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Le dépistage, une nécessité impérieuse
Cancer du sein, 7.000 nouveaux cas par an
Publié dans Le Midi Libre le 09 - 10 - 2008

Le Dr S. Dilem, président du Conseil scientifique de l'Association Doha, et Samia Gasmi, présidente de l'Association nationale Nour Doha (Lumière du jour) d'aide aux personnes atteintes de cancer, ont insisté, hier lors d'une conférence de presse organisée à la Maison de la presse Tahar-Djaout, sur la nécessité de développer des actions constantes de prévention, de sensibilisation, ainsi que des campagnes de dépistage et de diagnostic du cancer du sein.
Le mois d'octobre étant le mois mondial de la lutte contre le cancer du sein, l'association Nour Doha multiplie les rencontres avec la population à travers le territoire national dans le but de prévenir les femmes âgées entre 45 et 50 ans sur l'opportunité et l'urgence de se faire diagnostiquer à temps, car prévenir vaut mieux que guérir. Un cancer examiné au stade précoce pourrait être traité opportunément et éviter une iatrogénie clinique qui sera difficile à soigner. Ainsi, Dilem affirme que «la maladie continue à faire des ravages et le nombre de malades augmente continuellement, sachant que 7.000 à 9.000 nouveaux cas de cancéreux sont enregistrés chaque année en Algérie. Il devient impérieux de prendre en charge cette maladie, car on gagne la santé du malade et on réduit les dépenses onéreuses. Pour cela, la sensibilisation est primordiale».
Le coût d'une prise en charge d'un traitement d'une personne atteinte de cancer est de l'ordre de 300 millions de centimes. Le prix à payer pour les opérations de dépistage est également cher alors que le pays ne dispose pas suffisamment de centres spécialisés de cancer du sein, sachant que les centres hospitaliers de Maillot, Aïn Naâdja et Mustapha, ainsi que quelques cliniques privées ne sont pas en mesure d'accueillir en raison du faible nombre de mammographies existant.
Aussi, il faut des équipements neufs et des médecins spécialisés, tels que les radiologues et les cancérologues pour mener à bien la politique de lutte contre le cancer du sein.
Selon le Dr Dilem, il est difficile de fournir des chiffres précis et fiables relatifs au cancer du sein dans la mesure où les sources sont éparpillées. Il faut avoir un registre de cancer en Algérie.
«Certaines femmes traitées ne reviennent pas après trois ou quatre séances de dépistage et de soins, alors il est difficile de savoir si elles survivent. Cependant, il y a de plus en plus de jeunes femmes atteintes du cancer de sein», a-t-il déclaré.
La moyenne d'âge des femmes atteintes de cette terrible maladie se situe entre 40 et 50 ans, et les spécialistes en radiologie et en cancérologie ne sont pas nombreux pour apporter des soins de qualité aux malades.
Cela dit, il devient nécessaire de pratiquer des diagnostics précoces sachant que la maladie est parfois héréditaire dans les familles, d'où l'impérieuse recommandation de subir un dépistage précoce pour les populations à risques. On peut progresser dans la façon de traiter le cancer du sein et obtenir de bons pronostics si on multiplie les activités de recherche scientifique et médicale en mettant les ressources humaines, financières et matérielles adéquates. Selon le Dr Dilem, il existe plus de 200.000 malades du cancer du sein aux Etats-Unis d'Amérique, tandis que le cancer du sein est classé au second rang (23 %) après le cancer du col de l'utérus dans le monde, notamment en Algérie.
Le Dr Dilem reconnaît qu'il est difficile d'éradiquer la maladie du cancer du sein, alors que Samia Gasmi, ardente et tenace de la lutte contre le cancer du sein, estime que ce type de maladie se caractérisant par l'apparition d'une boule au niveau du sein, doit pousser la personne atteinte de se rapprocher rapidement des centres de dépistage et prendre à temps cette maladie. Mais, la prévention et le contrôle demeurent les meilleurs outils pour contourner la maladie.
