La panique a gagné les principales places boursières, en Europe, Asie et Moyen-Orient. Pour l'instant, les mesures qui ont été prises sont un cautère sur une jambe de bois. On ne sait pas jusqu'où ira cette spirale de dégringolade et de crise sans fin. La panique a gagné les principales places boursières, en Europe, Asie et Moyen-Orient. Pour l'instant, les mesures qui ont été prises sont un cautère sur une jambe de bois. On ne sait pas jusqu'où ira cette spirale de dégringolade et de crise sans fin. La phrase revient comme un leitmotiv : « Les bourses s'effondrent dans le sillage de Tokyo ». Car Tant que le Japon semblait tenir bon face à la tornade, on espérait que tout était encore possible, mais quand l'indice Nikkei à son tour fléchit et chute, à son plus bas niveau depuis le fameux lundi noir de 1987, on se dit qu'il n'y a plus de bouée de sauvetage. Tout est désormais possible, et le spectre de la grande dépression de 1929, qui avait mis plusieurs années (jusqu'en 1933) pour montrer tous les effets négatifs, avec un taux de chômage à 20 % et une récession généralisée, n'est plus loin. Cette bourrasque qui touche les marchés financiers et le secteur bancaire, plus particulièrement, confirme qu'il y a une nette perte de confiance, et que la bourse n'est pas une science exacte. Elle est soumise aux pressions aussi bien psychologiques, à la rumeur, qu'aux opérations d'agiotage, de boursicotage, de spéculation et de délits d'initiés. Lorsque ce dernier se double d'un parachute doré, la boucle est bouclée. L'un des signes les plus évidents de la perte de confiance et de l'affolement qui s'est emparé des places boursières et des banques, est celui du Cac 40 en France, qui a été suspendu pendant un quart d'heure, pour éviter un effondrement, mercredi à 9 heures 59, par Euronext, qui a arrêté de calculer son indice. La veille, mardi, le Cac 40 s'était effondré de 9,1 % à 3.545 points. Plus tôt, dans la matinée, il avait dégringolé de 8,18 %, son plus bas niveau depuis décembre 2003. Le vent de la panique s'est étendu à l'Asie, où les places boursières sont au bord de l'asphyxie. A titre d'exemple, l'indice Nikkei de Tokyo a terminé sur une descente vertigineuse de 9,38 %, soit le pire krach enregistré par le marché tokyoite depuis le lundi noir de 1987, lâchant 952,58 points à 9.203,32 points. Toujours à Tokyo, le dollar est tombé mercredi sous le seuil des 100 yens, en raison de la crise économique aux Etats-Unis, une situation qui fait de la devise japonaise une valeur-refuge. Les riches monarchies du Golfe, malgré leur matelas de pétrodollars, ne sont pas épargnées par cette tornade qui affecte les places boursières et met à mal les banques du monde entier, et l'affolement a gagné la région, après trois jours consécutifs de repli. Et ce, d'autant plus que les choses n'ont pas évolué dans le bon sens aux Etats Unis, puisque la situation n'a pas été meilleure : Wall Street a poursuivi sa spirale infernale. New York (Dow Jones et Nasdaq) s'est déprécié pour la cinquième séance consécutive. En Europe, la situation est tout aussi préoccupante. A Francfort, la tendance est à l'identique, le Dax, extrêmement nerveux, ayant perdu 7,41 %. Les banques sont les premières victimes, souffrant de cette situation de crise, à l'image de Hypo real Estate, qui lâchait 13,39 %, ou de la Deutche Bank qui a cédé 13,01 %. De même que ça a été un plongeon général en Asie. Les bourses de HongKong, de Sidney, de Taiwan, de Singapour, de Jakarta, ne parvenant pas à redresser la barre et restant dans le rouge. En Russie, on a pris les devants, en suspendant les cotations sur le Micex jusqu'à vendredi. C'est de Londres, l'une des principales places boursières dans le monde, que les premières mesures drastiques sont venues. John Brown a annoncé un plan de recapitalisation des banques de 