Des cités dortoirs ou des «bidonvillas», érigés sans des études fiables et sérieuses, où le déséquilibre entre le bâti et le naturel est flagrant, sont légion sur le territoire national. Des cités dortoirs ou des «bidonvillas», érigés sans des études fiables et sérieuses, où le déséquilibre entre le bâti et le naturel est flagrant, sont légion sur le territoire national. Après la promulgation de la loi n°07-06 du 13 mai 2007, relative à la gestion, protection et développement des espaces verts, quelle est la situation réelle sur le terrain ? Ce qui était dans l'ordre normal des choses, est devenu une exception. On ne concevait pas, pour des architectes qui ont vécu les années soixante, d'esquisser un habitat individuel ou collectif dépourvu d'un coin de verdure ou d'un espace vert. Pourquoi. Une interrogation à laquelle répond avec sagesse et bon sens un paysagiste « Les espaces verts en milieux urbains filtrent la pollution et bloquent les particules de saleté dans l'air et de suie grâce aux feuillages des arbres et arbustes ». Une implication primordiale dont nos autorités ne saisissent pas la portée dans le cadre de vie offert aux citoyens des villes et agglomérations. Bien plus, au lieu de faire en sorte à développer ce coté naturel de la vie urbaine, et de conserver le peu de jardins publics ou espaces verts déjà existants, qui agissent comme des poumons verts pour la ville, les pouvoirs publics et les élus très peu au fait des bienfaits de ce que nous offre la nature, se sont distingués par une urbanisation à outrance ne laissant aucun espace pour la détente et les loisirs de la population. Des cités dortoirs ou des «bidonvillas», érigés sans des études fiables et sérieuses, où le déséquilibre entre le bâti et le naturel est flagrant, sont légion sur le territoire national. La norme internationale, parce que dans ce domaine, il y aussi des normes, donc, la norme en matière d'espace vert est fixée à 10 mètres carrés par habitant. En Algérie ce chiffre se réduit à une peau de chagrin, moins de un dixième, 0, 90 m2. Les causes sont identifiées. L'exode rural et l'avancée du béton qui a avalé des centaines d'hectares de nosmeilleures terres agricoles au niveau de la Mitidja Est et Ouest et les autres plaines situées aux quatre coins du pays. Il n'y a pas que la proximité de la capitale qui est touchée. Il n'est qu'à se rappeler qu'à l'intérieur du pays, nos villes et villages ont hérité de la colonisation, des jardins publics et des espaces verts qui les embellissaient et leurs donnaient un charme pittoresque. Beaucoup ont disparu, victimes d'esprits cupides, d'autres ont été détournés de leur vocation quand ils ne sont pas sujets à l'abandon. Un an après sa promulgation, la loi du 13 mai 2007 qui encadre l'acte de construction qu'auront accompli les pouvoirs publics ou même les particuliers, a-t-elle apporté des changements significatifs sur le terrain ? Dans ses principes généreux, le texte de loi définit les objectifs de la gestion, de la protection et du développement des espaces verts. Il consiste à «améliorer le cadre de vie urbain, entretenir et améliorer les qualités des espaces verts urbains existants, promouvoir l'extension des espaces verts par rapport aux espaces bâtis et de faire de l'introduction des espaces verts, dans tout projet de construction, une obligation prise en charge par les études urbanistiques et architecturales publiques et privées». Il n'est pas faux de dire que les objectifs de cette loi sont loin des préoccupations des intervenants dans l'acte de bâtir et des propriétaires. Il est de règle de voir des ensembles d'habitats livrés à leurs bénéficiaires sans les moindres commodités (VRD, éclairage public), alors autant ne pas évoquer les espaces verts qui sont dans ces cas là, un luxe à proscrire. Que dire aussi des constructions des particuliers. Il n'y a qu'à voir le nombre des constructions qui sont toujours à l'état de chantier, plusieurs années après le lancement des travaux pour se faire une idée de la pertinence de cette loi. Qui a la responsabilité d'appliquer la loi en cas de manquement à celle-ci et d'appliquer les dispositions pénales ? Le wali, les autorités locales au niveau communal ou d'autres départements, ont-ils les «moyens» de contraindre les contrevenants au respect de la loi ? Faute de quoi, la loi sur les espaces