Buteur face à Caen, Hatem Ben Arfa ne montre ses talents que par intermittence. Si le meneur de jeu de l'OM est bien conscient que l'on attend plus de lui, il ne veut pas assumer seul le rôle de patron. Appelé en équipe de France, le Marseillais est pressé d'en découdre. Il en parle à Eurosport : Eurosport : Hatem Ben Arfa, la victoire face à Caen (2-1) a mis fin à un mois de disette pour l'OM. Quel a été le déclencheur de ce succès ? H.B.A. : Ces derniers temps, on avait l'habitude de bien jouer mais sans gagner. Face à Liverpool, collectivement c'était bien, mais on a perdu (1-2) ; au Mans, on a fait une très bonne prestation mais on ne fait que match nul (1-1). On n'a pas réussi à concrétiser nos occasions. Il y avait un problème de réussite. Cette spirale négative a entraîné un manque de confiance. Mais face à Caen ce fut l'inverse : on a gagné sans bien jouer. Cette victoire va-t-elle relancer l'OM ? H.B.A. : Toutes les équipes connaissent des manques de réussite. Nous, c'était durant ce mois de septembre. J'espère que c'est fini pour cette saison ! Personnellement, comment jugez-vous votre prestation de samedi ? H.B.A. : J'ai joué par intermittence. Mais j'ai réussi à marquer après un raid dans la défense adverse. J'ai aussi réalisé quelques bonnes actions. Mais je n'ai pas eu assez de mouvement. Je joue encore trop par à-coups. Je ne suis pas là pour ne faire que des raids... Je dois aussi jouer pour l'équipe. Après votre but, vous avez perdu beaucoup de ballons... H.B.A. : (Il coupe). Mais les Caennais étaient mille en défense ! Comment devais-je faire pour les déstabiliser ? Je veux bien attaquer et percuter quand j'ai le ballon mais souvent, c'est impossible. Je ne peux pas prendre le ballon et dribbler tout le monde. Je ne suis pas un extra-terrestre ! Vous avez retrouvé votre football en seconde période. C'est le discours d'Eric Gerets qui vous a motivé ? H.B.A. : Quand vous êtes tenu en échec sur votre terrain, il faut se réveiller ! On veut tous gagner. Moi le premier ! Mais il faut tenir compte du jeu mis en place par l'adversaire. Quand ils viennent au Vélodrome, ils sont compacts. A nous de faire des décalages, des une-deux pour trouver la faille. Depuis quelques matches, vous semblez plus en jambes. Votre douleur aux adducteurs a-t-elle définitivement disparue ? H.B.A. : En début de saison, j'avais souvent mal aux adducteurs après les matches. Samedi soir, je n'ai rien ressenti. C'est vraiment bien pour le moral. Je peux encore plus pousser mes actions maintenant. Quand on revient de blessure, il faut du temps pour retrouver son niveau. Je sens que ça revient bien. Je suis vraiment très content. Mais il faut rester prudent. L'essentiel est de bien récupérer en faisant les soins nécessaires. C'est le secret pour rester performant tout le temps. Quel a été votre meilleur match depuis le début de la saison ? H.B.A. : (Il réfléchit longtemps) C'était au Mans. Mon match le plus complet. J'étais bien en mouvement et je trouvais bien les espaces. C'est certainement ma rencontre la plus aboutie. Que répondez-vous à ceux qui disent que vous ne jouez pas assez pour le collectif ? H.B.A. : Mais lorsque je garde le ballon, ce n'est pas pour moi ! C'est pour l'équipe. Je joue toujours dans un esprit collectif. Pour créer quelque chose. Certains peuvent penser que je suis individualiste, mais ils se trompent. Ce n'est pas du tout ça ! Eric Gerets dit de vous que vous réalisez "plus de bas que de hauts". Que lui répondez-vous ? H.B.A. : Moi aussi j'attends mieux de mes prestations. Je dois être