L'affaire concernant le litige ayant opposé le RC Kouba et la Fédération algérienne de football et qui a défrayé la chronique depuis la fin du championnat de division II, a fait réagir le président des Vert et Blanc, Omar Rebrab, qui se déclare très content de la décision « juste et équitable » du Tribunal arbitral sportif (TAS) de Lausanne. Néanmoins, le verdict sommant l'instance fédérale de réintégrer le RCK en première division n'a pas encore débroussaillé la situation, dans la mesure où le boss du club koubéen doit s'entretenir, demain, avec les dirigeants de la FAF pour mettre au point les choses et apporter une solution définitive à cette scabreuse affaire, inédite dans les annales du football algérien. Il affirme également que les familles en Europe éprouvent un réel plaisir à aller au stade, alors que chez nous, les gens évitent le stade à cause des gestes et paroles obscènes. La FAF, pourtant, sait pertinemment que le stade est devenu un lieu d'affrontements et de frictions entre les différents supporters. L'affaire concernant le litige ayant opposé le RC Kouba et la Fédération algérienne de football et qui a défrayé la chronique depuis la fin du championnat de division II, a fait réagir le président des Vert et Blanc, Omar Rebrab, qui se déclare très content de la décision « juste et équitable » du Tribunal arbitral sportif (TAS) de Lausanne. Néanmoins, le verdict sommant l'instance fédérale de réintégrer le RCK en première division n'a pas encore débroussaillé la situation, dans la mesure où le boss du club koubéen doit s'entretenir, demain, avec les dirigeants de la FAF pour mettre au point les choses et apporter une solution définitive à cette scabreuse affaire, inédite dans les annales du football algérien. Il affirme également que les familles en Europe éprouvent un réel plaisir à aller au stade, alors que chez nous, les gens évitent le stade à cause des gestes et paroles obscènes. La FAF, pourtant, sait pertinemment que le stade est devenu un lieu d'affrontements et de frictions entre les différents supporters. Quelle est votre réaction suite au verdict du Tribunal arbitral sportif de Lausanne en faveur du RC Kouba ? Cela fait quatre mois que nous attendons ce verdict. Aujourd'hui, le Tribunal arbitral de Lausanne nous a donné raison, encore une fois, en prouvant au peuple algérien qu'il existe une justice. Je suis très content qu'on ait rendu à César ce qui appartient à César. Qu'avez-vous à dire aux membres de la Fédération algérienne de football et aux responsables de l'USM El Harrach ? Je suis pris de court ; je peux dire que le joueur incriminé a trompé tout le monde, il ne nous a pas informés, mais il n'a pas évolué sous l'identité d'un autre joueur. Il a joué avec le prénom de son frère, car il avait changé ses papiers, sachant qu'il a été menacé, il a eu peur de se faire tuer. Les Harrachis sont montés en division Une et ils disent «j'y suis, j'y reste ». Je suis né à El Harrach, et je n'ai donc rien contre l'USM El Harrach. Ce qui m'intéresse, c'est le sport, et dans le sport, que le meilleur gagne. Aujourd'hui, il existe des menaces et il y a des morts dans les stades. Quand il y a le spectacle, c'est un plaisir. Il faut mettre un terme aux insultes dans les stades. Tout doit changer. Il faut que chacun assume ses responsabilités, malheureusement, ce n'est pas le cas actuellement. Normalement, on doit accentuer le contrôle, renforcer et organiser la sécurité. Tout le monde a une mission à accomplir, le problème aujourd'hui, c'est qu'il n' y a pas de communication. J'ai vu des matches en Europe, les gens vont au stade en famille. Les gens vont au stade comme pour assister à un film ou à une pièce de théâtre. Il y a du spectacle ! Chez-nous, ce n'est malheureusement pas le cas. Pour régler les problèmes auxquels est confronté le football, il est impératif que les responsables de ce sport-roi s'assoient autour de la même table. La violence n'est pas propre à un club ou à un stade. Le phénomène est national et aucune équipe n'est à l'abri, et encore moins les joueurs. Le cas du joueur cité plus haut est édifiant. Cet élément a évolué dans différents clubs et cela le met automatiquement en danger. Certains supporters lui en veulent d'avoir quitté leurs clubs. Quel est votre commentaire sur la position de la FAF et de son staff dirigeant, à propos de ce joueur, justement ? Ce joueur a été contrôlé à la Fédération comme tout le reste des joueurs, et cette instance ne peut pas remettre en cause son identité et contester sa bonne foi. En revanche, il y a une différence dans la lecture des textes. J'ai eu des discussions avec le ministre de la Jeunesse et des Sports, et aujourd'hui, en tant qu'homme d'affaires, je me trouve en train de gérer un club de football. Les responsables de la Fédération ne savent pas ce qui se passe réellement sur le terrain. Le ministre m'a sollicité pour travailler avec lui afin de redonner une dynamique au sport algérien. Aujourd'hui, cette instance a plafonné à 10 millions de DA le seuil limite des sponsors, mais cette somme suffit à peine à gérer le transfert de deux joueurs. La prise en charge de l'hôtel et des transports dépasse les 10 millions de DA, la nourriture est également chère. Toutes ces dépenses sont très importantes. Quel est le moral des troupes au RCK et comment appréhendent-elles la saison ? Les joueurs ont voulu se soulever, mais je les ai calmés. Je dois souligner à ce propos que beaucoup de joueurs et de clubs ignorent leurs droits. Au RCK, nous avons démontré que nous