A. A.
Le Dr S. Dilem, président du Conseil scientifique de l'Association Doha, et Samia Gasmi, présidente de l'Association nationale Nour Doha (Lumière du jour) d'aide aux personnes atteintes de cancer, ont insisté, hier lors d'une conférence de presse organisée à la Maison de la presse Tahar-Djaout, sur la nécessité de développer des actions constantes de prévention, de sensibilisation, ainsi que des campagnes de dépistage et de diagnostic du cancer du sein.
Le mois d'octobre étant le mois mondial de la lutte contre le cancer du sein, l'association Nour Doha multiplie les rencontres avec la population à travers le territoire national dans le but de prévenir les femmes âgées entre 45 et 50 ans sur l'opportunité et l'urgence de se faire diagnostiquer à temps, car prévenir vaut mieux que guérir. Un cancer examiné au stade précoce pourrait être traité opportunément et éviter une iatrogénie clinique qui sera difficile à soigner. Ainsi, Dilem affirme que «la maladie continue à faire des ravages et le nombre de malades augmente continuellement, sachant que 7.000 à 9.000 nouveaux cas de cancéreux sont enregistrés chaque année en Algérie. Il devient impérieux de prendre en charge cette maladie, car on gagne la santé du malade et on réduit les dépenses onéreuses. Pour cela, la sensibilisation est primordiale».
Le coût d'une prise en charge d'un traitement d'une personne atteinte de cancer est de l'ordre de 300 millions de centimes. Le prix à payer pour les opérations de dépistage est également cher alors que le pays ne dispose pas suffisamment de centres spécialisés de cancer du sein, sachant que les centres hospitaliers de Maillot, Aïn Naâdja et Mustapha, ainsi que quelques cliniques privées ne sont pas en mesure d'accueillir en raison du faible nombre de mammographies existant.
Aussi, il faut des équipements neufs et des médecins spécialisés, tels que les radiologues et les cancérologues pour mener à bien la politique de lutte contre le cancer du sein.
Selon le Dr Dilem, il est difficile de fournir des chiffres précis et fiables relatifs au cancer du sein dans la mesure où les sources sont éparpillées. Il faut avoir un registre de cancer en Algérie.
«Certaines femmes traitées ne reviennent pas après trois ou quatre séances de dépistage et de soins, alors il est difficile de savoir si elles survivent. Cependant, il y a de plus en plus de jeunes femmes atteintes du cancer de sein», a-t-il déclaré.
La moyenne d'âge des femmes atteintes de cette terrible maladie se situe entre 40 et 50 ans, et les spécialistes en radiologie et en cancérologie ne sont pas nombreux pour apporter des soins de qualité aux malades.
Cela dit, il devient nécessaire de pratiquer des diagnostics précoces sachant que la maladie est parfois héréditaire dans les familles, d'où l'impérieuse recommandation de subir un dépistage précoce pour les populations à risques. On peut progresser dans la façon de traiter le cancer du sein et obtenir de bons pronostics si on multiplie les activités de recherche scientifique et médicale en mettant les ressources humaines, financières et matérielles adéquates. Selon le Dr Dilem, il existe plus de 200.000 malades du cancer du sein aux Etats-Unis d'Amérique, tandis que le cancer du sein est classé au second rang (23 %) après le cancer du col de l'utérus dans le monde, notamment en Algérie.
Le Dr Dilem reconnaît qu'il est difficile d'éradiquer la maladie du cancer du sein, alors que Samia Gasmi, ardente et tenace de la lutte contre le cancer du sein, estime que ce type de maladie se caractérisant par l'apparition d'une boule au niveau du sein, doit pousser la personne atteinte de se rapprocher rapidement des centres de dépistage et prendre à temps cette maladie. Mais, la prévention et le contrôle demeurent les meilleurs outils pour contourner la maladie.
A. A.


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