«Les IDE auraient pu créer dix PME en Algérie(...) les pouvoirs publics doivent revoir la copie des IDE, a indiqué Hamiani, estimant que «les PME survivent en Algérie et perdent des parts de marché tandis que les importations (34 milliards de dollars en 2009) deviennent de plus en plus croissantes». «Les IDE auraient pu créer dix PME en Algérie(...) les pouvoirs publics doivent revoir la copie des IDE, a indiqué Hamiani, estimant que «les PME survivent en Algérie et perdent des parts de marché tandis que les importations (34 milliards de dollars en 2009) deviennent de plus en plus croissantes». L'ensemble des questions inhérentes aux réformes économiques et à la conjoncture actuelle ont été abordées, mercredi soir à l'hôtel Hilton au cours d'une conférence de presse, par le président du Forum des chefs d'entreprise (FCE), Réda Hamiani. Ainsi, relatant la rencontre que le FCE a eue avec le Chef du gouvernement, Ahmed Ouyahia, le conférencier a estimé que l'Exécutif est prêt à mener à bien les réformes en vertu des principes du libéralisme. « Nous croyons au marché et à la régulation opérée par l'Etat, cependant l'économie algérienne produit plus de commerce informel et de ‘'trabendo'' que de la régulation. Nous souhaitons un équilibre entre le rôle de l'Etat et celui des entreprises comme seule source de création de richesses et de valeurs. Et cela passe inéluctablement par le renforcement des capacités et des missions de l'entreprise », a-t-il notamment souligné. Satisfait des engagements pris par Ouyahia quant à la poursuite des réformes, mais sans donner de plus amples détails et précisions sur les actions concrètes à entreprendre et sur le contenu des négociations, Hamiani insiste sur le fait que le FCE croit fermement à l'économie de marché. Néanmoins, il devient impérieux de renforcer les capacités productives des entreprises, sachant que le secteur public en Algérie est dominant. Ce qui va à l'encontre des règles du libéralisme économique donnant la libre initiative au secteur privé. Au moment où le pays est contraint d'accélérer les réformes, notamment le système financier et bancaire, les opérateurs économiques et les pouvoirs publics continuent de nous gargariser avec des discours et des commentaires relatifs au libéralisme et à l'économie de marché. Autrement dit, les résultats concrets et la transformation du fonctionnement de l'économie nationale tardent à voir le jour. En ce sens que les investissements directs étrangers (IDE) continuent de défrayer la chronique alors qu'ils n'ont rapporté que 1,3 milliard de dollars en 2007. « Nous sommes pour l'ouverture et contre le protectionnisme, car l'Algérie ne peut pas vivre isolée dans le monde. Pour ce qui est des IDE, ils sont complémentaires pour l'économie du pays. Toutefois, le traitement de faveur accordé aux partenaires étrangers par rapport aux partenaires locaux est déplorable, sachant que nous n'avons pas les ressources en termes d'innovation pour engendrer une croissance algéro-algérienne », a-t-il indiqué. Les IDE, complément indispensable du développement Les IDE, selon Hamiani, auraient pu créer dix PME en Algérie, reconnaissant que les pouvoirs publics doivent revoir la copie des IDE, alors que le FCE a commencé à s'alarmer sur la situation économique du pays où l'industrie ne dépasse pas 5 % de croissance à côté des exportations des hydrocarbures qui représentent 95 % des recettes en devises du pays. « Les PME survivent en Algérie et perdent des parts de marché tandis que les importations (34 milliards de dollars en 2009) deviennent de plus en plus croissantes. La situation nous préoccupe et l'industrie devient le parent pauvre qui va très mal fonctionner avec des capacités de production très peu utilisées, devant l'invasion de l'informel devenant un mode de fonctionnement de notre économie, et ce, au moment où nos entreprises sont de plus en plus marginalisées », a-t-il affirmé. Le président du FCE a rappelé que les IDE doivent contribuer activement au développement industriel du pays et assurer le transfert de savoir-faire, et que le développement se réalise avec les grandes industries. Le développement national ne saurait s'opérer avec les étrangers. Les nationaux sont d'abord la locomotive du développement durable en résistant à la concurrence et à la compétitivité. Les IDE sont, certes, un complément indispensable, mais il ne faut pas compter sur eux. Désormais, il faudra un cahier des charges pour tirer profit des investissements étrangers, selon Hamiani. A propos du foncier industriel, Hamiani estime que la concession des terrains ne doit pas se faire au dinar symbolique, car ils demeurent toujours la propriété de l'Etat, alors qu'au sujet des impôts, le patronat réclame l'allégement des charges fiscales. Le FCE va lancer son nouveau site internet truffé d'informations et textes