En dépit d'un programme national d'aide financière et de l'enveloppe accordée par le programme MEDA évaluée à 40 millions d'euros, les PME demeurent fragiles, vulnérables et tributaires des subventions et de l'assistance des autorités et des institutions officielles de l'Union européenne. En dépit d'un programme national d'aide financière et de l'enveloppe accordée par le programme MEDA évaluée à 40 millions d'euros, les PME demeurent fragiles, vulnérables et tributaires des subventions et de l'assistance des autorités et des institutions officielles de l'Union européenne. En raison de nombreuses contraintes et imperfections, les 300.000 petites et moyennes entreprises algériennes n'arrivent pas à se hisser à un niveau de concurrence et de compétitivité international. Dans l'espace euro-méditerranéen où nos entreprises sont appelées à devenir performantes pour continuer à pouvoir exister dans un environnement de plus en plus contraignant et difficile, la crainte de se voir absorber par les firmes et sociétés multinationales européennes et leurs produits de qualité découragent de nombreux chefs d'entreprise. En dépit d'un programme national d'aide financière concocté par les pouvoirs publics et de l'enveloppe accordée par le programme MEDA évaluée à 40 millions d'euros, les PME demeurent fragiles, vulnérables et tributaires des subventions et de l'assistance des autorités et des institutions officielles de l'Union européenne. En effet, le maintien sous perfusion de nos PME rend difficile la réussite du plan d'action du ministère de la PME et de l'Artisanat dirigé par Mustapha Benbada, bien que celui-ci déploie d'énormes efforts pour accompagner les entreprises dans les opérations de mise à niveau afin de devenir performantes et plus productives. Pas moins de 500 PME vont pouvoir bénéficier des mécanismes spéciaux instaurés par le gouvernement pour redynamiser l'appareil productif de ces entreprises, sachant qu'environ 2 % du produit intérieur brut seront consacrés à l'aide des PME. Le problème principal rencontré par les entreprises algériennes réside incontestablement dans l'incapacité de trouver des sources de financement durables et diversifiées. Etant pourtant un secteur stratégique créateur de richesses et générateur d'emplois, la PME n'arrive pas à obtenir la confiance des autorités qui restent très frileuses dans l'octroi des crédits bancaires et l'accès au change. Ce qui pénalise notamment les PME du secteur privé dont certaines sont carrément asphyxiées par le manque ou l'insuffisance des ressources financières pour atteindre un niveau de productivité, voire de compétitivité, appréciables. Les PME algériennes sont les plus défavorisées sur le plan euro-méditerranéen en matière d'aide de l'Etat. Des pays voisins comme la Tunisie et le Maroc sont bien avancés dans leur politique de promotion de la PME/PMI sachant que les secteurs du tourisme et des exportations de biens et marchandises agroalimentaires représentent leur principale rentrée de devises. L'Algérie n'exporte que 2 % de produits hors hydrocarbures dont quelque 200 millions de produits issus de l'agroalimentaire. Un programme de mise à niveau des PME dérisoire Certains entrepreneurs qualifient les moyens mis en œuvre pour la mise à niveau des PME de dérisoires, voire insignifiants, dans la mesure où ils se confinent seulement à fournir des aides immatérielles et quelques micro ordinateurs attribués à des entreprises en guise d'assistance. D'autres opérateurs disent que les PME sont au bord de la faillite, car, avec l'entrée dans les zones de libre-échange (arabe, association avec l'Union européenne et l'accord d'association européenne de libre-échange englobant la Norvège, la Suisse, l'Islande et le Liechtenstein), il est difficile de se mesurer à la compétitivité des produits des entreprises étrangères, mieux placées pour conquérir le marché algérien qui sera, sans doute, inondé de marchandises et biens susceptibles de séduire les consommateurs algériens. Il convient de rappeler que le président du Forum des chefs d'entreprise, Réda Hamiani, a dénoncé la grande zone de libre-échange arabe (ZALE) dans la mesure où les entreprises algériennes n'ont pas été associées au processus de négociation de l'adhésion de l'Algérie (en janvier 2009) à cet espace économique et commercial comportant 19 pays sur les 22 que compte la Ligue arabe. Les prix, comme on le sait, obéissent à la loi de l'offre et de la demande. L'esprit de concurrence et la qualité des produits commercialisés sur le marché national détermineront donc le niveau des prix. Le meilleur label offrant un meilleur rapport qualité/prix aura donc l'opportunité de percer et d'investir le marché. C'est donc l'entreprise qui émerge avec ses produits prisés qui maximisera ses profits tout en surclassant les entreprises inopérantes. Cette situation débouchera sur la disparition des entreprises incapables de réaliser des dividendes et accumulant les déficits et les crises d'écoulement de leur production. Il faudra remodeler le tissu industriel national en donnant la priorité à la réhabilitation des PME, véritable levier du développement durable, car toute stratégie industrielle marginalisant la