Les quelques 300.000 PME existant en Algérie sont dépassées par une rude concurrence et sont classées parmi les plus fragiles du bassin méditerranéen. Les quelques 300.000 PME existant en Algérie sont dépassées par une rude concurrence et sont classées parmi les plus fragiles du bassin méditerranéen. Les Petites et moyennes entreprises algériennes sont les moins préparées pour disposer des instruments nécessaires de protection dans l'arène hautement compétitive de la mondialisation, a indiqué, lundi dernier, Mourad Preure, expert et universitaire, lors d'une conférence-débat organisée par le Conseil national consultatif pour la promotion des Petites et moyennes entreprises tenue à Alger. Dans son exposé, M.Preure a jugé que les PME algériennes telles qu'elles sont ne sont pas prêtes pour yfaire face à la mondiaalisation. Et pour cause, les spécialistes s'accordent à dire que les quelque 300.000 PME existant en Algérie sont dépassées par une rude concurrence et sont classées parmi les plus fragiles du bassin méditerranéen. Cette concurrence leur impose un choix parmi deux. Etre ou ne pas être. Pour relever le défi de la mondialisation, «les PME algériennes doivent s'adapter aux nouvelles donnes de concurrence. Elles doivent notamment mettre à niveau et réhabiliter leurs capacités managériales et technologiques ainsi que l'anticipation des menaces et opportunités», soutiennent invariablement les experts. A ce propos, l'intervenant a jugé impératif pour l'Etat d'encourager la formation de « champions nationaux » qui entraîneraient derrière eux un vaste tissu de PME, notamment dans la cadre de la sous-traitance. En outre, le conférencier a présenté une nouvelle approche proposée par le CNC-PME visant à mettre l'entreprise algérienne au rythme de l'économie mondiale. Cette initiative, intitulée « Les ateliers du changement » consiste, d'après ses concepteurs, à engager des rencontres entre les professionnels, le mouvement associatif et les universités, afin de mettre toutes ces parties en un réseau d'échanges qui constituera la plateforme d'un système d'intelligence économique propre à l'Algérie. Ce concept de l'intelligence économique, comme défini par des spécialistes, désigne l'anticipation et l'ensemble des actions permettant à une organisation de prendre des décisions sur la base des informations et des connaissances en sa possession. « L'intelligence économique qui doit être l'objet d'une politique publique, notamment dans le cas de l'Algérie, nécessite, pour sa réussite, une action vigoureuse de modernisation menée sous la supervision de l'Etat en s'inspirant des expériences, notamment asiatiques, afin de servir de levier à l'expansion des entreprises algériennes de manière générale », a indiqué M. Preure, également responsable au sein du CNC-PME. A l'en croire, les résultats attendus de cette approche portent aussi sur la mutualisation des actions des PME, l'enclenchement d'une dynamique de transformation basée sur les technologies de l'information et de la communication (TIC) des PME en partenariat avec les universités et collectivités locales ainsi que la modernisation du management et de l'organisation des PME. A souligner, enfin, que le débat qui a suivi cette intervention a été focalisé sur des questions liées, entre autres, au patriotisme économique dont l'intelligence économique représente un des principaux piliers, la volonté politique des pouvoirs publics pour mener une stratégie alternative dans ce sens, ou encore le rapport entre les systèmes d'information comme élément essentiel de la composante de l'intelligence économique et l'entreprise. Les Petites et moyennes entreprises algériennes sont les moins préparées pour disposer des instruments nécessaires de protection dans l'arène hautement compétitive de la mondialisation, a indiqué, lundi dernier, Mourad Preure, expert et universitaire, lors d'une conférence-débat organisée par le Conseil national consultatif pour la promotion des Petites et moyennes entreprises tenue à Alger. Dans son exposé, M.Preure a jugé que les PME algériennes telles qu'elles sont ne sont pas prêtes pour yfaire face à la mondiaalisation. Et pour cause, les spécialistes s'accordent à dire que les quelque 300.000 PME existant en Algérie sont dépassées par une rude concurrence et sont classées parmi les plus fragiles du bassin méditerranéen. Cette concurrence leur impose un choix parmi deux. Etre ou ne pas être. Pour relever le défi de la mondialisation, «les PME algériennes doivent s'adapter aux nouvelles donnes de concurrence. Elles doivent notamment mettre à niveau et réhabiliter leurs capacités managériales et technologiques ainsi que l'anticipation des menaces et opportunités», soutiennent invariablement les experts. A ce propos, l'intervenant a jugé impératif pour l'Etat d'encourager la formation de « champions nationaux » qui entraîneraient derrière eux un vaste tissu de PME, notamment dans la cadre de la sous-traitance. En outre, le conférencier a présenté une nouvelle approche proposée par le CNC-PME visant à mettre l'entreprise algérienne au rythme de l'économie mondiale. Cette initiative, intitulée « Les ateliers du changement » consiste, d'après ses concepteurs, à engager des rencontres entre les professionnels, le mouvement associatif et les universités, afin de mettre toutes ces parties en un réseau d'échanges qui constituera la plateforme d'un système d'intelligence économique propre à l'Algérie. Ce concept de l'intelligence économique, comme défini par des spécialistes, désigne l'anticipation et l'ensemble des actions permettant à une organisation de prendre des décisions sur la base des informations et des connaissances en sa possession. « L'intelligence économique qui doit être l'objet d'une politique publique, notamment dans le cas de l'Algérie, nécessite, pour sa réussite, une action vigoureuse de modernisation menée sous la supervision de l'Etat en s'inspirant des expériences, notamment asiatiques, afin de servir de levier à l'expansion des entreprises algériennes de manière générale », a indiqué M. Preure, également responsable au sein du CNC-PME. A l'en croire, les résultats attendus de cette approche portent aussi sur la mutualisation des actions des PME, l'enclenchement d'une dynamique de transformation basée sur les technologies de l'information et de la communication (TIC) des PME en partenariat avec les universités et collectivités locales ainsi que la modernisation du management et de l'organisation des PME. A souligner, enfin, que le débat qui a suivi cette intervention a été focalisé sur des questions liées, entre autres, au patriotisme économique dont l'intelligence économique représente un des principaux piliers, la volonté politique des pouvoirs publics pour mener une stratégie alternative dans ce sens, ou encore le rapport entre les systèmes d'information comme élément essentiel de la composante de l'intelligence économique et l'entreprise.