pouvons avoir gain de cause, parce que nous avons des droits. Les statuts, les droits et la réglementation, sont de notre côté et lorsque nous en sommes convaincus, nous pouvons aller loin. C'est ce que nous avons fait. Il faut être réaliste, et au club nous avons des avocats et des conseillers. Nous avons été bien conseillés. Cela nous a encouragés à aller de l'avant. C'est vous dire que le moral est plutôt bon après le verdict du Tribunal arbitral sportif de Lausanne. Mais indépendamment de cette crise, il faut se rendre à l'évidence que personne n'a fait ce que nous avons fait en une année et demie. Nous voulons faire beaucoup de choses, mais il faut nous laisser travailler. Il faut arrêter de nous mettre les bâtons dans les roues. Il faut encourager les gens à investir dans ce secteur, et je suis en train de donner l'exemple. Qu'attendez-vous de la réunion prévue dimanche avec la FAF ? La décision est déjà prise dans l'équité et le RCK doit reprendre sa place parmi l'élite et nous devons resserrer nos liens. A. M. Quelle est votre réaction suite au verdict du Tribunal arbitral sportif de Lausanne en faveur du RC Kouba ? Cela fait quatre mois que nous attendons ce verdict. Aujourd'hui, le Tribunal arbitral de Lausanne nous a donné raison, encore une fois, en prouvant au peuple algérien qu'il existe une justice. Je suis très content qu'on ait rendu à César ce qui appartient à César. Qu'avez-vous à dire aux membres de la Fédération algérienne de football et aux responsables de l'USM El Harrach ? Je suis pris de court ; je peux dire que le joueur incriminé a trompé tout le monde, il ne nous a pas informés, mais il n'a pas évolué sous l'identité d'un autre joueur. Il a joué avec le prénom de son frère, car il avait changé ses papiers, sachant qu'il a été menacé, il a eu peur de se faire tuer. Les Harrachis sont montés en division Une et ils disent «j'y suis, j'y reste ». Je suis né à El Harrach, et je n'ai donc rien contre l'USM El Harrach. Ce qui m'intéresse, c'est le sport, et dans le sport, que le meilleur gagne. Aujourd'hui, il existe des menaces et il y a des morts dans les stades. Quand il y a le spectacle, c'est un plaisir. Il faut mettre un terme aux insultes dans les stades. Tout doit changer. Il faut que chacun assume ses responsabilités, malheureusement, ce n'est pas le cas actuellement. Normalement, on doit accentuer le contrôle, renforcer et organiser la sécurité. Tout le monde a une mission à accomplir, le problème aujourd'hui, c'est qu'il n' y a pas de communication. J'ai vu des matches en Europe, les gens vont au stade en famille. Les gens vont au stade comme pour assister à un film ou à une pièce de théâtre. Il y a du spectacle ! Chez-nous, ce n'est malheureusement pas le cas. Pour régler les problèmes auxquels est confronté le football, il est impératif que les responsables de ce sport-roi s'assoient autour de la même table. La violence n'est pas propre à un club ou à un stade. Le phénomène est national et aucune équipe n'est à l'abri, et encore moins les joueurs. Le cas du joueur cité plus haut est édifiant. Cet élément a évolué dans différents clubs et cela le met automatiquement en danger. Certains supporters lui en veulent d'avoir quitté leurs clubs. Quel est votre commentaire sur la position de la FAF et de son staff dirigeant, à propos de ce joueur, justement ? Ce joueur a été contrôlé à la Fédération comme tout le reste des joueurs, et cette instance ne peut pas remettre en cause son identité et contester sa bonne foi. En revanche, il y a une différence dans la lecture des textes. J'ai eu des discussions avec le ministre de la Jeunesse et des Sports, et aujourd'hui, en tant qu'homme d'affaires, je me trouve en train de gérer un club de football. Les responsables de la Fédération ne savent pas ce qui se passe réellement sur le terrain. Le ministre m'a sollicité pour travailler avec lui afin de redonner une dynamique au sport algérien. Aujourd'hui, cette instance a plafonné à 10 millions de DA le seuil limite des sponsors, mais cette somme suffit à peine à gérer le transfert de deux joueurs. La prise en charge de l'hôtel et des transports dépasse les 10 millions de DA, la nourriture est également chère. Toutes ces dépenses sont très importantes. Quel est le moral des troupes au RCK et comment appréhendent-elles la saison ? Les joueurs ont voulu se soulever, mais je les ai calmés. Je dois souligner à ce propos que beaucoup de joueurs et de clubs ignorent leurs droits. Au RCK, nous avons démontré que nous pouvons avoir gain de cause, parce que nous avons des droits. Les statuts, les droits et la réglementation, sont de notre côté et lorsque nous en sommes convaincus, nous pouvons aller loin. C'est ce que nous avons fait. Il faut être réaliste, et au club nous avons des avocats et des conseillers. Nous avons été bien conseillés. Cela nous a encouragés à aller de l'avant. C'est vous dire que le moral est plutôt bon après le verdict du Tribunal arbitral sportif de Lausanne. Mais indépendamment de cette crise, il faut se rendre à l'évidence que personne n'a fait ce que nous avons fait en une année et demie. Nous voulons faire beaucoup de choses, mais il faut nous laisser travailler. Il faut arrêter de nous mettre les bâtons dans les roues. Il faut encourager les gens à investir dans ce secteur, et je suis en train de donner l'exemple. Qu'attendez-vous de la réunion prévue dimanche avec la FAF ? La décision est déjà prise dans l'équité et le RCK doit reprendre sa place parmi l'élite et nous devons resserrer nos liens. A. M.