plus constant dans mes performances. Tout le problème se situe dans la tête. Certaines fois, je suis ailleurs ou je réfléchis trop. Je sais que suis comme ça. Mais je ne me fais pas de soucis : ça va venir cette saison. J'en suis sûr ! Votre statut d'international vous oblige à prendre vos responsabilités au sein de l'équipe. Avez-vos cette âme de leader ? H.B.A. : D'abord, il y a le capitaine. C'est lui le leader. Ensuite, offensivement, nous sommes plusieurs à tirer l'équipe : Mamadou (Niang), Baky (Koné), Mathieu (Valbuena) et Karim (Ziani). Je ne suis pas tout seul ! En jouant numéro dix, je sais que je dois être un des moteurs de l'équipe. Mais on est plusieurs joueurs à pouvoir faire la différence devant. Tout ne doit pas reposer sur moi. Avez-vous trouvé des automatismes avec vos partenaires ? H.B.A. : (Il coupe) Ça ne veut rien dire les automatismes ! C'est bidon... Il n'y a pas besoin d'avoir joué longtemps ensemble pour se trouver. Il suffit de sentir le jeu. Si on est bien sur le terrain, on trouve facilement ses partenaires. Le championnat laisse la place à l'équipe de France. Dans quel état d'esprit retrouvez-vous les Bleus ? H.B.A. : Je suis content d'être dans le groupe. On va tout faire pour essayer de gagner en Roumanie et se qualifier pour le Mondial 2010. Et puis je vais jouer contre la Tunisie, mon pays d'origine. Je suis vraiment très content. Comment avez-vous suivi la reconduction de Domenech à la tête des Bleus ? H.B.A. : La presse parle pour rien... Les joueurs présents en équipe de France essayent de gagner tous les matches. C'est tout. Après il y a eu tout un pataquès autour de Domenech, mais ce sont les joueurs qui doivent être performants sur la pelouse ! Ça ne sert à rien de parler. Le plus important, c'est le terrain. Buteur face à Caen, Hatem Ben Arfa ne montre ses talents que par intermittence. Si le meneur de jeu de l'OM est bien conscient que l'on attend plus de lui, il ne veut pas assumer seul le rôle de patron. Appelé en équipe de France, le Marseillais est pressé d'en découdre. Il en parle à Eurosport : Eurosport : Hatem Ben Arfa, la victoire face à Caen (2-1) a mis fin à un mois de disette pour l'OM. Quel a été le déclencheur de ce succès ? H.B.A. : Ces derniers temps, on avait l'habitude de bien jouer mais sans gagner. Face à Liverpool, collectivement c'était bien, mais on a perdu (1-2) ; au Mans, on a fait une très bonne prestation mais on ne fait que match nul (1-1). On n'a pas réussi à concrétiser nos occasions. Il y avait un problème de réussite. Cette spirale négative a entraîné un manque de confiance. Mais face à Caen ce fut l'inverse : on a gagné sans bien jouer. Cette victoire va-t-elle relancer l'OM ? H.B.A. : Toutes les équipes connaissent des manques de réussite. Nous, c'était durant ce mois de septembre. J'espère que c'est fini pour cette saison ! Personnellement, comment jugez-vous votre prestation de samedi ? H.B.A. : J'ai joué par intermittence. Mais j'ai réussi à marquer après un raid dans la défense adverse. J'ai aussi réalisé quelques bonnes actions. Mais je n'ai pas eu assez de mouvement. Je joue encore trop par à-coups. Je ne suis pas là pour ne faire que des raids... Je dois aussi jouer pour l'équipe. Après votre but, vous avez perdu beaucoup de ballons... H.B.A. : (Il coupe). Mais les Caennais étaient mille en défense ! Comment devais-je faire pour les déstabiliser ? Je veux bien attaquer et percuter quand j'ai le ballon mais souvent, c'est impossible. Je ne peux pas prendre le ballon et dribbler tout le monde. Je ne suis pas un