Nasri veut reprendre sa place chez les …bleus De retour dans la course au titre avec Arsenal, Samir Nasri a parlé d'un «déclic» à Liverpool (2-1). Dans un entretien accordé à L'Equipe, l'ancien Marseillais a aussi évoqué les Bleus et sa génération 1987 dorée. A sept poins du leader Chelsea, avec deux matches en moins, Arsenal est revenu aux affaires. Pour Samir Nasri, le déplacement à Anfield du 13 décembre dernier a été l'élément moteur de ce sursaut. «Le déclic est arrivé à Liverpool (2-1)», explique-t-il. Menés 1-0 par les Reds, les Canonniers ont su renverser la tendance grâce à un terrible coup de gueule d'Arsène Wenger. «Je n'avais jamais vu le coach crier comme ça. En général, quand on est menés, il essaie toujours de ressortir les choses positives. Là, non. Pendant dix minutes, il n'y en avait pas un qui a levé la tête. Je ne le pensais pas capable de crier comme ça !», s'étonne même le Minot. «Il a dit qu'on était indignes de porter le maillot d'Arsenal. Il avait raison. Ce jour-là, vraiment, on a tous pris...» Concernant l'équipe de France, Nasri a avoué «y penser énormément». N'ayant plus porté le maillot tricolore depuis le 28 mars 2009 et la victoire face à la Lituanie (1-0), le milieu de terrain français sait que sa polyvalence peut lui permettre de retrouver les Bleus. «Le fait que je joue sur un côté à Arsenal m'ouvre des possibilités.» Présenter comme meneur de jeu, le «Petit Prince» comme on aime bien l'appeler en France, peut donc se désaxer, mais aussi descendre d'un cran dans un rôle à la Pirlo en Italie. «J'ai déjà joué comme ça à Marseille. J'aime bien car tu n'es pas dos au jeu, tu peux partir de plus loin, trouver un point d'appui. J'ai déjà eu cette discussion avec Domenech. C'est à ce poste qu'il pense que je serais le meilleur.» Propulsé très tôt à l'inconfortable statut de nouveau Zidane, Nasri a parlé de sa génération 1987 dorée. Si l'attente était parfois trop forte, il n'y a désormais plus de temps à perdre. Selon l'ex-joueur de l'OM, pour lui et ses potes Benzema, Ménez et Ben Arfa, aujourd'hui âgés de 22 ans, c'est le moment de «montrer qu'on a du talent.»