Les successeurs du Cardinal El-Hadj M'hamed El-Anka se sont relayés le long du mois, sur une scène aménagée pour la circonstance, pour offrir, chaque soir, une prestation musicale chaâbie ou andalouse au grand bonheur des mélomanes. Les successeurs du Cardinal El-Hadj M'hamed El-Anka se sont relayés le long du mois, sur une scène aménagée pour la circonstance, pour offrir, chaque soir, une prestation musicale chaâbie ou andalouse au grand bonheur des mélomanes. Depuis le début du mois de Ramadhan, des artistes chaâbis défilent tour à tour dans le café El-Bahdja, situé dans le populeux quartier de Bab El-Oued. Un programme d'animation musicale a été proposé par les initiateurs d'une telle action culturelle, qui ne ménagent aucun effort quant à la réussite de ce type de spectacle. «Notre souci est de réunir les gens du chaâbi autour d'une tradition d'antan qui est celle d'inviter des orchestres dans les cafés pendant le mois de Ramadhan», nous dit M. Mohamed El-Gourari, gérant du café. Ainsi donc, les successeurs du Cardinal El-Hadj M'hamed El-Anka se sont relayés le long du mois, sur une scène aménagée pour la circonstance, pour offrir, chaque soir, une prestation musicale chaâbie ou andalouse au grand bonheur des mélomanes. Au fil des jours du mois de Ramadhan, les gens affluent de partout, après la prière surérogatoire (les tarawihs) pour se rencontrer dans une ambiance bon enfant. L'endroit exigu du café, les gens peinent au fil du spectacle, qui dure jusqu'à une heure tardive de la nuit, à dénicher une place, au point de rogner sur la chaussée. Le photographe «attitré» Zerouali, dit Momo, saisit ll'opportunité pour immortaliser la qaâda des présents qui devisent, autour d'un thé en écoutant les qcids de la pléiade d'interprètes dont Kamel Ferdjallah, Abderrahmane Kobbi, Abdelkader Chercham et El-Hadi El-Anka. D'autres solistes comme Nacer Mokdad, Hamid Laïdaoui, Djamel Merahi, Djamel Ziani, Djamel Chaïb et Brahim Bayou n'ont pas manqué d'agrémenter les moments nocturnes des convives venus du Grand Alger et de sa périphérie. Un instant d'évasion où les mélomanes égrènent à l'envi des bribes d'un passé où il faisait bon vivre, fouillent dans leur mémoire pour exhumer quelque souvenance de l'atmosphère particulière qui enveloppait Qahouet Saci, Qahouet El B'har, Qahouet Malakoff, Café des sports ou encore Qahouet Laâriche dont il ne subsiste que des vestiges que les anciens Kasbadjis évoquent non sans un brin de nostalgie, à l'image des lieux qui faisaient office de foyer artistique dans les années quarante et cinquante. Soulignons qu'une association musicale organise en dehors du mois de Ramadhan deux soirées musicales hebdomadaires dans cet espace populaire. La même ambiance règne, à un jet de pierre du café El-Bahdja, dans le cercle de l'USMA où des interprètes agrémentent les soirées du mois de Ramadhan. F. B-H. Depuis le début du mois de Ramadhan, des artistes chaâbis défilent tour à tour dans le café El-Bahdja, situé dans le populeux quartier de Bab El-Oued. Un programme d'animation musicale a été proposé par les initiateurs d'une telle action culturelle, qui ne ménagent aucun effort quant à la réussite de ce type de spectacle. «Notre souci est de réunir les gens du chaâbi autour d'une tradition d'antan qui est celle d'inviter des orchestres dans les cafés pendant le mois de Ramadhan», nous dit M. Mohamed El-Gourari, gérant du café. Ainsi donc, les successeurs du Cardinal El-Hadj M'hamed El-Anka se sont relayés le long du mois, sur une scène aménagée pour la circonstance, pour offrir, chaque soir, une prestation musicale chaâbie ou andalouse au grand bonheur des mélomanes. Au fil des jours du mois de Ramadhan, les gens affluent de partout, après la prière surérogatoire (les tarawihs) pour se rencontrer dans une ambiance bon enfant. L'endroit exigu du café, les gens peinent au fil du spectacle, qui dure jusqu'à une heure tardive de la nuit, à dénicher une place, au point de rogner sur la chaussée. Le photographe «attitré» Zerouali, dit Momo, saisit ll'opportunité pour immortaliser la qaâda des présents qui devisent, autour d'un thé en écoutant les qcids de la pléiade d'interprètes dont Kamel Ferdjallah, Abderrahmane Kobbi, Abdelkader Chercham et El-Hadi El-Anka. D'autres solistes comme Nacer Mokdad, Hamid Laïdaoui, Djamel Merahi, Djamel Ziani, Djamel Chaïb et Brahim Bayou n'ont pas manqué d'agrémenter les moments nocturnes des convives venus du Grand Alger et de sa périphérie. Un instant d'évasion où les mélomanes égrènent à l'envi des bribes d'un passé où il faisait bon vivre, fouillent dans leur mémoire pour exhumer quelque souvenance de l'atmosphère particulière qui enveloppait Qahouet Saci, Qahouet El B'har, Qahouet Malakoff, Café des sports ou encore Qahouet Laâriche dont il ne subsiste que des vestiges que les anciens Kasbadjis évoquent non sans un brin de nostalgie, à l'image des lieux qui faisaient office de foyer artistique dans les années quarante et cinquante. Soulignons qu'une association musicale organise en dehors du mois de Ramadhan deux soirées musicales hebdomadaires dans cet espace populaire. La même ambiance règne, à un jet de pierre du café El-Bahdja, dans le cercle de l'USMA où des interprètes agrémentent les soirées du mois de Ramadhan. F. B-H.