Les points de vente des trois opérateurs de téléphonie mobile n'ont pas désempli ce week-end. Les clients « non identifiés » se sont déplacés en grand nombre vers les différents espaces de vente pour régulariser leur situation. L'opération d'identification des cartes SIM anonymes a expiré hier à minuit, un délai fixé par l'Autorité de régulation de la poste et des télécommunications (ARPT) Il s'agit donc de millions de puces non identifiées qui ont été régularisées, et ce, depuis le début de l'opération d'identification lancée en février 2008, au niveau des trois opérateurs de téléphonie mobile, en l'occurrence AT Mobilis, Djezzy et Nedjma. De longues files d'attente ont été observées à la veille du dernier délai de l'opération devant les espaces de vente, qui étaient débordés par les abonnés retardataires. «Je m'y prends un peu tard, mais à chaque fois que je passe pour m'identifier, je trouve du monde alors je laisse pour une autre fois », nous dit une cliente rencontrée à l'agence Mobilis de Bab El-Oued. Même ambiance au niveau de Djezzy, à la place Audin, l'accès était difficile tellement les lieux étaient pris d'assaut. Se bousculant devant les agences commerciales, les abonnés craignent de perdre l'usage de leur puce. «Je dois m'identifier sinon je risque de voir ma ligne suspendue» nous confie un jeune homme. Les guichets de l'antenne Nedjma d'El-Biar étaient eux complètement dépassés au regard du nombre impressionnant de citoyens. Parmi eux, des clients dont la ligne a été suspendue bien qu'ils aient déjà procédé à la régularisation réclamaient des explications. .Les agents commerciaux nous ont expliqué qu'il s'agissait probablement d'un retard dans l'introduction des données dans le système. L'opération d'identification concerne plus de 4 millions d'abonnés sur les 28 millions d'utilisateurs de téléphones portables que compte actuellement l'Algérie, selon la présidente de l'ARPT, Mme Zahra Derdouri. Ces puces « clandestines » constituent un danger pour la sécurité, du moment qu'il a été prouvé qu'elles sont utilisées dans des attentats terroristes, actionnées à distance au moyen d'un téléphone portable. D'autre part, cette opération d'identification du parc de puces répond à un souci de mettre de l'ordre dans le marché algérien de la téléphonie mobile. Donc, désormais, les Algériens ne pourront acheter ou activer leurs puces qu'auprès des agences agréées par les opérateurs. Le délai pour régulariser la situation est achevé, et les cartes Sim clandestines seront définitivement désactivées. A. B. Les points de vente des trois opérateurs de téléphonie mobile n'ont pas désempli ce week-end. Les clients « non identifiés » se sont déplacés en grand nombre vers les différents espaces de vente pour régulariser leur situation. L'opération d'identification des cartes SIM anonymes a expiré hier à minuit, un délai fixé par l'Autorité de régulation de la poste et des télécommunications (ARPT) Il s'agit donc de millions de puces non identifiées qui ont été régularisées, et ce, depuis le début de l'opération d'identification lancée en février 2008, au niveau des trois opérateurs de téléphonie mobile, en l'occurrence AT Mobilis, Djezzy et Nedjma. De longues files d'attente ont été observées à la veille du dernier délai de l'opération devant les espaces de vente, qui étaient débordés par les abonnés retardataires. «Je m'y prends un peu tard, mais à chaque fois que je passe pour m'identifier, je trouve du monde alors je laisse pour une autre fois », nous dit une cliente rencontrée à l'agence Mobilis de Bab El-Oued. Même ambiance au niveau de Djezzy, à la place Audin, l'accès était difficile tellement les lieux étaient pris d'assaut. Se bousculant devant les agences commerciales, les abonnés craignent de perdre l'usage de leur puce. «Je dois m'identifier sinon je risque de voir ma ligne suspendue» nous confie un jeune homme. Les guichets de l'antenne Nedjma d'El-Biar étaient eux complètement dépassés au regard du nombre impressionnant de citoyens. Parmi eux, des clients dont la ligne a été suspendue bien qu'ils aient déjà procédé à la régularisation réclamaient des explications. .Les agents commerciaux nous ont expliqué qu'il s'agissait probablement d'un retard dans l'introduction des données dans le système. L'opération d'identification concerne plus de 4 millions d'abonnés sur les 28 millions d'utilisateurs de téléphones portables que compte actuellement l'Algérie, selon la présidente de l'ARPT, Mme Zahra Derdouri. Ces puces « clandestines » constituent un danger pour la sécurité, du moment qu'il a été prouvé qu'elles sont utilisées dans des attentats terroristes, actionnées à distance au moyen d'un téléphone portable. D'autre part, cette opération d'identification du parc de puces répond à un souci de mettre de l'ordre dans le marché algérien de la téléphonie mobile. Donc, désormais, les Algériens ne pourront acheter ou activer leurs puces qu'auprès des agences agréées par les opérateurs. Le délai pour régulariser la situation est achevé, et les cartes Sim clandestines seront définitivement désactivées. A. B.