incident à la SKS de Skikda en est un exemple illustrateur. Il faut savoir que depuis l'adoption d'une loi consacrant l'ouverture totale du secteur de l'électricité à la concurrence et à l'investissement privé en 2002, les groupes étrangers ayant consenti à des investissements dans ce domaine se comptent sur les doigts de la main. Outre Sonelgaz, il existe, indique-t-on, quatre nouveaux producteurs indépendants organiquement de cette entreprise. Ce sont Kahrama à Arzew, Sks à Skikda, Skb à Berouaguia et Skh, la société Charikat kahrab Hadjrat Ennouss, une centrale de 1.200 MW, dont le capital est dans sa globalité détenu par des étrangers. Cette dernière sera opérationnelle vers la fin de l'année 2008. Ce sont des opérateurs indépendants qui peuvent évoluer et dont le capital peut être ouvert. Cependant, pour de nombreux experts, cette libéralisation de l'électricité impose cette concurrence tant recherchée sur le marché. Et pour cause, jusqu'à aujourd'hui, nous n'avons pas une abondance de l'offre en quantité et une multitude d'acheteurs qui permettront de vitaliser le marché comme il se doit. Force est de constater, par ailleurs, que dans l'état actuel de la réglementation, seul les distributeurs peuvent acheter de l'électricité. Les autres consommateurs potentiels n'ont pas encore le droit d'acheter de l'électricité à des producteurs. La promulgation de nouveaux textes sur ce point est attendue prochainement. Toutefois, selon d'autres analystes, une libéralisation du marché ne résoudra jamais le problème de la distribution de l'électricité en Algérie. Le rôle de Sonelgaz demeure incontournable et c'est à elle qu'il incombe de moderniser le réseau et de promouvoir une qualité des services. Il est à souligner que la demande actuelle se situe entre 6.000 et 6.400 MW sur le réseau interconnecté du pays. Les capacités installées en Algérie sont estimées à 7.000 MW alors que les réserves sont relativement faibles par rapport à ce qu'elles devraient être. Sonelgaz doit, selon plusieurs observateurs avertis, développer son réseau de transport et le gérer suivant les meilleurs standards. Quant au segment de la production, des efforts doivent être consentis pour pouvoir amener le parc de Sonelgaz à rivaliser de façon concurrencée avec les nouveaux investisseurs qui, pour le moment, ne sont pas venus avec des moyens modernes et performants. C'est dire enfin que dans un pareil contexte, il ne reste au consommateur algérien que ses prières adressées au Créateur pour espérer ne pas passer les deux dernières semaines du Ramadan dans le noir.