réglementaires et des bases de données actualisées, nécessitant un abonnement mensuel de 5.000 DA pour les membres et 10.000 DA pour les non membres. La base de données du FCE comporte des statistiques de différentes institutions et organismes nationaux (ONS, CNIS, CNRC, ministères, Banque d'Algérie…). L'ensemble des questions inhérentes aux réformes économiques et à la conjoncture actuelle ont été abordées, mercredi soir à l'hôtel Hilton au cours d'une conférence de presse, par le président du Forum des chefs d'entreprise (FCE), Réda Hamiani. Ainsi, relatant la rencontre que le FCE a eue avec le Chef du gouvernement, Ahmed Ouyahia, le conférencier a estimé que l'Exécutif est prêt à mener à bien les réformes en vertu des principes du libéralisme. « Nous croyons au marché et à la régulation opérée par l'Etat, cependant l'économie algérienne produit plus de commerce informel et de ‘'trabendo'' que de la régulation. Nous souhaitons un équilibre entre le rôle de l'Etat et celui des entreprises comme seule source de création de richesses et de valeurs. Et cela passe inéluctablement par le renforcement des capacités et des missions de l'entreprise », a-t-il notamment souligné. Satisfait des engagements pris par Ouyahia quant à la poursuite des réformes, mais sans donner de plus amples détails et précisions sur les actions concrètes à entreprendre et sur le contenu des négociations, Hamiani insiste sur le fait que le FCE croit fermement à l'économie de marché. Néanmoins, il devient impérieux de renforcer les capacités productives des entreprises, sachant que le secteur public en Algérie est dominant. Ce qui va à l'encontre des règles du libéralisme économique donnant la libre initiative au secteur privé. Au moment où le pays est contraint d'accélérer les réformes, notamment le système financier et bancaire, les opérateurs économiques et les pouvoirs publics continuent de nous gargariser avec des discours et des commentaires relatifs au libéralisme et à l'économie de marché. Autrement dit, les résultats concrets et la transformation du fonctionnement de l'économie nationale tardent à voir le jour. En ce sens que les investissements directs étrangers (IDE) continuent de défrayer la chronique alors qu'ils n'ont rapporté que 1,3 milliard de dollars en 2007. « Nous sommes pour l'ouverture et contre le protectionnisme, car l'Algérie ne peut pas vivre isolée dans le monde. Pour ce qui est des IDE, ils sont complémentaires pour l'économie du pays. Toutefois, le traitement de faveur accordé aux partenaires étrangers par rapport aux partenaires locaux est déplorable, sachant que nous n'avons pas les ressources en termes d'innovation pour engendrer une croissance algéro-algérienne », a-t-il indiqué. Les IDE, complément indispensable du développement Les IDE, selon Hamiani, auraient pu créer dix PME en Algérie, reconnaissant que les pouvoirs publics doivent revoir la copie des IDE, alors que le FCE a commencé à s'alarmer sur la situation économique du pays où l'industrie ne dépasse pas 5 % de croissance à côté des exportations des hydrocarbures qui représentent 95 % des recettes en devises du pays. « Les PME survivent en Algérie et perdent des parts de marché tandis que les importations (34 milliards de dollars en 2009) deviennent de plus en plus croissantes. La situation nous préoccupe et l'industrie devient le parent pauvre qui va très mal fonctionner avec des capacités de production très peu utilisées, devant l'invasion de l'informel devenant un mode de fonctionnement de notre économie, et ce, au moment où nos entreprises sont de plus en plus marginalisées », a-t-il affirmé. Le président du FCE a rappelé que les IDE doivent contribuer activement au développement industriel du pays et assurer le transfert de savoir-faire, et que le développement se réalise avec les grandes industries. Le développement national ne saurait s'opérer avec les étrangers. Les nationaux sont d'abord la locomotive du développement durable en résistant à la concurrence et à la compétitivité. Les IDE sont, certes, un complément indispensable, mais il ne faut pas compter sur eux. Désormais, il faudra un cahier des charges pour tirer profit des investissements étrangers, selon Hamiani. A propos du foncier industriel, Hamiani estime que la concession des terrains ne doit pas se faire au dinar symbolique, car ils demeurent toujours la propriété de l'Etat, alors qu'au sujet des impôts, le patronat réclame l'allégement des charges fiscales. Le FCE va lancer son nouveau site internet truffé d'informations et textes réglementaires et des bases de données actualisées, nécessitant un abonnement mensuel de 5.000 DA pour les membres et 10.000 DA pour les non membres. La base de données du FCE comporte des statistiques de différentes institutions et organismes nationaux (ONS, CNIS, CNRC, ministères, Banque d'Algérie…).