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Dépisté à temps, on en guérit !
Le cancer colorectal
Publié dans Le Midi Libre le 30 - 09 - 2008

Pourquoi dépister le cancer colorectal ? Parce que diagnostiqué tôt, le cancer colorectal peut être guéri dans plus de neuf cas sur dix. Et le cancer colorectal tue chaque année 100.000 Européens, hommes et femmes.
Pourquoi dépister le cancer colorectal ? Parce que diagnostiqué tôt, le cancer colorectal peut être guéri dans plus de neuf cas sur dix. Et le cancer colorectal tue chaque année 100.000 Européens, hommes et femmes.
Pour inciter les Français à se faire dépister, l'Institut national du cancer lance la première campagne de sensibilisation nationale.
Le plus souvent, dépisté à temps, un cancer colorectal n'est pas méchant
Le cancer colorectal est la 2e cause de décès par cancer en France. Pourtant, lorsqu'il est diagnostiqué au stade I (tumeur débutante), le taux de survie à 5 ans s'élève à 94%. Or ce n'est actuellement le cas que d'un seul cas de cancer colorectal sur 5. Pour que la survie augmente, il est donc impératif de tout faire pour dépister ce cancer à un stade de développement plus précoce. C'est l'objectif du dépistage organisé, expérimenté depuis 2003 et qui s'étend aujourd'hui à l'ensemble du territoire.
2008, l'année de la généralisation du dépistage organisé du cancer colorectal
Le dépistage organisé du cancer colorectal s'adresse aux 16 millions d'hommes et de femmes âgés de 50 à 74 ans. Il recommande la réalisation tous les deux ans d'un test de recherche de sang occulte dans les selles, suivi d'une coloscopie en cas de résultat positif (2 à 3% des cas).
«Grâce à ce dépistage et avec un taux de participation de la population de 50%, on peut atteindre une réduction de 15 à 20% de la mortalité liée au cancer colorectal.»
Rappelons que le cancer colorectal se développe, au début, silencieusement, sans symptôme. Souvent, ce sont des polypes intestinaux, des excroissances à la surface de la muqueuse du côlon, qui se transforment en tumeurs et qui, en l'absence de diagnostic, finissent par envahir les tissus voisins.
Les petites lésions cancéreuses présentes dans la muqueuse intestinale ont tendance à saigner facilement, d'où l'intérêt de rechercher la présence de sang dans les selles. Invisibles à l'œil, ces traces de sang sont détectables par un test dénommé Hémoccult.
Le dépistage du cancer colorectal en pratique
En pratique, toutes les personnes concernées vont recevoir un courrier les invitant à demander à leur médecin généraliste de participer au dépistage. Il leur remettra alors le test Hémoccult, à réaliser soi-même à domicile. Il suffit de déposer à l'aide d'une spatule une petite quantité de selles (équivalente à la taille d'un grain de riz) sur une plaquette imprégnée de réactif. Cette plaquette est ensuite à remettre au médecin, lequel l'enverra à un laboratoire d'analyse agréé. En cas de test positif, il est nécessaire de rechercher l'origine du saignement par coloscopie (examen du côlon sous anesthésie générale à l'aide d'une fibre optique).
A noter que le test Hémoccult a une sensibilité limitée avec un risque de faux négatifs (malgré un test positif, aucune tumeur n'est retrouvée par coloscopie) et que la coloscopie peut parfois s'accompagner de complications (hémorragie, perforation, risque cardiovasculaire). Mais par rapport aux risques du cancer colorectal, ces inconvénients sont acceptables. S. H.
Pour inciter les Français à se faire dépister, l'Institut national du cancer lance la première campagne de sensibilisation nationale.
Le plus souvent, dépisté à temps, un cancer colorectal n'est pas méchant
Le cancer colorectal est la 2e cause de décès par cancer en France. Pourtant, lorsqu'il est diagnostiqué au stade I (tumeur débutante), le taux de survie à 5 ans s'élève à 94%. Or ce n'est actuellement le cas que d'un seul cas de cancer colorectal sur 5. Pour que la survie augmente, il est donc impératif de tout faire pour dépister ce cancer à un stade de développement plus précoce. C'est l'objectif du dépistage organisé, expérimenté depuis 2003 et qui s'étend aujourd'hui à l'ensemble du territoire.
2008, l'année de la généralisation du dépistage organisé du cancer colorectal
Le dépistage organisé du cancer colorectal s'adresse aux 16 millions d'hommes et de femmes âgés de 50 à 74 ans. Il recommande la réalisation tous les deux ans d'un test de recherche de sang occulte dans les selles, suivi d'une coloscopie en cas de résultat positif (2 à 3% des cas).
«Grâce à ce dépistage et avec un taux de participation de la population de 50%, on peut atteindre une réduction de 15 à 20% de la mortalité liée au cancer colorectal.»
Rappelons que le cancer colorectal se développe, au début, silencieusement, sans symptôme. Souvent, ce sont des polypes intestinaux, des excroissances à la surface de la muqueuse du côlon, qui se transforment en tumeurs et qui, en l'absence de diagnostic, finissent par envahir les tissus voisins.
Les petites lésions cancéreuses présentes dans la muqueuse intestinale ont tendance à saigner facilement, d'où l'intérêt de rechercher la présence de sang dans les selles. Invisibles à l'œil, ces traces de sang sont détectables par un test dénommé Hémoccult.
Le dépistage du cancer colorectal en pratique
En pratique, toutes les personnes concernées vont recevoir un courrier les invitant à demander à leur médecin généraliste de participer au dépistage. Il leur remettra alors le test Hémoccult, à réaliser soi-même à domicile. Il suffit de déposer à l'aide d'une spatule une petite quantité de selles (équivalente à la taille d'un grain de riz) sur une plaquette imprégnée de réactif. Cette plaquette est ensuite à remettre au médecin, lequel l'enverra à un laboratoire d'analyse agréé. En cas de test positif, il est nécessaire de rechercher l'origine du saignement par coloscopie (examen du côlon sous anesthésie générale à l'aide d'une fibre optique).
A noter que le test Hémoccult a une sensibilité limitée avec un risque de faux négatifs (malgré un test positif, aucune tumeur n'est retrouvée par coloscopie) et que la coloscopie peut parfois s'accompagner de complications (hémorragie, perforation, risque cardiovasculaire). Mais par rapport aux risques du cancer colorectal, ces inconvénients sont acceptables. S. H.


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