verts ira rejoindre dans les tiroirs, les autres lois et décrets, liés à la ville, à l'aménagement du territoire, à l'urbanisme et à la construction promulgués pour les besoins de la cause. Après la promulgation de la loi n°07-06 du 13 mai 2007, relative à la gestion, protection et développement des espaces verts, quelle est la situation réelle sur le terrain ? Ce qui était dans l'ordre normal des choses, est devenu une exception. On ne concevait pas, pour des architectes qui ont vécu les années soixante, d'esquisser un habitat individuel ou collectif dépourvu d'un coin de verdure ou d'un espace vert. Pourquoi. Une interrogation à laquelle répond avec sagesse et bon sens un paysagiste « Les espaces verts en milieux urbains filtrent la pollution et bloquent les particules de saleté dans l'air et de suie grâce aux feuillages des arbres et arbustes ». Une implication primordiale dont nos autorités ne saisissent pas la portée dans le cadre de vie offert aux citoyens des villes et agglomérations. Bien plus, au lieu de faire en sorte à développer ce coté naturel de la vie urbaine, et de conserver le peu de jardins publics ou espaces verts déjà existants, qui agissent comme des poumons verts pour la ville, les pouvoirs publics et les élus très peu au fait des bienfaits de ce que nous offre la nature, se sont distingués par une urbanisation à outrance ne laissant aucun espace pour la détente et les loisirs de la population. Des cités dortoirs ou des «bidonvillas», érigés sans des études fiables et sérieuses, où le déséquilibre entre le bâti et le naturel est flagrant, sont légion sur le territoire national. La norme internationale, parce que dans ce domaine, il y aussi des normes, donc, la norme en matière d'espace vert est fixée à 10 mètres carrés par habitant. En Algérie ce chiffre se réduit à une peau de chagrin, moins de un dixième, 0, 90 m2. Les causes sont identifiées. L'exode rural et l'avancée du béton qui a avalé des centaines d'hectares de nosmeilleures terres agricoles au niveau de la Mitidja Est et Ouest et les autres plaines situées aux quatre coins du pays. Il n'y a pas que la proximité de la capitale qui est touchée. Il n'est qu'à se rappeler qu'à l'intérieur du pays, nos villes et villages ont hérité de la colonisation, des jardins publics et des espaces verts qui les embellissaient et leurs donnaient un charme pittoresque. Beaucoup ont disparu, victimes d'esprits cupides, d'autres ont été détournés de leur vocation quand ils ne sont pas sujets à l'abandon. Un an après sa promulgation, la loi du 13 mai 2007 qui encadre l'acte de construction qu'auront accompli les pouvoirs publics ou même les particuliers, a-t-elle apporté des changements significatifs sur le terrain ? Dans ses principes généreux, le texte de loi définit les objectifs de la gestion, de la protection et du développement des espaces verts. Il consiste à «améliorer le cadre de vie urbain, entretenir et améliorer les qualités des espaces verts urbains existants, promouvoir l'extension des espaces verts par rapport aux espaces bâtis et de faire de l'introduction des espaces verts, dans tout projet de construction, une obligation prise en charge par les études urbanistiques et architecturales publiques et privées». Il n'est pas faux de dire que les objectifs de cette loi sont loin des préoccupations des intervenants dans l'acte de bâtir et des propriétaires. Il est de règle de voir des ensembles d'habitats livrés à leurs bénéficiaires sans les moindres commodités (VRD, éclairage public), alors autant ne pas évoquer les espaces verts qui sont dans ces cas là, un luxe à proscrire. Que dire aussi des constructions des particuliers. Il n'y a qu'à voir le nombre des constructions qui sont toujours à l'état de chantier, plusieurs années après le lancement des travaux pour se faire une idée de la pertinence de cette loi. Qui a la responsabilité d'appliquer la loi en cas de manquement à celle-ci et d'appliquer les dispositions pénales ? Le wali, les autorités locales au niveau communal ou d'autres départements, ont-ils les «moyens» de contraindre les contrevenants au respect de la loi ? Faute de quoi, la loi sur les espaces verts ira rejoindre dans les tiroirs, les autres lois et décrets, liés à la ville, à l'aménagement du territoire, à l'urbanisme et à la construction promulgués pour les besoins de la cause.