Les libertés de culte sont en régression a noté le département d'état américain dans son dernier rapport 2007-2008, rendu public vendredi. « En Algérie, la politique du gouvernement, aussi bien de jure que de facto, a provoqué un déclin du statut des libertés religieuses », souligne le rapport. Les auteurs du document ont cité, notamment, la loi sur le culte, promulguée en février 2006 et qui, selon eux, criminalise le prosélytisme. Le constat du département d'état américain, faisant état de recul des libertés religieuses, a été fortement inspiré, parait-il, des procès intentés à plusieurs personnes en Algérie, pratiquement depuis le début de l'année en cours, pour prosélytisme. L'entrée en vigueur de la loi précitée a été entamée par la fermeture de plusieurs églises, notamment en Kabylie. La traduction devant la justice de prédicateurs chrétiens et la fermeture des églises ont soulevé une campagne internationale de solidarité avec les chrétiens d'Algérie. Du coté des pouvoirs publics, on est resté imperturbables. On s'est contenté de répondre qu'il ne s'agit que de l'application d'une loi qui gère et l'islam et les autres religions. L'ordonnance n° 06-03 de février 2006 fixant les conditions et règles d'exercice des cultes autres que musulman stipule dans son article 2 que l'Etat algérien, dont la religion est l'islam, garantit le libre exercice du culte dans le cadre du respect des dispositions de la Constitution et des lois et règlements en vigueur. Il est indiqué, dans cette même loi, que les associations religieuses des cultes autres que musulman bénéficient de la protection de l'Etat. Soulignons, d'autre part, qu'en présentant ce rapport, la secrétaire d'Etat américaine, Condoleezza Rice, a rejeté les démarches de l'Organisation de la conférence islamique (OCI) visant à criminaliser la « diffamation des religions », notamment les représentations de Mohamed (QSSL), interdites par l'islam. Sous prétexte de liberté d'expression, le respect des sentiments religieux des musulmans a été carrément mis de coté dans ce rapport américain. « Les Etats-Unis rejettent les actes offensants envers certaines traditions religieuses, mais nous ne pouvons accepter d'interdire la liberté d'expression », a Déclaré Rice. Et d'ajouter : « Nous sommes préoccupés par les efforts pour promouvoir ce fameux concept de diffamation des religions, qui a fait l'objet de nombreuses résolutions à l'ONU ». Selon Rice, « Au lieu de protéger les pratiques religieuses et de promouvoir la tolérance, ce concept cherche à limiter la liberté d'expression et risque d'affaiblir le niveau des libertés de culte dans le monde». Notons enfin que ce rapport qui dresse un tableau de l'évolution des libertés religieuses entre juillet 2007 et juillet 2008, dénonce également le recul des libertés de culte en Iran, Egypte, Jordanie et en Chine. Avec l'Algérie, ces pays figurent sur la « liste noire » américaine des pays violant les libertés religieuses dans le monde. Les pays « incriminés » encourent des sanctions gouvernementales américaines ! Les libertés de culte sont en régression a noté le département d'état américain dans son dernier rapport 2007-2008, rendu public vendredi. « En Algérie, la politique du gouvernement, aussi bien de jure que de facto, a provoqué un déclin du statut des libertés religieuses », souligne le rapport. Les auteurs du document ont cité, notamment, la loi sur le culte, promulguée en février 2006 et qui, selon eux, criminalise le prosélytisme. Le constat du département d'état américain, faisant état de recul des libertés religieuses, a été fortement inspiré, parait-il, des procès intentés à plusieurs personnes en Algérie, pratiquement depuis le début de l'année en cours, pour prosélytisme. L'entrée en vigueur de la loi précitée a été entamée par la fermeture de plusieurs églises, notamment en Kabylie. La traduction devant la justice de prédicateurs chrétiens et la fermeture des églises ont soulevé une campagne internationale de solidarité avec les chrétiens d'Algérie. Du coté des pouvoirs publics, on est resté imperturbables. On s'est contenté de répondre qu'il ne s'agit que de l'application d'une loi qui gère et l'islam et les autres religions. L'ordonnance n° 06-03 de février 2006 fixant les conditions et règles d'exercice des cultes autres que musulman stipule dans son article 2 que l'Etat algérien, dont la religion est l'islam, garantit le libre exercice du culte dans le cadre du respect des dispositions de la Constitution et des lois et règlements en vigueur. Il est indiqué, dans cette même loi, que les associations religieuses des cultes autres que musulman bénéficient de la protection de l'Etat. Soulignons, d'autre part, qu'en présentant ce rapport, la secrétaire d'Etat américaine, Condoleezza Rice, a rejeté les démarches de l'Organisation de la conférence islamique (OCI) visant à criminaliser la « diffamation des religions », notamment les représentations de Mohamed (QSSL), interdites par l'islam. Sous prétexte de liberté d'expression, le respect des sentiments religieux des musulmans a été carrément mis de coté dans ce rapport américain. « Les Etats-Unis rejettent les actes offensants envers certaines traditions religieuses, mais nous ne pouvons accepter d'interdire la liberté d'expression », a Déclaré Rice. Et d'ajouter : « Nous sommes préoccupés par les efforts pour promouvoir ce fameux concept de diffamation des religions, qui a fait l'objet de nombreuses résolutions à l'ONU ». Selon Rice, « Au lieu de protéger les pratiques religieuses et de promouvoir la tolérance, ce concept cherche à limiter la liberté d'expression et risque d'affaiblir le niveau des libertés de culte dans le monde». Notons enfin que ce rapport qui dresse un tableau de l'évolution des libertés religieuses entre juillet 2007 et juillet 2008, dénonce également le recul des libertés de culte en Iran, Egypte, Jordanie et en Chine. Avec l'Algérie, ces pays figurent sur la « liste noire » américaine des pays violant les libertés religieuses dans le monde. Les pays « incriminés » encourent des sanctions gouvernementales américaines !