Un projet d'internet par satellite à faible coût, soutenu par Google, Liberty Global et HSBC, a été lancé mardi à Jersey sous le nom d'O3b Networks, pour toucher les populations mondiales qui ont sinon peu de chances d'avoir accès à l'internet rapide. Un projet d'internet par satellite à faible coût, soutenu par Google, Liberty Global et HSBC, a été lancé mardi à Jersey sous le nom d'O3b Networks, pour toucher les populations mondiales qui ont sinon peu de chances d'avoir accès à l'internet rapide. La construction des satellites a été confiée au groupe franco-italien Thales Alenia Space, qui empoche un contrat de 350 millions d'euros, a précisé le groupe lors d'une conférence de presse à Paris. Le montant total du projet atteint quelque 500 millions d'euros. "Les nations développées, particulièrement dans l'hémisphère Nord, sont desservies par un réseau étendu de fibres sous-marines. Le déploiement d'un réseau de fibres dans de nombreux pays en développement n'est pas commercialement viable, voire réalisable", a expliqué O3b Networks dans un communiqué. Le nom d'O3b est une abréviation de "other 3 billion", "les autres 3 milliards" de personnes qui n'ont qu'un accès limité à internet. O3b entend toucher ainsi consommateurs et entreprises de plus de 150 pays, en Asie Amérique Latine, Afrique et Moyen-Orient. Selon l'entreprise, le système proposé "va offrir une performance fibre sur satellite à des prix comparables à la fibre dans les régions développées". "En permettant une connexion directe au coeur des réseaux et aux relais cellulaires 3G/Wimax, le système d'O3b Networks va complètement changer l'économie des infrastructures de télécommunications dans des marchés du monde à la plus forte croissance pour les services de communications", explique O3b. L'homme derrière ce projet est l'Américain Greg Wyler. Ce dernier a expliqué mardi à Paris s'être lancé dans ce projet après une expérience de plusieurs années en Afrique, où il a participé à l'introduction notamment des premiers réseaux de téléphonie mobile 3G. "La communication est le sang vivant d'une économie et une part importante de la croissance d'une nation. J'ai vu, à quelle rapidité, quand vous donnez accès internet, cela change la vie des gens", a-t-il souligné. "Les habitants de ces pays ont soif d'accès à internet. La demande est là, c'est un problème de coût", a-t-il souligné. Le développement opérationnel et technique du projet "est déjà bien avancé", et la production de la constellation initiale de 16 satellites a commencé, a indiqué O3b Networks. Le système est équivalent à 2.133 répéteurs et va fonctionner à des vitesses atteignant 10 gigabits à la seconde. La mise en service est prévue pour fin 2010. Il sera possible d'ajouter des satellites pour augmenter la capacité et répondre à la demande croissante. Google est l'un des géants mondiaux de l'internet, tandis que Liberty Global est le leader des opérateurs internationaux du câble, revendiquant 16,1 millions de clients dans 15 pays. HSBC, première banque européenne, a pour sa part mis dans l'affaire sa branche "Principal Investments & Private Equity". La construction des satellites a été confiée au groupe franco-italien Thales Alenia Space, qui empoche un contrat de 350 millions d'euros, a précisé le groupe lors d'une conférence de presse à Paris. Le montant total du projet atteint quelque 500 millions d'euros. "Les nations développées, particulièrement dans l'hémisphère Nord, sont desservies par un réseau étendu de fibres sous-marines. Le déploiement d'un réseau de fibres dans de nombreux pays en développement n'est pas commercialement viable, voire réalisable", a expliqué O3b Networks dans un communiqué. Le nom d'O3b est une abréviation de "other 3 billion", "les autres 3 milliards" de personnes qui n'ont qu'un accès limité à internet. O3b entend toucher ainsi consommateurs et entreprises de plus de 150 pays, en Asie Amérique Latine, Afrique et Moyen-Orient. Selon l'entreprise, le système proposé "va offrir une performance fibre sur satellite à des prix comparables à la fibre dans les régions développées". "En permettant une connexion directe au coeur des réseaux et aux relais cellulaires 3G/Wimax, le système d'O3b Networks va complètement changer l'économie des infrastructures de télécommunications dans des marchés du monde à la plus forte croissance pour les services de communications", explique O3b. L'homme derrière ce projet est l'Américain Greg Wyler. Ce dernier a expliqué mardi à Paris s'être lancé dans ce projet après une expérience de plusieurs années en Afrique, où il a participé à l'introduction notamment des premiers réseaux de téléphonie mobile 3G. "La communication est le sang vivant d'une économie et une part importante de la croissance d'une nation. J'ai vu, à quelle rapidité, quand vous donnez accès internet, cela change la vie des gens", a-t-il souligné. "Les habitants de ces pays ont soif d'accès à internet. La demande est là, c'est un problème de coût", a-t-il souligné. Le développement opérationnel et technique du projet "est déjà bien avancé", et la production de la constellation initiale de 16 satellites a commencé, a indiqué O3b Networks. Le système est équivalent à 2.133 répéteurs et va fonctionner à des vitesses atteignant 10 gigabits à la seconde. La mise en service est prévue pour fin 2010. Il sera possible d'ajouter des satellites pour augmenter la capacité et répondre à la demande croissante. Google est l'un des géants mondiaux de l'internet, tandis que Liberty Global est le leader des opérateurs internationaux du câble, revendiquant 16,1 millions de clients dans 15 pays. HSBC, première banque européenne, a pour sa part mis dans l'affaire sa branche "Principal Investments & Private Equity".