50 milliards de livres, et un apport de liquidités de la banque d'Angleterre d'au moins 200 milliards de livres. Le but de ce plan est d'aider les banques à se prêter entre elles. La banque d'Angleterre a mis en place un spécial liquidity scheme. R. M. La phrase revient comme un leitmotiv : « Les bourses s'effondrent dans le sillage de Tokyo ». Car Tant que le Japon semblait tenir bon face à la tornade, on espérait que tout était encore possible, mais quand l'indice Nikkei à son tour fléchit et chute, à son plus bas niveau depuis le fameux lundi noir de 1987, on se dit qu'il n'y a plus de bouée de sauvetage. Tout est désormais possible, et le spectre de la grande dépression de 1929, qui avait mis plusieurs années (jusqu'en 1933) pour montrer tous les effets négatifs, avec un taux de chômage à 20 % et une récession généralisée, n'est plus loin. Cette bourrasque qui touche les marchés financiers et le secteur bancaire, plus particulièrement, confirme qu'il y a une nette perte de confiance, et que la bourse n'est pas une science exacte. Elle est soumise aux pressions aussi bien psychologiques, à la rumeur, qu'aux opérations d'agiotage, de boursicotage, de spéculation et de délits d'initiés. Lorsque ce dernier se double d'un parachute doré, la boucle est bouclée. L'un des signes les plus évidents de la perte de confiance et de l'affolement qui s'est emparé des places boursières et des banques, est celui du Cac 40 en France, qui a été suspendu pendant un quart d'heure, pour éviter un effondrement, mercredi à 9 heures 59, par Euronext, qui a arrêté de calculer son indice. La veille, mardi, le Cac 40 s'était effondré de 9,1 % à 3.545 points. Plus tôt, dans la matinée, il avait dégringolé de 8,18 %, son plus bas niveau depuis décembre 2003. Le vent de la panique s'est étendu à l'Asie, où les places boursières sont au bord de l'asphyxie. A titre d'exemple, l'indice Nikkei de Tokyo a terminé sur une descente vertigineuse de 9,38 %, soit le pire krach enregistré par le marché tokyoite depuis le lundi noir de 1987, lâchant 952,58 points à 9.203,32 points. Toujours à Tokyo, le dollar est tombé mercredi sous le seuil des 100 yens, en raison de la crise économique aux Etats-Unis, une situation qui fait de la devise japonaise une valeur-refuge. Les riches monarchies du Golfe, malgré leur matelas de pétrodollars, ne sont pas épargnées par cette tornade qui affecte les places boursières et met à mal les banques du monde entier, et l'affolement a gagné la région, après trois jours consécutifs de repli. Et ce, d'autant plus que les choses n'ont pas évolué dans le bon sens aux Etats Unis, puisque la situation n'a pas été meilleure : Wall Street a poursuivi sa spirale infernale. New York (Dow Jones et Nasdaq) s'est déprécié pour la cinquième séance consécutive. En Europe, la situation est tout aussi préoccupante. A Francfort, la tendance est à l'identique, le Dax, extrêmement nerveux, ayant perdu 7,41 %. Les banques sont les premières victimes, souffrant de cette situation de crise, à l'image de Hypo real Estate, qui lâchait 13,39 %, ou de la Deutche Bank qui a cédé 13,01 %. De même que ça a été un plongeon général en Asie. Les bourses de HongKong, de Sidney, de Taiwan, de Singapour, de Jakarta, ne parvenant pas à redresser la barre et restant dans le rouge. En Russie, on a pris les devants, en suspendant les cotations sur le Micex jusqu'à vendredi. C'est de Londres, l'une des principales places boursières dans le monde, que les premières mesures drastiques sont venues. John Brown a annoncé un plan de recapitalisation des banques de 50 milliards de livres, et un apport de liquidités de la banque d'Angleterre d'au moins 200 milliards de livres. Le but de ce plan est d'aider les banques à se prêter entre elles. La banque d'Angleterre a mis en place un spécial liquidity scheme. R. M.