Après avoir obtempéré à la décision prise par son parti, le Congrès national africain, l'ex président Thabo Mbeki, immédiatement après avoir remis sa démission, a déposé une plainte contre le juge qui l'avait accusé d'«interférences» dans le procès de Jacob Zuma, le numéro un de l'ANC, plus que probable candidat à la prochaine élection présidentielle de juin 2009. Après avoir obtempéré à la décision prise par son parti, le Congrès national africain, l'ex président Thabo Mbeki, immédiatement après avoir remis sa démission, a déposé une plainte contre le juge qui l'avait accusé d'«interférences» dans le procès de Jacob Zuma, le numéro un de l'ANC, plus que probable candidat à la prochaine élection présidentielle de juin 2009. Entérinée par le Parlement, la démission de l'ex-président sud africain, Thabo Mbeki, risque fort d'ouvrir sur une crise politique que son successeur désigné aura bien du mal à endiguer. Disposant des 2/3 des sièges au niveau de la Chambre des députés, le Congrès national africain (ANC), parti dont Mbeki est membre depuis sa création, a aussi désigné l'actuel numéro deux du parti, Kgalema Motlanthe au poste de président intérimaire jusqu'à la fin de mandat normale de son prédécesseur, c'est-à-dire le deuxième trimestre 2009. La démission de Thabo Mbeki devra devenir effective avant le 25 courant, c'est-à-dire qu'à cette date le nouveau président devra avoir formé son gouvernement et en soumettre la composante au Parlement pour approbation. On sait qu'à l'origine du départ de Thabo Mbeki, ces accumulations formulées par le juge chargé de la plainte déposée à l'encontre de Jacob Zuma pour corruption, et qui ont fait état «d'interférences politiques» de la part du cabinet présidentiel alors dirigé par Mbeki, et visant à accabler Zuma. L'ANC étant déjà divisée entre pro et anti Mbeki, les partisans de Jacob Zuma se sont engouffrés dans la brèche ainsi ouverte pour finalement obtenir des instances supérieures du parti qu'elles poussent Mbeki à la soritie. Cela est possible car l'on sait que le président sud-africain n'est pas élu au suffrage universel mais désigné par le Parlement. Ce dernier étant solidement entre les mains de l'ANC, plus rien ne pouvait s'opposer au départ forcé de Thabo Mbeki. Après avoir obtempéré à la décision de son parti et déposé sa démission, l'ex-président Mbeki a immédiatement pris les devants en déposant une plainte devant la Cour suprême à l'encontre des graves accusations formulées à son égard par le juge. «Les attendus du juge sont scandaleux et hautement préjudiciables», a-t-il notamment affirmé peu après. De plus, les observateurs signalent une contestation populaire grandissante après la décision prise par l'ANC. Comme première conséquence de cette démission forcée, et malgré l'appel lancé à son propre gouvernement par Mbeki au moment de son départ, pas moins de six ministres et la vice-présidente du gouvernement, une fidèle de Thabo Mbeki, ont déposé leur démission. Si l'on sait que constitutionnellement, le nouveau président ne peut pas choisir plus de deux ministres, hors Parlement, alors l'on comprend mieux combien la division au sein de l'ANC a de chances de grandir et d'ouvrir par là sur une crise politique dont le pays se serait bien passé. Entérinée par le Parlement, la démission de l'ex-président sud africain, Thabo Mbeki, risque fort d'ouvrir sur une crise politique que son successeur désigné aura bien du mal à endiguer. Disposant des 2/3 des sièges au niveau de la Chambre des députés, le Congrès national africain (ANC), parti dont Mbeki est membre depuis sa création, a aussi désigné l'actuel numéro deux du parti, Kgalema Motlanthe au poste de président intérimaire jusqu'à la fin de mandat normale de son prédécesseur, c'est-à-dire le deuxième trimestre 2009. La démission de Thabo Mbeki devra devenir effective avant le 25 courant, c'est-à-dire qu'à cette date le nouveau président devra avoir formé son gouvernement et en soumettre la composante au Parlement pour approbation. On sait qu'à l'origine du départ de Thabo Mbeki, ces accumulations formulées par le juge chargé de la plainte déposée à l'encontre de Jacob Zuma pour corruption, et qui ont fait état «d'interférences politiques» de la part du cabinet présidentiel alors dirigé par Mbeki, et visant à accabler Zuma. L'ANC étant déjà divisée entre pro et anti Mbeki, les partisans de Jacob Zuma se sont engouffrés dans la brèche ainsi ouverte pour finalement obtenir des instances supérieures du parti qu'elles poussent Mbeki à la soritie. Cela est possible car l'on sait que le président sud-africain n'est pas élu au suffrage universel mais désigné par le Parlement. Ce dernier étant solidement entre les mains de l'ANC, plus rien ne pouvait s'opposer au départ forcé de Thabo Mbeki. Après avoir obtempéré à la décision de son parti et déposé sa démission, l'ex-président Mbeki a immédiatement pris les devants en déposant une plainte devant la Cour suprême à l'encontre des graves accusations formulées à son égard par le juge. «Les attendus du juge sont scandaleux et hautement préjudiciables», a-t-il notamment affirmé peu après. De plus, les observateurs signalent une contestation populaire grandissante après la décision prise par l'ANC. Comme première conséquence de cette démission forcée, et malgré l'appel lancé à son propre gouvernement par Mbeki au moment de son départ, pas moins de six ministres et la vice-présidente du gouvernement, une fidèle de Thabo Mbeki, ont déposé leur démission. Si l'on sait que constitutionnellement, le nouveau président ne peut pas choisir plus de deux ministres, hors Parlement, alors l'on comprend mieux combien la division au sein de l'ANC a de chances de grandir et d'ouvrir par là sur une crise politique dont le pays se serait bien passé.