La contractualisation des soins dans les hôpitaux, un projet longtemps mis en veilleuse, ne tarderait vraisemblablement pas à se concrétiser. Le président de la République vient de donner des instructions fermes à ce sujet, pour que ledit projet soit concrétisé en 2009. « J'attends que la contractualisation des soins dans les hôpitaux, avec les organismes de sécurité sociale, soit effective au plus tard à la fin de l'année 2009, et les ministres concernés doivent assumer leur responsabilité en la matière », a fermement intimé Abdelaziz Bouteflika hier, à l'issue de la séance réservée à l'audition du ministre de la Santé, de la population et de la réforme hospitalière. C'est dans cette même optique que le chef de l'Etat a insisté sur l'amélioration de la gestion des hôpitaux, pour une meilleure qualité de soins aux les patients, mais également afin de rentabiliser les importants concours budgétaires affectés à ce secteur. Aussi a-t-il appelé au respect des normes professionnelles et des règles d'éthique dans les activités privées, « l'Etat encouragera toujours le développement du secteur privé de la santé au côté du secteur public qui restera dominant. Les relations entre les secteurs public et privé doivent être impérativement régies par la transparence conformément aux lois de la République. Mais nous ne devons tolérer aucune atteinte à la déontologie médicale », a-t-il soutenu. Appelant par ailleurs à une meilleure prise en charge des citoyens en matière de qualité des soins, le président de la République a préconisé la promotion de la production du médicament générique et sa mise à la portée du citoyen dans les centres de santé, mais sans pour autant attenter aux équilibres financiers de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNAS), laquelle est appelée à son tour «à améliorer davantage le fonctionnement et les revenus», a-t-il ajouté. En outre, le chef de l'Etat a instruit le chargé du secteur de la santé de prendre les mesures nécessaires, afin de rompre l'isolement des populations enclavées, en renforçant notamment le réseau des maternités et rapprocher les centres de soins à proximité des citoyens. « Nous devons également mieux rentabiliser le réseau de santé publique, y compris dans les villes pour alléger la pression sur les hôpitaux notamment la nuit et les jours fériés. Les polycliniques et certaines salles de soins doivent également instaurer la garde médicale et même ouvrir des services d'urgence lorsque les conditions techniques le permettent », a-t-il ordonné. Toutefois, le chef de l'Etat a fait part de sa satisfaction des réalisations consenties par le secteur de la santé, dont le ministre a fait le point des différents projets. Saïd Barkat a notamment axé son exposé sur l'accueil des patients, la progression du corps médical, l'accession aux équipements biomédicaux de pointe et la multiplication des spécialités et structures de santé et de prise en charge des patients. La contractualisation des soins dans les hôpitaux, un projet longtemps mis en veilleuse, ne tarderait vraisemblablement pas à se concrétiser. Le président de la République vient de donner des instructions fermes à ce sujet, pour que ledit projet soit concrétisé en 2009. « J'attends que la contractualisation des soins dans les hôpitaux, avec les organismes de sécurité sociale, soit effective au plus tard à la fin de l'année 2009, et les ministres concernés doivent assumer leur responsabilité en la matière », a fermement intimé Abdelaziz Bouteflika hier, à l'issue de la séance réservée à l'audition du ministre de la Santé, de la population et de la réforme hospitalière. C'est dans cette même optique que le chef de l'Etat a insisté sur l'amélioration de la gestion des hôpitaux, pour une meilleure qualité de soins aux les patients, mais également afin de rentabiliser les importants concours budgétaires affectés à ce secteur. Aussi a-t-il appelé au respect des normes professionnelles et des règles d'éthique dans les activités privées, « l'Etat encouragera toujours le développement du secteur privé de la santé au côté du secteur public qui restera dominant. Les relations entre les secteurs public et privé doivent être impérativement régies par la transparence conformément aux lois de la République. Mais nous ne devons tolérer aucune atteinte à la déontologie médicale », a-t-il soutenu. Appelant par ailleurs à une meilleure prise en charge des citoyens en matière de qualité des soins, le président de la République a préconisé la promotion de la production du médicament générique et sa mise à la portée du citoyen dans les centres de santé, mais sans pour autant attenter aux équilibres financiers de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNAS), laquelle est appelée à son tour «à améliorer davantage le fonctionnement et les revenus», a-t-il ajouté. En outre, le chef de l'Etat a instruit le chargé du secteur de la santé de prendre les mesures nécessaires, afin de rompre l'isolement des populations enclavées, en renforçant notamment le réseau des maternités et rapprocher les centres de soins à proximité des citoyens. « Nous devons également mieux rentabiliser le réseau de santé publique, y compris dans les villes pour alléger la pression sur les hôpitaux notamment la nuit et les jours fériés. Les polycliniques et certaines salles de soins doivent également instaurer la garde médicale et même ouvrir des services d'urgence lorsque les conditions techniques le permettent », a-t-il ordonné. Toutefois, le chef de l'Etat a fait part de sa satisfaction des réalisations consenties par le secteur de la santé, dont le ministre a fait le point des différents projets. Saïd Barkat a notamment axé son exposé sur l'accueil des patients, la progression du corps médical, l'accession aux équipements biomédicaux de pointe et la multiplication des spécialités et structures de santé et de prise en charge des patients.