Islamabad, capitale de Pakistan a été secouée, samedi soir par un violent attentat terroriste au camion piégé qui a fait pas moins de 60 morts et quelque 200 blessés. Islamabad, capitale de Pakistan a été secouée, samedi soir par un violent attentat terroriste au camion piégé qui a fait pas moins de 60 morts et quelque 200 blessés. L'explosion qui a visé Marriott, l'un des hôtels les plus luxueux de la ville, a été entendue vers 20h00, au moment où les habitants d'Islamabad s'apprêtaient à rompre le jeûne. Selon des sources sécuritaires pakistanaises, l'attaque a été menée par un kamikaze qui a foncé à bord d'un camion bourré d'explosifs sur la barrière de sécurité de l'hôtel. La détonation a été si puissante qu'elle a soufflé les vitres de bâtiments à un km à la ronde. Le Marriott était pourtant placé sous très haute surveillance, les voitures étant minutieusement fouillées à l'entrée. Cet attentat, l'un des pires de la série perpétrée depuis plus d'un an par des islamistes proches d'Al-Qaïda. Des femmes, des enfants et des étrangers, qui fréquentent en grand nombre cet hôtel huppé, figurent parmi les personnes tuées. Le bilan est de 60 morts. Il est appelé à s'alourdir puisque de nombreuses personnes sont coincées sous les décombres de l'hôtel. D'après le responsable des services de sécurité, plusieurs des victimes ont sauté des 3e et 4e étages de cet imposant bâtiment qui en compte six, en plein centre d'Islamabad, resté en flammes trois heures après l'attentat. Le cratère, large et profond, creusé par la déflagration indiquait que la quantité d'explosifs utilisée était très importante. Indiquons, par ailleurs, que cette attaque intervient au moment où les Etats-Unis multiplient les tirs de missiles ciblant les combattants islamistes dans les zones tribales du nord-ouest du Pakistan, à la frontière afghane. Ces frappes qui n'ont pas épargné les civils malgré les protestations répétées d'Islamabad. Les spécialistes d'Al-Qaïda reconnaissent unanimement que le nord-ouest du Pakistan est devenu «le nouveau front de la guerre contre le terrorisme». Selon, New York Times, le président George W. Bush avait autorisé secrètement, en juillet, les forces spéciales américaines à mener des raids terrestres dans le nord-ouest du Pakistan, sans l'approbation préalable d'Islamabad. En effet, des hélicoptères de combat américains ont attaqué, le 3 septembre en cours, un village pakistanais, tuant, selon Islamabad, 15 civils, dont des femmes et des enfants. Pis, ces dernières semaines, les tirs de missiles par des drones américains s'abattent quasi-quotidiennement sur des maisons dans les zones tribales, tuant des combattants d'Al-Qaïda ou des talibans, mais aussi des civils. Du côté de Washington, on estime qu'Islamabad ne fournit pas assez d'efforts dans le cadre de sa «guerre contre le terrorisme». Sous pression américaine, l'armée pakistanaise a lancé en août dernier une vaste offensive dans le district tribal de Bajaur, qui a fait 800 morts, pour l'essentiel des combattants islamistes. L'armée pakistanaise, a perdu près d'un millier de soldats dans les zones tribales, devenues les fiefs d'Al-Qaïda et probablement le terrier de son numéro 1, Oussama Ben Laden. L'explosion qui a visé Marriott, l'un des hôtels les plus luxueux de la ville, a été entendue vers 20h00, au moment où les habitants d'Islamabad s'apprêtaient à rompre le jeûne. Selon des sources sécuritaires pakistanaises, l'attaque a été menée par un kamikaze qui a foncé à bord d'un camion bourré d'explosifs sur la barrière de sécurité de l'hôtel. La détonation a été si puissante qu'elle a soufflé les vitres de bâtiments à un km à la ronde. Le Marriott était pourtant placé sous très haute surveillance, les voitures étant minutieusement fouillées à l'entrée. Cet attentat, l'un des pires de la série perpétrée depuis plus d'un an par des islamistes proches d'Al-Qaïda. Des femmes, des enfants et des étrangers, qui fréquentent en grand nombre cet hôtel huppé, figurent parmi les personnes tuées. Le bilan est de 60 morts. Il est appelé à s'alourdir puisque de nombreuses personnes sont coincées sous les décombres de l'hôtel. D'après le responsable des services de sécurité, plusieurs des victimes ont sauté des 3e et 4e étages de cet imposant bâtiment qui en compte six, en plein centre d'Islamabad, resté en flammes trois heures après l'attentat. Le cratère, large et profond, creusé par la déflagration indiquait que la quantité d'explosifs utilisée était très importante. Indiquons, par ailleurs, que cette attaque intervient au moment où les Etats-Unis multiplient les tirs de missiles ciblant les combattants islamistes dans les zones tribales du nord-ouest du Pakistan, à la frontière afghane. Ces frappes qui n'ont pas épargné les civils malgré les protestations répétées d'Islamabad. Les spécialistes d'Al-Qaïda reconnaissent unanimement que le nord-ouest du Pakistan est devenu «le nouveau front de la guerre contre le terrorisme». Selon, New York Times, le président George W. Bush avait autorisé secrètement, en juillet, les forces spéciales américaines à mener des raids terrestres dans le nord-ouest du Pakistan, sans l'approbation préalable d'Islamabad. En effet, des hélicoptères de combat américains ont attaqué, le 3 septembre en cours, un village pakistanais, tuant, selon Islamabad, 15 civils, dont des femmes et des enfants. Pis, ces dernières semaines, les tirs de missiles par des drones américains s'abattent quasi-quotidiennement sur des maisons dans les zones tribales, tuant des combattants d'Al-Qaïda ou des talibans, mais aussi des civils. Du côté de Washington, on estime qu'Islamabad ne fournit pas assez d'efforts dans le cadre de sa «guerre contre le terrorisme». Sous pression américaine, l'armée pakistanaise a lancé en août dernier une vaste offensive dans le district tribal de Bajaur, qui a fait 800 morts, pour l'essentiel des combattants islamistes. L'armée pakistanaise, a perdu près d'un millier de soldats dans les zones tribales, devenues les fiefs d'Al-Qaïda et probablement le terrier de son numéro 1, Oussama Ben Laden.