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Américains et chinois veulent l'en dissuader
La Corée du nord reprend son programme nucléaire
Publié dans Le Midi Libre le 23 - 09 - 2008

C'est l'imbroglio le plus total pour ce qui concerne la volonté des pays occidentaux regroupés au sein des « six », quant à leur volonté de dénucléariser tout autant la Corée du nord que l'Iran. L'Assemblée générale de l'ONU, qui s'ouvre la semaine prochaine, s'annonce des plus houleuses.
C'est l'imbroglio le plus total pour ce qui concerne la volonté des pays occidentaux regroupés au sein des « six », quant à leur volonté de dénucléariser tout autant la Corée du nord que l'Iran. L'Assemblée générale de l'ONU, qui s'ouvre la semaine prochaine, s'annonce des plus houleuses.
Le front représenté par les « six » et strictement chargé de mener à terme la dénucléarisation outre de l'Iran, de la Corée du nord, vient encore une fois de voir toutes ses attentes complètement bouleversés par l'annonce faite vendredi, par Pyong yang, de redémarrer la centrale nucléaire de Yong byong qui avait pourtant été mise à l'arrêt et subit y un début de destruction en signe de bonne foi des sud coréens à l'issue de l'accord signé avec les « six. »
La préoccupation est d'autant plus grande que le président américain George Bush s'est entretenu avec son homologue chinois Hu Yintao et a convenu avec lui qu'il fallait plus que jamais « travailler durement ensemble pour ramener la Corée dans le sens de ses engagements. » C'est le porte parole de la Maison Blanche qui a fait cette annonce, expliquant que : « les deux présidents sont convenus de travailler dur afin de convaincre la Corée du nord à poursuivre sur la voie tracée au cours des négociations avec les « six » sur sa dénucléarisation. » Mais contre toute attente, on apprenait hier, que la Corée du nord venait de demander à l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), de retirer les scellés posés à la suite de cet accord au niveau de la centrale nucléaire de Pyong yang, ainsi que les équipements de surveillance des installations nucléaires qu'elle devait initialement démanteler. Le directeur général de l'AIEA, l'égyptien Mohamd El Baradei, a confirmé cette information.
L'ire de la Corée du nord provient du fait que non seulement à ce jour les Etats-Unis ne l'ont pas retirée de la liste des Etats favorables au terrorisme mais pire encore, les promesses faites, notamment dans le domaine de l'aide humanitaire d'urgence à la Corée du nord confronté à une situation économique des plus préoccupantes n'ont pas été tenue. ce nouvel accroc intervenu au plan de la dénucléariser, vient s'ajouter au refus catégorique des iraniens de mettre un terme à leur programme d'enrichissement d'uranium malgré les sanctions qui pèsent sur elle. On sait que vendredi passé, les « six », les directeurs généraux des ministères des affaires étrangères, s'étaient réunis à Washington pour y discuter de la possibilité de soumettre un nouveau plan de mesures à l'encontre de la République islamique d'Iran si celle-ci persiste dans son refus, au conseil de sécurité de l'ONU. Mais la Russie qui y dispose d'un droit de veto, a refusé de s' associer à cette proposition estimant que plus que jamais il fallait exploiter toutes les possibilités de maintenir et d'enrichir le dialogue avec les autorités iraniennes. Mieux, hier encore le président iranien Ahmadinejad confirmait la position de son pays.
Lors de l'Assemblée générale de l'ONU qui se tiendra la semaine prochaine à New York, l'on s'attend en conséquence à ce que ce dossier de la dénucléarisation soit au centre des débats. Un certain nombre de pays du sud n'étant pas du tout alignés sur la position des occidentaux estimant qu'il était du droit absolu de l'Iran , au même titre que n'importe quel autre pays, de mener des travaux en matière nucléaire.
Le front représenté par les « six » et strictement chargé de mener à terme la dénucléarisation outre de l'Iran, de la Corée du nord, vient encore une fois de voir toutes ses attentes complètement bouleversés par l'annonce faite vendredi, par Pyong yang, de redémarrer la centrale nucléaire de Yong byong qui avait pourtant été mise à l'arrêt et subit y un début de destruction en signe de bonne foi des sud coréens à l'issue de l'accord signé avec les « six. »
La préoccupation est d'autant plus grande que le président américain George Bush s'est entretenu avec son homologue chinois Hu Yintao et a convenu avec lui qu'il fallait plus que jamais « travailler durement ensemble pour ramener la Corée dans le sens de ses engagements. » C'est le porte parole de la Maison Blanche qui a fait cette annonce, expliquant que : « les deux présidents sont convenus de travailler dur afin de convaincre la Corée du nord à poursuivre sur la voie tracée au cours des négociations avec les « six » sur sa dénucléarisation. » Mais contre toute attente, on apprenait hier, que la Corée du nord venait de demander à l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), de retirer les scellés posés à la suite de cet accord au niveau de la centrale nucléaire de Pyong yang, ainsi que les équipements de surveillance des installations nucléaires qu'elle devait initialement démanteler. Le directeur général de l'AIEA, l'égyptien Mohamd El Baradei, a confirmé cette information.
L'ire de la Corée du nord provient du fait que non seulement à ce jour les Etats-Unis ne l'ont pas retirée de la liste des Etats favorables au terrorisme mais pire encore, les promesses faites, notamment dans le domaine de l'aide humanitaire d'urgence à la Corée du nord confronté à une situation économique des plus préoccupantes n'ont pas été tenue. ce nouvel accroc intervenu au plan de la dénucléariser, vient s'ajouter au refus catégorique des iraniens de mettre un terme à leur programme d'enrichissement d'uranium malgré les sanctions qui pèsent sur elle. On sait que vendredi passé, les « six », les directeurs généraux des ministères des affaires étrangères, s'étaient réunis à Washington pour y discuter de la possibilité de soumettre un nouveau plan de mesures à l'encontre de la République islamique d'Iran si celle-ci persiste dans son refus, au conseil de sécurité de l'ONU. Mais la Russie qui y dispose d'un droit de veto, a refusé de s' associer à cette proposition estimant que plus que jamais il fallait exploiter toutes les possibilités de maintenir et d'enrichir le dialogue avec les autorités iraniennes. Mieux, hier encore le président iranien Ahmadinejad confirmait la position de son pays.
Lors de l'Assemblée générale de l'ONU qui se tiendra la semaine prochaine à New York, l'on s'attend en conséquence à ce que ce dossier de la dénucléarisation soit au centre des débats. Un certain nombre de pays du sud n'étant pas du tout alignés sur la position des occidentaux estimant qu'il était du droit absolu de l'Iran , au même titre que n'importe quel autre pays, de mener des travaux en matière nucléaire.


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