petite et moyenne entreprise est vouée à l'échec dans un pays comme l'Algérie où le secteur public est soit improductif, soit appelé à être privatisé, notamment dans des branches stratégiques, telles que l'agroalimentaire, le bâtiment, les services et la sous-traitance industrielle. A. A. En raison de nombreuses contraintes et imperfections, les 300.000 petites et moyennes entreprises algériennes n'arrivent pas à se hisser à un niveau de concurrence et de compétitivité international. Dans l'espace euro-méditerranéen où nos entreprises sont appelées à devenir performantes pour continuer à pouvoir exister dans un environnement de plus en plus contraignant et difficile, la crainte de se voir absorber par les firmes et sociétés multinationales européennes et leurs produits de qualité découragent de nombreux chefs d'entreprise. En dépit d'un programme national d'aide financière concocté par les pouvoirs publics et de l'enveloppe accordée par le programme MEDA évaluée à 40 millions d'euros, les PME demeurent fragiles, vulnérables et tributaires des subventions et de l'assistance des autorités et des institutions officielles de l'Union européenne. En effet, le maintien sous perfusion de nos PME rend difficile la réussite du plan d'action du ministère de la PME et de l'Artisanat dirigé par Mustapha Benbada, bien que celui-ci déploie d'énormes efforts pour accompagner les entreprises dans les opérations de mise à niveau afin de devenir performantes et plus productives. Pas moins de 500 PME vont pouvoir bénéficier des mécanismes spéciaux instaurés par le gouvernement pour redynamiser l'appareil productif de ces entreprises, sachant qu'environ 2 % du produit intérieur brut seront consacrés à l'aide des PME. Le problème principal rencontré par les entreprises algériennes réside incontestablement dans l'incapacité de trouver des sources de financement durables et diversifiées. Etant pourtant un secteur stratégique créateur de richesses et générateur d'emplois, la PME n'arrive pas à obtenir la confiance des autorités qui restent très frileuses dans l'octroi des crédits bancaires et l'accès au change. Ce qui pénalise notamment les PME du secteur privé dont certaines sont carrément asphyxiées par le manque ou l'insuffisance des ressources financières pour atteindre un niveau de productivité, voire de compétitivité, appréciables. Les PME algériennes sont les plus défavorisées sur le plan euro-méditerranéen en matière d'aide de l'Etat. Des pays voisins comme la Tunisie et le Maroc sont bien avancés dans leur politique de promotion de la PME/PMI sachant que les secteurs du tourisme et des exportations de biens et marchandises agroalimentaires représentent leur principale rentrée de devises. L'Algérie n'exporte que 2 % de produits hors hydrocarbures dont quelque 200 millions de produits issus de l'agroalimentaire. Un programme de mise à niveau des PME dérisoire Certains entrepreneurs qualifient les moyens mis en œuvre pour la mise à niveau des PME de dérisoires, voire insignifiants, dans la mesure où ils se confinent seulement à fournir des aides immatérielles et quelques micro ordinateurs attribués à des entreprises en guise d'assistance. D'autres opérateurs disent que les PME sont au bord de la faillite, car, avec l'entrée dans les zones de libre-échange (arabe, association avec l'Union européenne et l'accord d'association européenne de libre-échange englobant la Norvège, la Suisse, l'Islande et le Liechtenstein), il est difficile de se mesurer à la compétitivité des produits des entreprises étrangères, mieux placées pour conquérir le marché algérien qui sera, sans doute, inondé de marchandises et biens susceptibles de séduire les consommateurs algériens. Il convient de rappeler que le président du Forum des chefs d'entreprise, Réda Hamiani, a dénoncé la grande zone de libre-échange arabe (ZALE) dans la mesure où les entreprises algériennes n'ont pas été associées au processus de négociation de l'adhésion de l'Algérie (en janvier 2009) à cet espace économique et commercial comportant 19 pays sur les 22 que compte la Ligue arabe. Les prix, comme on le sait, obéissent à la loi de l'offre et de la demande. L'esprit de concurrence et la qualité des produits commercialisés sur le marché national détermineront donc le niveau des prix. Le meilleur label offrant un meilleur rapport qualité/prix aura donc l'opportunité de percer et d'investir le marché. C'est donc l'entreprise qui émerge avec ses produits prisés qui maximisera ses profits tout en surclassant les entreprises inopérantes. Cette situation débouchera sur la disparition des entreprises incapables de réaliser des dividendes et accumulant les déficits et les crises d'écoulement de leur production. Il faudra remodeler le tissu industriel national en donnant la priorité à la réhabilitation des PME, véritable levier du développement durable, car toute stratégie industrielle marginalisant la petite et moyenne entreprise est vouée à l'échec dans un pays comme l'Algérie où le secteur public est soit improductif, soit appelé à être privatisé, notamment dans des branches stratégiques, telles que l'agroalimentaire, le bâtiment, les services et la sous-traitance industrielle. A. A.