extra-terrestre ! Vous avez retrouvé votre football en seconde période. C'est le discours d'Eric Gerets qui vous a motivé ? H.B.A. : Quand vous êtes tenu en échec sur votre terrain, il faut se réveiller ! On veut tous gagner. Moi le premier ! Mais il faut tenir compte du jeu mis en place par l'adversaire. Quand ils viennent au Vélodrome, ils sont compacts. A nous de faire des décalages, des une-deux pour trouver la faille. Depuis quelques matches, vous semblez plus en jambes. Votre douleur aux adducteurs a-t-elle définitivement disparue ? H.B.A. : En début de saison, j'avais souvent mal aux adducteurs après les matches. Samedi soir, je n'ai rien ressenti. C'est vraiment bien pour le moral. Je peux encore plus pousser mes actions maintenant. Quand on revient de blessure, il faut du temps pour retrouver son niveau. Je sens que ça revient bien. Je suis vraiment très content. Mais il faut rester prudent. L'essentiel est de bien récupérer en faisant les soins nécessaires. C'est le secret pour rester performant tout le temps. Quel a été votre meilleur match depuis le début de la saison ? H.B.A. : (Il réfléchit longtemps) C'était au Mans. Mon match le plus complet. J'étais bien en mouvement et je trouvais bien les espaces. C'est certainement ma rencontre la plus aboutie. Que répondez-vous à ceux qui disent que vous ne jouez pas assez pour le collectif ? H.B.A. : Mais lorsque je garde le ballon, ce n'est pas pour moi ! C'est pour l'équipe. Je joue toujours dans un esprit collectif. Pour créer quelque chose. Certains peuvent penser que je suis individualiste, mais ils se trompent. Ce n'est pas du tout ça ! Eric Gerets dit de vous que vous réalisez "plus de bas que de hauts". Que lui répondez-vous ? H.B.A. : Moi aussi j'attends mieux de mes prestations. Je dois être plus constant dans mes performances. Tout le problème se situe dans la tête. Certaines fois, je suis ailleurs ou je réfléchis trop. Je sais que suis comme ça. Mais je ne me fais pas de soucis : ça va venir cette saison. J'en suis sûr ! Votre statut d'international vous oblige à prendre vos responsabilités au sein de l'équipe. Avez-vos cette âme de leader ? H.B.A. : D'abord, il y a le capitaine. C'est lui le leader. Ensuite, offensivement, nous sommes plusieurs à tirer l'équipe : Mamadou (Niang), Baky (Koné), Mathieu (Valbuena) et Karim (Ziani). Je ne suis pas tout seul ! En jouant numéro dix, je sais que je dois être un des moteurs de l'équipe. Mais on est plusieurs joueurs à pouvoir faire la différence devant. Tout ne doit pas reposer sur moi. Avez-vous trouvé des automatismes avec vos partenaires ? H.B.A. : (Il coupe) Ça ne veut rien dire les automatismes ! C'est bidon... Il n'y a pas besoin d'avoir joué longtemps ensemble pour se trouver. Il suffit de sentir le jeu. Si on est bien sur le terrain, on trouve facilement ses partenaires. Le championnat laisse la place à l'équipe de France. Dans quel état d'esprit retrouvez-vous les Bleus ? H.B.A. : Je suis content d'être dans le groupe. On va tout faire pour essayer de gagner en Roumanie et se qualifier pour le Mondial 2010. Et puis je vais jouer contre la Tunisie, mon pays d'origine. Je suis vraiment très content. Comment avez-vous suivi la reconduction de Domenech à la tête des Bleus ? H.B.A. : La presse parle pour rien... Les joueurs présents en équipe de France essayent de gagner tous les matches. C'est tout. Après il y a eu tout un pataquès autour de Domenech, mais ce sont les joueurs qui doivent être performants sur la pelouse ! Ça ne sert à rien de parler. Le plus important, c'est le terrain.